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L’Association Droit Au Logement (DAL) a été créée en 1990, par des familles mal-logées ou sans-logis et des militants associatifs de quartier, dans le 20ème arrondissement de Paris. Elle est née à la suite du campement durant quatre mois de 48 ménages, essentiellement des familles avec enfants, expulsées en mai 1990 de deux immeubles squattés. L’action des expulsés et le campement avaient alors entraîné un large soutien de la part de la population du quartier, des associations, des syndicats et des partis politiques de gauche et d’extrême gauche. Après quelques jours de forte mobilisation médiatique, le gouvernement avait nommé un médiateur afin de résoudre ce conflit autrement que par la force. Après quatre mois de campement et de manifestations, les familles ont été relogées.

1990 – 2010 20 Ans de lutte

L’Association «Droit Au Logement» (DAL) a été créée en 1990, par des familles mal-logées ou sans-logis et des militants associatifs de quartier, dans le 20ème arrondissement de Paris. Elle est née à la suite du campement durant quatre mois de 48 ménages, essentiellement des familles avec enfants, expulsées en mai 1990 de deux immeubles squattés. L’action des expulsés et le campement avaient alors entraîné un large soutien de la part de la population du quartier, des associations, des syndicats et des partis politiques de gauche et d’extrême gauche. Après quelques jours de forte mobilisation médiatique, le gouvernement avait nommé un médiateur afin de résoudre ce conflit autrement que par la force.

Après quatre mois de campement et de manifestations, les familles ont été relogées. A cette action fondatrice succèderont des centaines d’autres actions collectives de mal-logés et sans-logis (manifestations, campements, occupations, auto-réquisitions de logements vides…) à Paris, en banlieue puis en province, organisées au sein de l’Association Droit Au Logement, et des centaines d’actions en justice pour défendre les droits des exclus du logement. A côté des luttes à Paris et dans ses environs, une trentaine de comités sont nés dans d’autres villes de France. Regroupés en coordination, ils se sont fédérés en 1998, autour d’une charte, au sein de la Fédération des comités Droit Au Logement.

Certaines actions, plus spectaculaires et médiatisées (comme l’occupation de la rue du Dragon, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris, en 1994), contribuent de façon visible à nourrir le débat politique, à susciter la mise en place de dispositifs d’urgence et de projets de loi, provoquant des prises de position au plus haut niveau de l’Etat. De nombreuses personnalités (l’Abbé Pierre, Monseigneur Gaillot, le Professeur Schwartzenberg, le Professeur Jacquard…), des artistes, des intellectuels s’impliquent sur le terrain. Des soutiens tels qu’Emmaüs, Médecins du Monde, la Ligue des Droits de l’Homme, les syndicats SUD, et les associations du mouvement social favorisent également la réussite et l’essor de l’Association. L’action du DAL s’est concrétisée depuis 1990 par le relogement de milliers de familles en situation d’exclusion par le logement, des améliorations législatives, une meilleure prise en compte de l’exclusion par le logement dans les politiques publiques et de la crise du logement dans l’opinion.

La démarche collective du DAL :

L’action collective est indispensable pour établir un rapport de force favorable aux exclus du logement. Elle doit demeurer non violente et ne doit pas mettre en danger les familles de l’Association. Le DAL mène un combat en toute indépendance. Les possibilités de réussites sont néanmoins liées à la mise en place d’un réseau de soutien avec le plus grand nombre de personnalités et d’organisations syndicales, associatives, religieuses ou politique en dehors de celles prônant la xénophobie et la ségrégation.

Les objectifs du DAL :

  • Unir et organiser les familles et les individus, mal-logés ou concernés par le problème du logement, pour la défense du droit à logement décent pour tous.
  • Exiger l’arrêt des expulsions sans relogement,
  • Exiger le relogement décent et adapté de toute famille et personne mal-logée ou sans-logis,
  • Exiger l’application de la loi de réquisition sur les immeubles et logements vacants appartenant aux collectivités locales, à des administrations, à l’état, à des
  • banques, à des compagnies d’assurance, à de gros propriétaires, à des professionnels de l’immobilier.
  • Plus généralement initier et organiser le soutien, l’information, la promotion d’action ayant pour but de remédier au problème des mal-logés et sans-logis, notamment par des propositions visant à améliorer la législation sur le logement.

Comment nous soutenir ?

En devenant militant bénévole de notre Association. Vous souhaitez vous engager dans une association qui privilégie les actions de terrain ? N’hésitez pas à nous rejoindre en prenant contact avec le Comité DAL le plus proche de chez vous. Nous avons besoin de tous. A côté des luttes à Paris et dans ses environs, une trentaine de comités sont nés dans d’autres villes de France. Regroupés en coordination, ils se sont fédérés en 1998 au sein de la Fédération des comités Droit Au Logement.
Prenez contact avec le Comité DAL le plus proche [(Voir : contacter le DAL)->comites-dal-et-associations.html]. S’il n’y a pas de Comité DAL dans votre département ou région, prenez contact avec la .
Vous adhérez à notre Charte->charte-du-dal et vous souhaitez vous mobiliser pour constituer un Comité DAL dans votre Région ?
Vous pouvez nous contacter ici :
Fédération Droit Au Logement
29 avenue Ledru-Rollin – 75012 Paris.
Téléphone : 01.40.27.92.98 – Fax : 01.42.97.40.18.

2. Comment adhérer à l’Association « Droit Au Logement » et constituer un dossier ?

Rappelez-vous que l’Association n’attribue pas de logement. Nous organisons ensemble les actions collectives qui ouvrent à la reconnaissance du droit au logement et à votre relogement !

1- Prenez contact avec le Comité DAL le plus proche . S’il n’y a pas de Comité DAL dans votre département ou région, prenez contact avec la Fédération DAL

2- Présentez-vous à une permanence avec les documents suivants (originaux ou photocopies).

Nous vous aiderons dans la constitution de votre dossier.

Carte d’identité ou titre de séjour de Monsieur et Madame
Livret de Famille
Demande de logement HLM
Trois dernières fiches de paye de Monsieur et Madame, ou relevé de retraite, ou d’Assedic ou de RSA
Deux derniers certificats d’imposition ou de non-imposition
Dernière notification de la CAF (allocations familiales et autres). Justificatif en cas de non paiement de l’allocation logement.
Bail ou contrat de location ou dernière quittance EDF
Trois dernières quittances de loyer
Certificats de scolarisation de tous les enfants en âge scolaire
Attestation de Sécurité Sociale

En complément :

Pour les expulsés, toutes pièces juridiques concernant l’expulsion
Pour les sans-domiciles, attestation d’hébergement ou note d’hôtel
Pour les habitants d’habitat insalubre, arrêté d’insalubrité ou péril ou rapport du Service d’Hygiène.
Pour les adultes ou les enfants ayant des problèmes de santé, apporter certificats médicaux et carnets de santé.
Pour les procédures DALO, lettre de la commission de médiation.

Vous adhérez à l’Association une fois votre dossier complet.
La cotisation annuelle est fixée par le Comité DAL.
A Paris, elle est de 20 euros ; certains comités l’ont fixée à 10 euros.

Mobiliser ou réquisitionner 100 000 logements vacants

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5,524 signatures

Mobiliser ou réquisitionner 100 000 logements vacants

Premiers signataires :
Albert Jacquard, Mrg Gaillot, Josiane Balasko, Christophe Alévêque, Guy Bedos, Miguel Benasayag, Jacques Bonnaffé, Florence Cestac, Alfred Circus, Coco, Alexandre Coutelis, Didier Daeninckx, Annie Ernaux, Thomas Fersen, Alain Lipietz, Daniel Mermet, Miss Tic, François Morel, Michel Onfray, Olivier Pont, Didier Porte, Olivier Poubelle, Sansévérino, Siné, Catherine Sinet, Bruno Solo,Romane Bohringer, Yvan Le Bolloc'h, Thibaut Soulcié, Gerard Mordillat ….

150 000 : Le nombre de sans logis ne cesse d'augmenter, à mesure que la crise du logement se durcit, les expulsions se poursuivent, les dispositifs d'hébergement d'urgence s'engorgent et montrent leur limite. Désormais des femmes, des enfants, des mineurs, des handicapés, des vieillards, des jeunes, des réfugiés, des sinistrés …  vivent dans la rue, dans des abris de fortune, alternant parfois avec des hébergements temporaires et éloignés. Les filets de la protection sociale se relâchent dangereusement, remplacés trop souvent par ceux de la répression.

48 ans est l'âge de décès moyen des sans abris dans notre pays. 80 ans est l'espérance de vie moyenne de la population. Plus de 200 sans abris sont morts, depuis le début de l’année, et la grande majorité dans la rue.

Etre mis et laissé dans la rue est donc une condamnation à la peine capitale doublée d'une lente et cruelle descente aux enfers : on perd son emploi, sa famille, ses amis, le respect d’autrui et de soi, sa santé. La déchéance morale précède la déchéance physique, et une lente agonie  ... Tout le monde l’a compris parmi ceux qui consacrent l’essentiel de leur revenu au loyer ou à leur traite .
Nous avons aboli la peine de mort en 1981, il faut abolir ce châtiment, définitivement !

Non seulement c'est un devoir moral, mais c'est aussi la loi : Le Conseil d'État l'a rappelé en février dernier, la “violation du Droit à l'hébergement”, est “une atteinte à la dignité humaine”.
La mise en œuvre de la Loi sur le Droit Au logement Opposable  - loi DALO - est aussi bafouée. Le nombre de ménages  reconnus prioritaires en attente de leur relogement par l’État est en hausse constante, et touche 50 000 ménages. Là encore il s’agit de personnes et de ménages vulnérables, contraints de vivre dans des taudis, sous la menace d’une expulsion ou d’une fin d’hébergement, et donc du pire.

Dès lors, l'État au plus haut niveau doit mettre en œuvre les moyens de sortir de cette crise, avant qu’elle ne se transforme en désastre humanitaire et politique. Il n’est pas acceptable que l’on nous resserve au plus fort de l‘hiver l’ouverture de gymnases et autres stations de métro, d’igloos …

Jamais notre pays n'a compté autant de logements vacants : 2,39 millions en 2011 selon l’INSEE1. Il y a pléthore de locaux et logements désaffectés appartenant à l’État, à des entreprises, à des HLM...

Récemment l’assemblée nationale a adopté deux amendements facilitant la mise en œuvre de la loi de réquisition. Encore une loi à appliquer !

Mobiliser ou réquisitionner temporairement et à faible coût  100 000 logements vacants, c’est sortir de la rue et de la grande précarité 300 000 personnes, de quoi nous redonner espoir et confiance.
Avec les mouvements sociaux du logement, nous demandons au Président et au Premier Ministre de donner l’impulsion nécessaire à cette entreprise, en urgence, il n’y a plus de temps à perdre !

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