Jeanne Added ///
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La sécheresse d’un set voix/basse y rencontre la puissance ivre des renforts électroniques, et la douceur du chant y côtoie la déchirure de la voix.
En compagnie de Maxime Delpierre (Viva and the Diva, Joakim) et Gilles Olivesi (O.N.J), elle produit son premier album, à sortir cet automne.

Jeanne Added est chanteuse et bassiste.

Elle commence par le violoncelle, le chant lyrique, jazz et bruitiste. Ces chemins parcourus, elle se rassemble autour d’une basse et de chansons minimalistes.

Alors qu’elle s’éloigne quotidiennement du jazz avec son projet solo et son trio post grunge Linnake, elle est nominée aux Victoires du Jazz 2011.

"Quelque part entre Sophie Hunger et Shannon Wright"
Vibration

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Repérée par The D0..., Jeanne Added aime les grands écarts et transforme en or ce qu’elle touche. Son talent éclate vraiment sur ce premier EP " Benzine

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Dates

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Mai
14/05 @ Café de la Danse w/ Lisa Portelli & Laetitia Sheriff
26/05 @L'Escale, Migennes w/ Le Bruit du [sign]

Vidéos

Presse


Rock'n Folk janvier 2012
Jeanne Added aime brouiller les pistes: elle a débuté par le violoncelle mais s'accompagne à la basse, elle a oeuvré dans le jazz avant de passer à un trio post grunge (Linnake).Elle développe depuis deux ans un projet solo dont ce premier EP donne un aperçu saisissant: minimalisme conquérant (avec le renfort ténu d'une guitare et d'un clavier), chansons envoûtantes portée par une voix sobre et inspirée, compositions habiles pour mettre en musique des poèmes d'auteurs tels que James Elroy Flecker, et une adaptation totalement décalée de "Little Red Corvette" de Prince qui donne la pleine mesure de son talent hors norme.

Benzine décembre 2011

Jeanne Added est appelée à aller loin. Très loin. Repérée par The D0 qui en fait sa première partie pour sa tournée d’automne, la jeune femme est à la base une artiste jazz. Cela  l’empêche pas d’être la bassiste du groupe post-grunge Linnake. Jeanne Added aime les grands écarts et transforme en or ce qu’elle touche. Son talent éclate vraiment sur ce premier EP qui débute sur  liebe, un titre en allemand pour basse, voix et nappe monochrome. Dans ce format minimaliste, la jeune femme irradie pourtant. Jeanne Added peut faire penser à une Feist plus  jazz  et plus minimale (Drinking), à une Elizabeth Frazer qui aurait troqué son voile dream pop pour un nouveau mysticisme synthétique (The Ballad of Camden town, I carry your heart). Sur un Little Red Corvette, plus pop avec son gimmick léger de guitare, elle fait toujours des merveilles.  Impressionnant. Denis Zorgniotti


Vibrations décembre 2011

Débuter son EP cinq titres par une simple ligne de basse et une mélodie vocale épurée, chantée en allemand, voilà qui mérite d'être audacieux. Et astucieux également, puisque d'emblée cela donne envie de classer Jeanne Added dans la catégorie des artistes qui n'ont pas froid aux yeux, quelque part entre Sophie Hunger et Shannon Wright. On a déjà vu pire comparaison. Sur un peu moins de vingt minutes, la bassiste-chanteuse réussit à installer un univers hypnotique basé sur des textes de Robert Walser, E.E. Cummings ou Prince, dont elle reprend d'ailleurs le "Lilltre red Corvette". On aime. Catia Bellini

Muziq novembre 2011
Quand Jeanne Added chante en allemand («Liebe», chanson #1), les mots rebondissent sur nos tympans comme des petits cailloux polis à l’émotion vive. En anglais, la langue maternelle de la pop, ils dévoilent leur pouvoir de séduction musicale: jolie moisson de mots-sons qui font sens. (cf. les chansons #2, #3, #4 et #5, eh oui, ce CD ne dure que 18 minutes et 29 secondes et c’est la seule et unique frustration!) Prince me susurre qu’il adore «Little Red Corvette» ainsi resongée. Moi aussi. Si vous avez déjà vu sur scène le tour de chant de Mademoiselle Jeanne (sa voix+sa basse+Gilles Olivesi et son laptop ambianceur), ces moments de grâce phonographiés prolongeront naturellement ceux éprouvés live. Si tel n’est pas le cas, attention au choc, car des cordes vocales de cette jeune femme s’échappent moult sortilèges en formes de fléchettes émotionnelles -The Ballad of Camden Town, en plein coeur! Sur «I carry your heart», le chant zinzin-diaphane de Thomas de Pourquery (Robert Wyatt, sors de ce corps) se love autour de celui de sa little soul sister. On les aime ces deux-là, et on attend déjà sans patience la suite de cet opus addictif.
Fred Goaty

FranpiSunShip novembre 2011
Les disques de la maison Carton sont des petits bijoux soignés qui renvoient à ce que l'on aime trouver dans les disques au delà de la musique : une petite magie fugace de l'objet, un toucher, une histoire... Tout ce que le format numérique peinera toujours à remplacer. Et puis une démarche artistique qui va plus loin que l'enregistrement : une sorte de "dress-code" qui le place, dans une discothèque, en lien ténu avec les autres albums. Après trois sorties coup sur coup, le label prépare avant tout 2012 avec des souscriptions qui sont devenues le nerf de la guerre, mais aussi une forme de démarche militante. Sur tout ça, nous reviendrons très vite ; peut être même demain, si tout va bien !
Plus les années passent, et plus on se dit que les seuls qui n'aiment pas
Jeanne Added sont ceux qui ne la connaissent pas (les pauvres...). Je ne l'ai vu qu'une seule fois sur scène, avec le quartet de Vincent Courtois -de ça aussi, il faut qu'on parle !-, mais à chacun des disques où elle apparait, la magie opère. Il y a cette voix-instrument, d'abord, qui semble taillée pour affronter tous les registres et se les accaparer, et puis une présence tellurique qui se cache derrière une finesse débordante...
Du superbe
Yes is a Pleasant Country en trio jusqu'à cet EP de 5 titres dans sa pochette de carton, l'année de Jeanne fut à nouveau bien remplie et se boucle avec la fraîcheur impromptue d'un poème d'e.e Cummings, dont le travail syntaxique convient parfaitement à son phrasé précis. On retrouve en effet le poète parmi d'autres (Abraham Cowley, Robert Walser... toujours dans la langue d'origine) au milieu de cet album très personnel où sa voix presque nue se pose sur la sécheresse de sa basse. A ses côtés, on retrouve Maxime Delpierre à la guitare et aux claviers qui créé une atmosphère ouatée et alcaline pour donner du relief à la voix, et Thomas de Pourquery qui vient rendre visite à un texte de Cummings, justement.
On ne saura jamais classer la musique de Jeanne Added, et c'est tant mieux pour elle. C'est même ce qui fait tout le charme de son univers. L'album commence par cette basse rocailleuse qui accompagne le texte en allemand de "Liebe" ; tout ceci est à fleur de peau, fragile parfois, mais renoue les fils de ses précédents albums en compagnie d'autres. Rock, Pop, Jazz sous-jacent... Jusque dans "Little Red Corvette", la reprise de Prince, les territoires sont inconnus et les limites évanescentes.
Très vite, on pense à Canterbury et à Wyatt. Un Canterbury qui aurait voyagé et se serait acoquiné au punk avant de retourner dans l'éther de "Camden Town" ou de "I Carry Your Heart", ravi d'avoir fait ce beau voyage en si bonne compagnie... On espère entendre Jeanne Added avec cette formule dans un format plus long. Mais cet EP mérite de faire un Carton !
Franpi Barriaux


Citizen Jazz novembre 2011

Sans micro, sans ampli, sans scène, Jeanne Added, qui s’accompagne à la basse, a le pouvoir de créer, en moins d’une phrase, une écoute et une concentration exceptionnelles chez son auditoire. Comme si la densité et la nudité de sa voix exigeaient en retour, naturellement, une attention parfaite. Elle chante, et c’est tout le silence autour d’elle qui se met à chanter. Raphaëlle T.


Jazz Magazine février 2011

« Imaginez un peu. Les lumières s’éteignent. Elle descend le raide escalier en bois qui la mène jusqu’au sol-scène. Nous voilà réunis en arc de cercle autour de la little big woman à souliers poulbot et mèche qu’on jurerait rebelle. Sûre d’elle et comme intimidée. Ou l'inverse. Le sourire vermillon fait tout passer, tension gommée. Alors voilà, Jeanne Added chante en s’accompagent à la guitare basse électro-acoustique (oui, c’est bien ça je crois). Elle adapte des textes (bien) choisis. En anglais, en allemand, en français. Mais elle ne chante qu’une seule langue : la sienne. Son timbre et son phrasé laissent pantois. (D’admiration, cela va de soi.) Sa justesse et sa musicalité aussi. Elle chante du Prince, un artiste en tous sens à sa taille : Forever In My Life et Little Red Corvette. (Tiens donc, la première fut aussi réinventée par Sandra Nkaké lundi dernier au Comedy Club, la seconde un dimanche de janvier – le 30 – par Meshell Ndegeocello à La Machine du Moulin Rouge. Décidément…)
Jeanne Added nous le confirme : un disque est en préparation, qui sera l’événement de cette fin d’année, c’est tout vu. On parie ? (Maxime Delpierre est à ses côtés pour l’aider : bien ça.) Jeanne Added au Théâtre du Plateau, c’était un tour de chant comme on devrait en rêver plus souvent, joliment scénarisé, sans temps mort ni poses factices. Ah, au fait, qu’elle chante du Prince, du Nirvana ou qu’elle mette en voix du beau texte, elle est, elle respire jazz, sans cesse. Elle fait honneur à cette musique qui n'est jamais aussi excitante que quand elle surgit là où on ne l'attend pas. Jeanne Added, une authentique sophisticated lady aux allures trompeuses.»
Noadya Arnoux

The Telegraph
mars 2011
«The solo set which followed from French singer and bass guitarist Jeanne Added was in no territory that I’m familiar with. She takes lyrics from all kinds of sources — Robert Walser, e.e. cummings, W.B Yeats - and makes from them songs of strange, bare simplicity. Often they consist of no more than a pulsing deep guitar note with a guileless melody above, but she fills the melody with such inconsolable anguish that these simple things become exotic. It was uncomfortable, sometimes faintly embarrassing, and yet totally riveting. » Ivan Hewett

Jazzwise
mars 2011
«Unsetting and accessible, animalistic and tender, acidic and melodious.» Selwin Harris

Ptilou’s blog
«Tout en haut du plateau, sur les hauteurs des Buttes Chaumont (19ème ardt), il y a un pti endroit underground et sympa à découvrir. Un sorte d’atelier avec bar et grignotage et offrant une grande proximité avec les artistes qui s’y produisent : L’atelier du Plateau.
Dans le cadre du Brain Festival et en y contribuant avec son cachet, Jeanne Added s’y produisait en solo en ce 11 février 2011.
C’est indéniablement une chanteuse et une musicienne à multiples facettes et à géométrie variable :.
Au sein du groupe Linnake, elle intervient davantage comme une chanteuse Rock dans un combo musclé et énergique aux accents quasi punk. Elle est aussi convaincante dans ce registre binaire que dans l’univers Jazz.
Et en prestation solo, elle se présente sobrement avec une simple basse acoustique et en tant que chanteuse-diseuse illustrant et mettant en musique des poèmes : Louis René Des Forêts, James Elroy Flecker, ou adaptant avec délicatesse un répertoire choisi : Robert Wyatt, Kurt Cobain…
De l’énergie, de la délicatesse, de la poésie, de l’éclectisme. J’ai particulièrement goûté le “sea song” de Wyatt superbement envoyé avec une grande sensibilité : il fallait l’oser !
Peu d’effets sur sa basse acoustique (un peu d’octaver micro POG d’Electro harmonix sur certains passages ) et parfois quelques boucles d’accompagnement dispatchées depuis la console son, ou envoyées à la volée depuis un splendide minicassette vintage au son LowFi très analogique et très granuleux.
Par certains moments, la tonalité de sa voix et son approche musicale me rappellent un peu Annette Peacock. Elle chante tour à tour en anglais, en français, en allemand. Bref une artiste sans concession et une personnalité rare, mixant avec détermination, mélancolie, lyrisme et poésie. A découvrir absolument.»


Jazz Magazine
«Jeanne Added est toujours stupéfiante par sa façon d’allier décontraction, voire apparent détachement, et intensité maximale, avec une technique vocale qui semble se refuser à paraître, vagabondant entre murmure, la vocalise et le chant articulé, avec une présence qui dramatise l’exercice scènique comme en banalisant son espace par des attitudes d’une grande quotidienneté. A cappella ou parfois accompagnés d’un ostinato de basse plus ou moins minimalistes, sont ainsi mis à nus Schubert, Prince, Purcell et des poètes élizabéthains. Ils nous deviennent soudain tout proches.»
Franck Bergerot

« On traverse avec elle des sentiments telluriques, lyriques, comme en compagnie d'une griotte.»
Matthieu Malgrange, janvier 2009, Atelier du Plateau.

Jazz magasine
«Jeanne Added a un timbre qu'on reconnaît très vite, même à l'aveugle, qualité assez rare de nos jours, et pour le qualifier (entreprise risquée et délicate), je dirais qu'il réunit l'expression d'une plainte, d'une douleur, qui laisse entendre dans le temps même de son énoncé la force, voire la joie, de parvenir à se dire. Comme si l'aveu d'une émotion se doublait en permanence de la jouissance de parvenir à la formuler.» Philippe Méziat



English

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jeanne added is a singer and a bass player, her minimalistic yet fearless songs are made of dry voice and basse, sometimes slightly overpowered by keyboards.
"somewhere between sophie hunger and shannon wright" (vibrations).
spotted by the dø, she opened their last tour, in autumn 2011, and produced her first EP (album to be released in 2012) with maxime delpierre (viva and the diva, joakim) and gilles olivesi (O.N.J.). she's also part of linnake, post grunge trio whose EP was released on carton records.
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jeanne added
voix, basse

© photo / victor didlo

EP #1 octobre 2011
Disponible dans Le Shop ou en téléchargement/download sur itunes
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