Morts en Méditerranée : le capitalisme et le nationalisme tuent !

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Entre 2009 et 2013, 4000 hommes, femmes et enfants ont trouvé la mort en Méditerranée en tentant d’échapper à la misère, à la guerre et aux répressions. En 2014, le chiffre était de 3419 morts soit presque autant en un an que pendant les quatre années précédentes. 1700 sont déjà morts en 2015.

Ces statistiques ne disent rien des blessures, des traumatismes et des souffrances. Elles sont en revanche l’écho d’inégalités de plus en plus violentes. Alors qu’explose le nombre de ces traversées désespérées et des désastres qu’elles impliquent, les bénéfices des actionnaires des multinationales continuent de grimper. L’exercice 2014 aura vu, pour les entreprises du CAC 40, la réversion de dividendes augmenter encore de 6,5% pour des entreprises dont le chiffre d’affaires est parfois en stagnation ou en régression. L’accaparement des richesses continue à l’échelle mondiale : 1% de la population détient 99% des richesses mondiales.

Ces chiffres arides disent le poids des Accords de Partenariat Économiques, imposés par les pays riches à des économies fragiles, qui doivent livrer le peu de richesses qui leurs restent au pillage des entreprises internationales ainsi que le poids des guerres menées par la France, l’Union Européenne ou les États-Unis. A cet effet, 60% des victimes sont syriennes, irakiennes ou érythréennes. Elles fuient les guerres et les massacres consécutifs aux interventions « démocratiques » de l’OTAN. Toutes ces interventions, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, ne servent que les intérêts économiques du capitalisme mondialisé, qu’ils soient étasunien, saoudien, qatari , iranien, etc, mais (...)

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