Webcom Montreal 2006

Éric à mis ses photos de webcom en ligne hier, disponible ici et là!

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Merci à tous! C’est tout… pour aujourd’hui!

On laisse l’espace ouvert pour la réflexion.

J’ai le cerveau en jello. Ok. Bye. 10-4. A+. Rogers. Over and out!

René Barsalo : qu’en est-il des lieux communs? Du bien commun? Michel Cartier fait un parralèlle à la réunion de la société de l’information à Tunis, la société civile à pris sa place à Tunis, elle existait mais elle a été manifesté dans ce contexte. C’est émergeant.

Le défi est sociologique… il faut ré-écrire les livres de sociologie! Le savoir est le pouvoir personnel… dans une société de réseau, partager c’est gagner de l’influence (voir le concept de l’autorité cognitive).

Une réflexion de Michel Germain, il n’y pas assez de temps passé sur la gouvernance (on est un peu pris par le quotidien).

Voilà!

Chercheur sur les logiciels sociaux et maintenant avec SocialText, une entreprise qui fournit des outils aux entreprises pour prendre acte.

Premier constat : il y a des pratiques qui se multiplient et qui ont souvent en commun un angle plus informel… ces nouveaux médias sont en constante évolution. Le meilleur conseil qu’on peut donner aux entreprises c’est de surveiller les hobbyiste, les passionnés, les citoyens engagés, les jeunes. Ils sont les premiers à adopter ces pratiques.

Deuxième changement : les formes d’organisations se transforment. Les groupes adhoc, les équipes qui s’assemblent et se séparent, à l’intérieur d’une organisation ou inter-organisationnel. Du statique on pass au dynamique. Une montée de la représentation personnelle sur le réseau, la réputation personnelle. Les mebranes, les frontières sont de plus en plus perméables et floues. Comment les autres font pour apprivoiser ces changement? Un conseil pour les individus : si vous êtes dans une entreprise qui ne comprends pas ça, c’est peut-être le temps de penser à changer d’endroit!

Troisième constat : Le changement s’accélère. Pour tout le monde, il faut comprendre qu’on est en apprentissage constant. Il faut encore voir comment les passionnés s’en sortent!

Les deux faces de Martine, le côté givré et le côté nutritif…

Une ligne directrice : que vont faire les entreprises avec ça cette histoire de web 2.0?

On entends des choses comme “Ça nous prends un blogue”… par contre, si une entreprise a un problème d’image, est-ce que le fait de catapulter un blogue ou un podcast va régler le problème… sans comprendre le médium il est difficile de participer aux conversations.

Ce qui caractérise le web 2.0 c’est la culture du réseau social, ou les données sont interconnectés, ou l’on peut suivre ce qu’on dit de nous, de notre industrie, de notre marché. Le premier changement est culturel. Pas technologique. Une prise de conscience à deux niveaux : il faut première écouter! Faire une veille. Deuxièmement, ça bouleverse la circulation d’information dans l’entreprise…

La notion de “porte-parole” existe mais chaque personne dans une entreprise est à la première ligne…

Note : un exemple “dell hell”

Ensuite comment prendre acte? Ça peut être un blogue. Ça peut aussi être d’établir des ponts avec des bloggueurs dans notre domaine… Ensuite adopter des changement dans les entreprises. Le patron est peut-être plus au centre que en haut…

Quelques commentaires sur la bullshit (et l’intolérance des bloggueurs sur ça). Sur le concept de wirearchy il recommande de suivre le site de la Society for Organizational Learning… Ensuite l’idée des différences entre les générations : les plus jeunes se disent “si je ne sais pas, ce n’est pas grave, je vais trouver la réponse”… ce n’est pas un changement seulement pour les jeunes, c’est un défi par exemple au niveau de la médecine.

L’apprentissage par les jeux est une autre tendance lourde, les filles ont un avantage les garçons sont sur un autre rhytme… par exemple dans un contexte de “jeux” la lecture n’est pas un tâche mais une manière de “gagner”. Autre notion retenue : la surcharge, cet “orage” d’information.

Finalement, le changement de la communication de masse vers une communication individualisée… le marketing direct et relationnel est en train de surgir et de devenir les nouvelles vedettes du monde de la communication.

Réal Jacob, directeur scientifique au CEFRIO sur les questions inter-générationelles et la gestion de la connaissance. 2-3 éléments de défi. Le terreau est propice. C’est la transformation des modèles d’affaires qui est la priorité. Il y a un intérêt commercial.

Quels seraient donc les défis que nous devons affronter? On ne peut pas faire face à ce phénomène seul. Il faut créer des regroupement pour soutenir ces changements. Un défi de travailler en raison.

Le deuxième c’est le défi du changement radical. Sur le terrain, les gens qui ont appris à travailler en silo ne vont pas changer facilement. Il faut approcher cette problématique avec la gestion du changement.

Le troisième défi est celui de la confiance. 30% des nouveaux emplois sont ceux de l’interaction de première ligne. Il faut construire la confiance dans les réseaux socio-informels.

Quatirème défi : La génération précédente est convaincue que la génération suivante va bien finir par se calmer, par “entrer dans le rang”… Ceux qui vont accueillir les jeunes sur le marché du travail devront être empathiques.

Quels sont les changements que vous devrez apprivoiser ?

Avec Martine Gingras, Réal Jacob, Michel Cartier, Jean Lanoix et Sébastien Paquet. Modéré par Michel Cartier.

Les grandes tendances : la mécanique et la sémantique, la participation (les passionés), les immigrants et les natifs, un désir d’anticipation…

Stéphane Couture du LabCMO de l’UQAM, de FACIL et de Koumbit.

Une critique des utopies entendues aujourd’hui… Citant Manuel Castel, il demande qui peut vraiment participer à ce web 2.0?

Est-ce qu’on parle de collaboration libre ou d’esclavage 2.0?

Les trois vagues d’internet, les geeks, les business et les activistes.

Note : À mettre en relief avec les 6 cultures d’internet de Martin Lessard.

Il commence à y avoirs ici des regroupements pour représenter ces mouvements, par exemple maillons.qc.ca un nouveau regroupement qui est encore à définir son mandat.

La politisation n’est pas parralèlle à la polarization… elle traverse les clivages traditionnels.

Y a-t-il des leçons à tirer du mouvement environnementaliste.

Note : par exemple le concept de la programation durable.

Trois métaphores tirés du vocabulaire des environnementalistes : L’environnement, l’écologie, le bien commun.

Il y a une centralisation de la propriété culturelle. Il doit y avoir des espaces communs. Cela doit être protégé.

Note : pourrait-on parler d’une réserve culturelle comme d’une réserve faunique?

Si le sujet vous intéresse vous pouvez suivre le blog de Stéphane.

Un commentaire émis : Un sujet pas du tout abordé aujourd’hui est celui du droit d’auteur dans le contexte de ces sites participatifs.

La démocracie c’est une échelle, pas un concept noir ou blanc.
Il doit y avoir une période de réflexion… Quelques questionnements… Google achète Youtube. Concentration de média… 60% du contenu vidéo en ligne. La politique de Google est celle du web. Définition de BitTorrent. Notion de traffic shaping et des contraintes imposées par les fournisseurs qui promettaient une bande passante illimitée.

L’idée que l’internet est démocratique repose sur l’égalité de l’information. Les compagnies de télécommunications ne traitent pas chaque “packet” de la même manière, selon la source ou le protocole. Il existe de moins en moins de neutralité de réseau.

Est-ce que c’est possible comme idéal? C’est un processus qui est en cours. L’internaute citoyen veut avoir accès à l’information et à la possibilité de faire ses “transactions” de citoyen en-ligne. Il veut le respect de sa vie privée, il veut se protéger de la fraude… C’est un dossier important…