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Vite Dit Les "vite dit" sont tous les contenus des médias français et étrangers qui nous semblent dignes d’être signalés. Si nécessaire, ils feront l'objet d'un traitement approfondi dans nos articles payants. La page des "vite dit" a pour fonction de donner aux non-abonnés une impression des centres d’intérêt du site. La page des "vite dit" est très fréquemment actualisée au cours de la journée.
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Plier/déplier 15h24 suivi
Chavez : une icône entre Evita Peron et Che Guevara
Par Gilles Klein le 07/03/2013

Chavez va-t-il devenir une icône comme Evita Peron ou Che Guevara ? se demande Ouest France, tandis que la presse internationale essaie aussi de prendre du recul face au phénomène. Le Guardian britannique souligne ses contradictions, et l'argentin Pagina 12 estime, lui, que Chavez démasquait les contradictions des démocraties. Petite sélection (arbitraire) dans la presse internationale.

 

"Son irruption sur la scène internationale, à la fin 1998, fut tout de suite remarquée. Après un putsch manqué quelques années plus tôt, un lieutenant-colonel prenait, par les urnes, le pouvoir au Venezuela. Son ambition ? Renverser le régime libéral et ses partis corrompus et refonder le socialisme au XXIe siècle. Son modèle ? Simon Bolivar, le héros de tout un continent au XIXe siècle. Le Libertador et le fédérateur. Un dictateur, aussi", analyse l'éditorial à la Une de Ouest France ce jeudi.

Ouest France conclut ainsi "Au fond, il y avait chez lui plus de péronisme que de marxisme. La mort prématurée de Chavez n'effacera pas les dérives de son régime, mais pourrait rapidement faire de lui une icône. Quelque part entre Evita Peron et Che Guevara."

Des analyses qui fleurissent aussi un peu partout dans la presse internationale. Les commentateurs oscillent toujours entre les différentes facettes de Chavez.

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"Chez lui comme à l'étranger, il suscitait aussi bien l'adoration que la révulsion, une polarisation qui aveuglait les deux camps", note le Guardian.

"La réalité était plus complexe et fascinante. Chávez était un personnage hybride, un démocrate et un autocrate, un progressiste et une brute. (...) Il a développé un culte de la personnalité, muselé les médias privés et pris le contrôle direct des forces armées, du législatif, du judiciaire et de PDVSA, la compagnie pétrolière nationale. Il fermait les yeux sur la présence de camps de la guérilla des Farc près de la frontière avec la Colombie et considérait comme des frères Mugabe, Kadhafi et autres El-Assad".

"Après avoir empoché pendant dix ans des revenus pétroliers sans précédent, d'un montant de 1 000 milliards de dollars, le Venezuela tombe en morceaux. Les routes sont crevassées, les ponts s'effondrent et les raffineries explosent. Le réseau électrique, asthmatique, enchaîne les coupures de courant. Les hôpitaux publics sont rongés par l'humidité et dans les prisons d'une saleté répugnante la barbarie règne".

"Il n'en reste pas moins que Chávez était vénéré par des millions de ses concitoyens(...) Il a remporté des élections libres (dont la transparence laissait parfois à désirer), dépensé sans compter pour financer des établissements de santé, des programmes d'alphabétisation et d'aide sociale".

Comme le remarque le quotidien argentin de gauche Pagina 12 signalé et traduit par Courrier International, Chavez souvent critiqué a aussi montré les contradictions des démocraties occidentales. "Que vont-ils faire, maintenant que leur plus grand adversaire a passé l'arme à gauche ? L'Occident a perdu un paladin inimitable, un ennemi sans égal qui, au cours des années passées à la tête du Venezuela, a mis à nu toutes les hypocrisies qui permettent aux démocraties occidentales d'asseoir leur légitimité. Diabolisé par la presse, ridiculisé jusqu'à tourner en ridicule ceux qui se moquaient de lui, Hugo Chávez était le miroir inversé à partir duquel les âmes bien pensantes des pays occidentaux construisaient leur propre image de démocrates honnêtes. Le président vénézuélien, décédé le 5 mars 2013, était le scélérat de l'histoire car il avait offert l'asile au leader de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi, peu avant sa mort".

De plus, ajoute Pagina 12, Chavez était critiqué pour ses relations avec le président iranien alors que les démocraties, elles, laissent leurs compagnies pétrolières commercer avec l'Iran. "Et pourtant, ceux qui avaient passé des décennies à négocier des accords pétroliers avec le colonel haut en couleurs étaient aussi ceux qui critiquaient Chávez. Même chose avec l'Iran : à chaque fois que le dirigeant vénézuélien recevait le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, les colonnes de la presse occidentale et les chroniqueurs télé s'en prenaient violemment à Chávez. Pendant ce temps, les compagnies pétrolières des pays de ces journalistes étaient installées à l'étranger pour exploiter les puits pétroliers iraniens. Deux poids, deux mesures. Les condamnations étaient à sens unique".

Mal soigné pour des raisons politiques ?

Le journal conservateur espagnol ABC qui a souvent écrit sur Chavez de son vivant estime que des raisons politiques ont poussé le président vénézuélien à se faire soigner à Cuba, au lieu de le faire en Russie, où ses chances de survie auraient été meilleures."Le grand ego d'Hugo Chávez a sans doute été son principal ennemi dans sa lutte contre le cancer. Alors qu'il aurait pu être traité convenablement quand sa maladie a été détectée, début 2011, il a préféré donner l'image de quelqu'un qui avait plein pouvoir sur sa révolution", avance ABC.

"Pendant plusieurs mois, le président avait eu dans son agenda la possibilité d'un voyage à Moscou (...) Au dernier moment, il a refusé. Il a toujours préféré des solutions partielles à Cuba, en raison de sa proximité géographique, qui permettait des absences plus courtes de Caracas, et dans l'espoir que le régime cubain ne laisserait filtrer aucune information" croit enfin savoir ABC.


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Plier/déplier 13h46 lu
Mauritanie / drogue : attaqué, Mamère se rétracte
Par Gilles Klein le 07/03/2013

Mamère contre la Mauritanie : deuxième manche au tribunal, à Paris. En effet, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a porté plainte en diffamation contre le député Vert français Noël Mamère qui l'a accusé à plusieurs reprises d'être le "parrain d'un trafic de drogue". Mamère fait finalement machine arrière.

Au nom du président de la République de Mauritanie, Eric Diamantis et Jemal Ould Mohamed, avocats d'un cabinet parisien, assignent Noël Mamère devant la justice française pour diffamation.

Le 21 janvier, au cours d'un débat auquel il participait sur Arte dans l'émission « 28 minutes », Mamère avait déclaré: "Est-ce que vous imaginez que les djihadistes vont disparaître et qu'ils ne vont pas se réfugier en Mauritanie, où il y a un président qui est le parrain d'un trafic de drogue ?"

L'affaire a un large écho en Mauritanie. Le 29 janvier, Sidi Nemine, conseiller du directeur Général de la Télévision de Mauritanie chargé de l'Information lance une violente diatribe contre Mamère qu'il traite d''imposteur. "Ce n’est pas la première fois que Noël Mamère dit n’importe quoi, mais on ne peut s’empêcher encore une fois de se gausser. (...) Lors de l’éclatement de l’affaire Khalifa, Mamère avait qualifié le pouvoir algérien de ‘’mafieux’’ et le président Bouteflika de marionnette aux mains des généraux de l’armée populaire; lui dont l’équipe locale de rugby était entièrement sponsorisée par l’homme d’affaire algérien, objet du scandale. Aujourd’hui Mamère l’imposteur et l’injurieux s’attaque à la Mauritanie et à son président par des propos sans fondement qui nécessitent impérativement le culot de Mamère pour oser les tenir".

 

Le 10 février, Mamère récidive dans un entretien accordé à un journaliste du site Mauriweb . "Je vous confirme les propos que j’ai tenus concernant le président de la Mauritanie, qui ne font que confirmer ce qui est de notoriété publique". Le site ajoute que le député français "cite les relations troubles du président Mohamed Ould Abdelaziz notamment au travers de la grâce présidentielle accordée à Eric Walter Amégan, célèbre trafiquant de drogue, extradé en 2009 par le Sénégal, en Mauritanie".

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Suite à cela l'opposition mauritanienne invite le président à s'expliquer et la polémique enfle. D'un coup, surprise, Mamère fait volte-face et dit regretter ses propos : "ma parole libre et spontanée est déjà abusivement instrumentalisée dans une série de manipulations économico-politiques et tribales qui déstabilisent un pays et un peuple que je respecte dans une région accumulant des crises tragiques".

En effet, dans ce communiqué repris en Mauritanie, Mamère, visiblement embarrassé, fait machine arrière : "Je tiens à préciser que mon propos télévisuel - tenu lors de l'émission «28 minutes» du 21 janvier 2013 - n'avait pas vocation à stigmatiser le président mauritanien dans sa personne ni lui faire porter la responsabilité des trafics de drogue ou d'influences qui gangrènent la Françafrique au sens plus large (...) autrement dit : lors de mon intervention sur Arte, j'ai évoqué le président mauritanien, sans doute abusivement. Comme j'aurais pu dire «tchadien», «malien» ou «algérien»...etc. Tant je ne visais pas l'homme lui-même mais plutôt les dysfonctionnements des appareils judiciaires - y compris chez nous en Europe - qui laissent parfois échapper de gros poissons mafieux".


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Plier/déplier 11h34 lu
Chavez : marée rouge sur la presse internationale
Par Gilles Klein le 07/03/2013

Au delà des critiques ou des louanges, la spectaculaire ferveur populaire confère à Chavez une légitimité médiatique qui s'impose à la presse internationale. Elle lui consacre ses Unes pour la deuxième journée consécutive. Chavez est-il devenu une sorte de people, un phénomène, un mythe ?

Une toute rouge pour Diario de Noticias (Portugal). Haut de la photo de Une découpée pour former le mot "Marée rouge" pour Pagina 12 (Argentine)

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Dépliées, la Une et la dernière page de 2001 (Venezuela) forment un poster montrant la foule entourant le cercueil

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"Une mer de tristesse" "Hugo Chavez, un leader unique et irremplacable" (Venezuela)

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République Dominicaine, Uruguay

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Italie, Brésil

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Grande Bretagne, Espagne

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USA

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Colombie, Honduras

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