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Web 2.0 : mythe et ralit

Rpondez cet article.

Le Web 2.0 reprsente une avance dans l'utilisation des technologies sur le Web. Essayons de dmler la ralit des mythes qui accompagnent le dernier sujet la mode.

Eric van der Vlist, Dyomedea (vdv@dyomedea.com).
vendredi 2 dcembre 2005

Table des matires

Note

Dfinition

Volet technique

Applications de bureau

Volet social

L'autre dfinition

cueils techniques

cueils ergonomiques

Dveloppement

Modle conomique

L're du data lock in

Mais encore?

Rfrences

Sur le web

Et sur XMLfr

Note

J'ai utilis une version prliminaire de cet article comme trame de mon intervention du 1er dcembre 2005 sparklingPoint.

La version qui est publie ici a t trs largement enrichie, dans un esprit trs  Web 2.0 , des commentaires recueillis l'issue de cette prsentation ainsi que de ceux exprims par l'quipe de rdaction de XMLfr.

Cette intervention a t complte, le 30 novembre 2006, par une seconde intervention sparklingPoint qui a donn lieu un article intitul  Web 2.0 : risques et perspectives .

Dfinition

La premire difficult lorsque l'on s'intresse au Web 2.0 est de cerner son contour.

S'il est facile de dire si une application ou un document est XML (il faut et il suffit pour cela qu'il soit conforme la recommandation XML 1.0 ou 1.1), il est beaucoup plus difficile de dire si une page web est Web 2.0.

Le Web 2.0 n'est pas un standard mais plutt une srie de principes d'utilisation de technologies existantes. Il est ce titre comparable REST (Representational State Transfer) qui est galement une srie de principes d'utilisation de technologies existantes.

Mais, me direz-vous, il est facile de dire si une application est conforme REST, pourquoi n'en est-il pas de mme du Web 2.0?

REST est un concept clairement dfini dans un document unique, la thse de son inventeur, Roy Fielding, qui en dcrit prcisment les principes.

Le Web 2.0 est au contraire un concept flou qui regroupe un certain nombre de tendances et chacun semble en avoir sa propre dfinition comme on peut le constater devant la foison d'articles dcrivant  ce qu'est le Web 2.0 .

Si, pour fixer les ides, il nous faut nous dfinir le Web 2.0, je retiendrai deux dfinitions.

La premire est celle de Wikipdia :

"Web 2.0 est un terme souvent utilis pour dsigner ce qui est peru comme une transition importante du World Wide Web, passant d'une collection de sites web une plateforme informatique part entire, fournissant des applications web aux utilisateurs. Les dfenseurs de ce point de vue soutiennent que les services du Web 2.0 remplaceront progressivement les applications de bureau traditionnelles."

Wikipdia nous renseigne galement sur l'origine du terme :

"Le terme a t invent par Dale Dougherty de la socit O'Reilly_Media lors d'un brainstorming avec Craig Cline de MediaLive pour dvelopper des ides pour une confrence conjointe. Il a suggr que le Web tait dans une priode de renaissance, avec un changement de rgles et une volution des business model."

Avant de poursuivre avec des exemples illustrant la diffrence entre  Web 1.0  et Web 2.0 :

"DoubleClick, c'tait le Web 1.0 ; Google AdSense, c'est le Web 2.0. Ofoto, c'tait le Web 1.0 ; Flickr, c'est le Web 2.0."

Google qui a lanc AdSense en 2003 faisait donc du Web 2.0 sans le savoir avant que le terme ne soit invent en aot 2004!

Volet technique

Une des caractristiques du Web 2.0 est d'tre accessible toutes les versions relativement rcentes des navigateurs actuels, ce qui faisait dire Mike Shaver dans sa prsentation d'ouverture de XTech 2005 que "le Web 2.0 n'est pas un  big bang  mais une succession de  small bangs " .

Brid par le parc de navigateurs installs, le Web 2.0 s'appuie donc sur des technologies que l'on peut qualifier sans risques de  mres  :

  1. HTML (ou XHTML se faisant passer pour du HTML puisque Internet Explorer n'accepte pas de documents XHTML se dclarant comme tels) dont la dernire version date de dcembre 1999.
  2. Un sous ensemble de CSS 2.0 support par Internet Explorer (la recommandation CSS 2.0 a t publie en mai 1998).
  3. Javascript (introduit par Netscape dans son navigateur en 1995).
  4. XML (recommandation publie en 1998).
  5. Syndication Atom ou RSS (RSS a t cr par Netscape en 1999).
  6. Protocole HTTP (la dernire version de HTTP a t publie en 1999).
  7. Identifiants universels URI (publis en 1998)
  8. REST (thse publie en 2000)
  9. Services web (les premires API XML-RPC pour Javascript ont t publies en 2000).

L'utilisation de XML sur HTTP en mode asynchrone en Javascript s'est vu dcerner le nom de  Ajax .

Le Web 2.0 est donc l'appropriation par les dveloppeurs web de technologies ges de cinq dix ans pour apporter une ergonomie diffrente leurs utilisateurs : si c'est une rvolution, c'est une rvolution dans l'utilisation des technologies et non une rvolution des technologies elles-mmes.

Applications de bureau

Ces technologies dj anciennes peuvent-elles vraiment permettre de remplacer les applications de bureau? Peut-on imaginer de replacer MS Office par une application Javascript s'excutant dans un navigateur?

A niveau de fonctionnalits quivalent, cela semble peu probable, mais les utilisateurs utilisent ils vraiment ces fonctionnalits?

On voque souvent la rgle des 80/20 selon laquelle 80% des fonctionnalits d'une application consommeraient 20% des ressources de dveloppement et une application  raisonnable  devrait donner la priorit ces 80% de fonctionnalits.

En ce qui concerne les applications bureautiques, il y a bien longtemps que nous avons dpass ce point pour inventer une nouvelle rgle des 80/20 : 80% des utilisateurs utilisent moins de 20% des fonctionnalits.

Une application Web 2.0 qui applique la  vraie  rgle des 80/20 en ciblant une population ou une utilisation particulire constitue une concurrence srieuse pour les applications de bureau tout en restant la porte des technologies actuelles.

C'est le cas d'applications comme Google Maps ou des applications de saisie de texte wysiwyg que l'on voit se dvelopper sur le Web.

A cela s'ajoute l' attrait des applications grant le stockage de nos donnes comme c'est le cas de Gmail, Flickr, del.icio.us ou autres LinkedIn : ces applications dchargent les utilisateurs de l'administration technique de leurs donnes et permettent un accs en mode nomade partir de n'importe quel poste de travail.

Ce qui est vu aujourd'hui comme un avantage dterminant pour la gestion des courriels, photos, signets ou carnet d'adresse pourrait bien tre vu demain comme un avantage tout aussi dterminant pour la gestion des documents bureautiques, ce qui condamnerait de fait l'utilisation des applications bureautiques telles que nous les connaissons aujourd'hui.

Volet social

Si la version franaise de la dfinition de Wikipdia a le mrite d'tre concise, elle a l'inconvnient d'tre un peu ancienne et d'ignorer le volet social du Web 2.0, dvelopp par Tim O'Reilly lors de la deuxime confrence Web 2.0 en octobre 2005.

Compltant les exemples de sites ou concepts Web 1.0 / Web 2.0, la version anglaise donne les exemples suivants :

  1. Britannica Online (Web 1.0) / Wikipedia (Web 2.0),
  2. sites personnels (Web 1.0) / blogging (Web 2.0),
  3. content management systems (Web 1.0) / wikis, (Web 2.0)
  4. directories (taxonomy) (Web 1.0) / tagging ("folksonomy") (Web 2.0)

Ces exemples sont intressant dans la mesure o Wikipdia, les blogs, les wikis ou les systmes de  tagging  utilisent gnralement trs peu des technologies cites comme tant celles du Web 2.0.

Ils illustrent ce que Paul Graham n'hsite pas appeler le principe de  dmocratie  du Web 2.0.

Ce principe de dmocratie n'est rien d'autre que la reconnaissance du fait que le rseau Internet tirera tout son potentiel du rseau humain form par ses utilisateurs. Au rseau technique doit donc se superposer un rseau humain et ce rseau humain doit participer l'laboration de son contenu.

Ce n'est pas non plus une dcouverte puisqu'en 2000 Edd Dumbill lanait dj WriteTheWeb, un site d'information destin encourager un web accessible en lecture et criture qui remarquait que "le courant s'inversait" et que le web n'tait plus sens unique.

Cet effet rseau tait galement le fil conducteur de la sance plnire d'ouverture de Tim O'Reilly la confrence OSCON 2004, un an avant de devenir le volet social du Web 2.0.

L'autre dfinition

Avec un volet technique et un volet social, le Web 2.0 ne risque t-il pas d'apparatre quelque peu dpareill et de ressembler un rassemblement htroclite de nouveauts?

Si ces deux volets avaient t introduits dans l'ordre inverse, on pourrait voir dans le volet technique une consquence du volet social, le caractre collaboratif des applications Web 2.0 justifiant le recours des technologies favorisant plus d' interactivit.

Cette analyse a posteriori exclurait du Web 2.0 des sites comme Google Maps gnralement considrs comme l'exemple type du Web 2.0.

Paul Graham tente de concilier ces deux volets en proposant la deuxime dfinition que je retiendrai ici :

"Le Web 2.0 c'est utiliser le web comme il a t conu pour tre utilis. Les  tendances  que nous distinguons sont simplement la nature inhrente du web qui merge des mauvaises pratiques qui lui ont t imposes pendant la bulle [Internet]"

Cette nouvelle dfinition du Web 2.0 n'est pas sans rappeler d'autres grands  buzzwords  et slogans lis Internet :

  1. La devise du W3C est  Leading the Web to Its Full Potential...  ce que l'on pourrait traduire par  tirer du Web tout son potentiel . Ironiquement, le Web 2.0 se fait pour le moment sans le W3C avec des technologies dont une grande partie est spcifie par le W3C et il est tentant de voir dans la cration rcente d'une activit  clients web riches  une tentative rejoindre un train en marche.
  2. Les Services Web sont une tentative pour rendre le web accessible aux applications, ce qu'il aurait toujours du tre.
  3. Le Web Smantique, grand absent du Web 2.0, est pourtant le Web 2.0 vu par le crateur du Web 1.0.
  4. REST est la description des interactions techniques entre clients et serveurs telles qu'elles doivent tre pour tre efficace sur le web.
  5. XML est une adaptation de SGML pour faciliter l'change de documents sur le web, ce qui aurait du tre possible depuis le dbut (HTTP a t conu avec cette proccupation).
  6. ...

Ici encore, le Web 2.0 s'inscrit dans la continuit des  little big bangs  du web qui l'ont prcd.

cueils techniques

Continuit ne veut cependant pas toujours dire  drivabilit  et les volutions informatiques sont marques par des changements de priorits provocant de brusques changement de direction.

C'est souvent le choix de ces priorits qui dtermine le succs d'une technologie et si les applications web ont balay les applications client/serveur des annes 90, c'est parce que leurs priorits taient mieux adaptes aux besoins de l'poque.

Les priorits des applications client/serveur taient :

  1. la rapidit des interactions,
  2. la qualit des interfaces utilisateurs,
  3. la fiabilit en mode transactionnel
  4. la scurit.

Elles ont t balayes par des applications dont les priorits sont :

  1. le respect de standards ouverts,
  2. un systme d'adressage universel,
  3. le caractre  universel  : on peut accder toute application partir de n'importe o,
  4. la tolrance aux pannes : un serveur ou un site peut s'arrter de fonctionner sans consquences globales,
  5. une architecture permettant la tenue en charge des applications,
  6. une interface utilisateur relativement cohrente permettant le partage au moyen des URIs.

Le Web 2.0 reprend son compte certaines priorits des applications client/serveur et, pour que cela ne constitue pas un retour en arrire, il faut veiller ce qu'il respecte les principes et priorits du Web 1.0.

Ct technique, cela peut se rsumer dans le respects des principes REST entre le navigateur (et les scripts Javascript qu'il hberge) et le serveur web.

cueils ergonomiques

Le volet utilisateur peut s'avrer plus dlicat.

Les applications Web 2.0 s'excutant dans un navigateur web, il est en effet important que les utilisateurs conservent leurs repres notamment en ce qui concerne les URIs et l'utilisation des boutons  page prcdente  et  page suivante .

Souvent prsent comme un prcurseur du Web 2.0, le moteur de recherche Google n'en est pas moins remarquablement  Web 1.0 ... Il est pourtant facile d'imaginer ce que pourrait tre la version  100% Web 2.0  d'un moteur de recherche.

Ce moteur aurait un champ de saisie similaire celui du Google actuel, avec un mcanisme de suggestion de mots cls comme celui du service bta  Google suggest . Lorsque l'on enverrait une recherche, la page resterait fixe, la requte envoye via HTTP de manire asynchrone et le contenu serait rafrachi de manire fluide et rapide.

Les inconvnients d'une implmentation nave de ce scnario seraient nombreux :

  1. l'URI resterait la mme dans la barre d'adresse, qu'on ne pourrait donc pas copier cette URI pour l'envoyer un ami ou la mettre dans ses favoris,
  2. les boutons  page prcdente  et  page suivante  ne fonctionnerait pas comme l'utilisateur s'y attendrait,
  3. ces pages de rsultats de recherche ne seraient pas accessibles aux robots des autres moteurs de recherche.

Le dveloppeur de cette application Web 2.0 devra donc s'attacher utiliser les technologies du Web 2.0 avec modration et lorsqu'il le fait, contourner ce type de problmes pour que son application soit et demeure une application web.

Tomber dans ces cueils serait d'autant plus prjudiciable au Web 2.0 que nous avons vu que ce sont prcisment des considrations ergonomiques qui justifient cette mutation pour rendre le web plus convivial!

Dveloppement

Le dernier point sur lequel il faut rester vigilant lorsque l'on envisage de dvelopper une application Web 2.0 concerne les outils de dveloppement.

Mme si tous les diteurs de logiciels annoncent actuellement des outils de dveloppement pour Ajax qui permettront peut-tre de masquer cette complexit, le Web 2.0 se traduit par le dveloppement de scripts Javascript complexes et pouvant poser des problmes de compatibilit entre navigateurs.

On se retrouve ce niveau une dizaine d'annes en arrire, avant mme l'invention des  4GL  et l'introduction de langages permettant de dfinir des interfaces utilisateurs de manire dclarative.

Une manire d'viter ce retour en arrire est d'utiliser un  framework  grant les interactions Ajax et, ct du trs mdiatique  Ruby on rails , les frameworks de publication Web proposent maintenant des extensions Web 2.0.

C'est le cas de Cocoon dont la toute nouvelle version 2.1.8 supporte Ajax mais galement de Orbeon PresentationServer qui intgre dans sa version 3.0 une utilisation totalement transparente d'Ajax dans son support de XForms.

Cette fonctionnalit permet de dfinir les interfaces utilisateur au moyen de formulaires XForms standards (sans crire une ligne de Javascript) et de les dployer sur des navigateurs actuels (ne grant pas XForms), le systme utilisant Ajax pour communiquer entre le navigateur et le serveur.

Publie en octobre 2003, la recommandation XForms 1.0 n'a que deux ans. Elle est donc sans doute un peu jeune pour figurer dans la galerie des technologies du Web 2.0...

Orbeon PresentationServer permet d'utiliser XForms de manire dtourne en attendant qu'elle atteigne l'ge de rejoindre officiellement le Web 2.0.

Modle conomique

Et le modle conomique dans tout cela?

La dfinition de Paul Graham pour qui le Web 2.0 est un web dbarrass des scories de la bulle internet est d'autant plus intressante que certains analystes parlent dj d'une  bulle Web 2.0 .

C'est le cas de Rob Hof de Business Week qui dploie une argumentation deux niveaux.

1) Les cots de lancement d'une startup Internet n'ont jamais t aussi bas, ce que Joe Kraus (JotSpot) explique de la manire suivante :

  1. les ordinateurs sont bon march,
  2. les logiciels d'infrastructure sont gratuits,
  3. la main d' oeuvre est globale,
  4. le marketing Internet est trs efficace pour les marchs de niche.

2) Si les montants investis pas les socits de capital risque n'ont pas progress lors des derniers mois, la baisse des cots de lancement signifie que le nombre de projets financs a nettement augment. De plus, cette baisse de cot met le financement de startup la porte d'investisseurs occasionnels non recenss dans les statistiques.

Rob Hof remarque galement que de nombreuses startups du Web 2.0 ne sont cres que pour tre vendues court terme, sans chercher proposer aucun modle conomique viable.

Constitue d'une multitude de bulles plus fines que celle de la  bulle Internet , une  bulle Web 2.0  semble belle et bien tre en prparation.

En matire conomique comme en matire technique la rgle d'or du Web 2.0 est donc de ne pas oublier les enseignements du Web 1.0.

L're du data lock in

S'il faut un modle conomique viable pour le Web 2.0 quel peut-il tre?

Une des rponses cette question se trouve dans la prsentation de Tim O'Reilly la confrence OSCON 2004 que j'ai dj mentionn.

Commentant l'volution de l'informatique depuis ses origines, Tim O'Reilly fait le constat que nous sommes progressivement passs d'une re du  hardware lock in  o l'informatique tait verrouille par les constructeurs d'ordinateurs une re de  software lock in  o les diteurs de logiciels faisaient la loi pour entrer avec Internet dans une l're du  data lock in .

Dans cette nouvelle re, illustre par le succs de sites comme Google, Amazon, ou eBay, ce sont les entreprises qui dtiennent le plus de donnes qui mnent le jeu et leur principal patrimoine est constitu du contenu donn ou prt gratuitement par leurs utilisateurs.

Lorsque vous confiez la gestion de vos mails Google, que vous publiez un commentaire ou faites un simple achat sur Amazon, que vous confiez vos photos Flickr ou vos signets del.icio.us, vous vous liez ce site de manire d'autant plus durable qu'il ne vous propose gnralement pas de moyen simple de rcuprer vos donnes et vous changez un service contre un enrichissement des donnes qu'il gre.

De nombreuses voix s'lvent pour dnoncer la  fausse libert  offerte par le Web 2.0 face laquelle les utilisateurs doivent rester vigilants :

  1. en n'changeant leurs donnes que contre des services rels,
  2. en examinant les conditions d'utilisation des sites pour connatre les droits qu'ils cdent en change de ces services,
  3. en exigeant des moyens techniques qui leur permettent de rcuprer ces donnes en s'appuyant sur des standards ouverts.

Mais encore?

Que faut-il retenir de tout cela?

Le Web 2.0 est avant tout un terme un peu vague qui regroupe le web tel qu'il se dessine en ce moment mme.

Comme toute volution, il comporte une part de risques techniques, ergonomiques, financiers et de protection de la vie prive.

Au-del de l'aspect marketing du terme qui irrite les puristes, il traduit un formidable bouillonnement d'ides, de pratiques et de nouvelles utilisations.

Le fait mme que son contour soit encore flou montre que tout est encore ouvert et que le web continue faire la part belle aux initiatives personnelles.

Le message du Web 2.0 est un message d'espoir.

Rfrences

Sur le web

  1. Dfinitions du Web 2.0 par Wikipdia [en franais] [en anglais]
  2. Le Web 2.0 vu par Paul Graham (en anglais)
  3. Thse de Roy Fielding (en anglais)
  4. Analyse de Rob Hof (en anglais)
  5. Une fausse libert par Franois Joseph de Kermadec (en anglais)

Et sur XMLfr

  1. Le W3C annonce deux nouveaux groupes pour les clients Web riches (brve)
  2. Qu'est-ce que le Web 2.0? (brve)
  3. Orbeon met de l'Ajax dans PresentationServer (article)
  4. Sortie de Cocoon 2.1.8 (brve)

Copyright 2005, Eric van der Vlist


 

Mots cls.

  • AdSense
  • Ajax
  • Amazon
  • Atom
  • Business Week
  • Cocoon
  • Craig Cline
  • CSS
  • Dale Dougherty
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