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Les poils déjà traités ne repoussent plus donc le patient ne perd pas le bénéfice des séances précédentes mais simplement la repousse lors de la séance suivante sera plus importante et certains poils qui auront achevé leur cycle pilaire ne repousseront que 9 à 18 mois plus tard.
Chaque séance permet la destruction d’environ 20% des poils, on considère que l’on obtient un résultat de 95% d’efficacité au bout de 6 séances. Les 5% des poils qui subsistent correspondent à un duvet clair et très fin quasi invisible.
Les poils touchés sont définitivement détruits.
Après plusieurs années, il peut arriver que certains poils de ce duvet se transforment en poils plus épais. Cela peut se produire sous l’influence de divers stimuli mécaniques, médicamenteux ou hormonaux. Cette néo-transformation ne traduit pas un échec de l’épilation laser, mais une évolution physiologique indépendante du traitement laser.
Il faut prévenir le patient que toute apparition brutale d’une pilosité importante doit l’amener à consulter le médecin.
Une séance de retouche pourra être envisagée.
Les zones les plus faciles à traiter demeurent les aisselles, les jambes, le maillot, le dos et la lèvre supérieure.
Certains patients ne répondent pas au laser et dans certains cas, l’épilation n’est pas définitive même, si le résultat est très net et très satisfaisant pour les patients. C’est pour ces raisons que le praticien ne doit pas s’engager sur un nombre de séances précis.
Dans certains cas, il sera nécessaire de prévoir un entretien annuel sous forme d’une à deux séances. Ces séances d’entretien visent à garder un résultat esthétique maximal sur les poils résistants.
A terme, la répétition des séances d’entretien tend à une épilation progressivement définitive.
Elles se manifestent par des croutelles, voire des bulles. Elle sont dues au fait que la couche cornée a dépassé son seuil de tolérance à la chaleur.
Il faut éviter les infections en appliquant un désinfectant léger.
Ces croûtes très fines peuvent mettre 3 semaines avant de disparaître. Elles devront être protégées de la lumière et de l’oxygène et rester molles : elles seront couvertes d’un pansement vaseline. La nouvelle peau doit pouvoir se reconstituer avant que la croûte ne tombe.
Elles peuvent entrainer une hypopigmentation ou une hyperpigmentation souvent réversible, plus rarement des cicatrices atrophiques.
Dans ce cas, le médecin doit prendre en charge la patiente et lui prescrire un traitement médical adapté.
Ces brûlures concernent surtout les phototypes foncés, les peaux bronzées ou exposées récemment même sans bronzage, ou la prise préalable de bêtacarotène ou d’autobronzants.
ils peuvent être à type d’hyper ou d’hypopigmentations. Le risque d’hyperpigmentations post-inflammatoires augmente avec le phototype.
Les hypopigmentations surviennent sur des zones pigmentées ou comme séquelles de brûlures.
Ces hyper ou hypopigmentations sont, en règle générale, transitoires mais peuvent durer plusieurs mois. Dans certains cas, ils peuvent nécessiter un traitement spécifique, à base de crèmes, donné par le médecin.
Les hypopigmentations disparaissent en général lors des premières expositions solaires.
Ils peuvent apparaître chez les patients sous traitement anticoagulant (aspirine ou anti vitamine K). Il est donc important de demander au patient toute prise de médicament.
Sur certaines zones porteuses de duvet fin, il peut y avoir stimulation et transformation du duvet en vrais poils. C’est pourquoi, il ne faut jamais épiler le duvet.
Les principaux facteurs favorisant sont les troubles hormonaux dans le cadre d’un syndrome des ovaires polykystes, la prise de certains médicaments comme les corticoÏdes et le Finasteride.
Les zones privilégiées sont le cou, les joues et les bras chez la femme, les pommettes, le cou et les épaules chez l’homme.
Tous les phototypes peuvent être touchés en particulier les 3 et 4.
L’utilisation de fluences trop basses lors du traitement serait un facteur causal possible transformant les poils duveteux en poils terminaux. Le traitement consiste en la poursuite des séances, en utilisant des appareils émettant des longueurs d’onde plus élevées (laser Nd :Yag à impulsions longues).
Il est recommandé de refroidir fortement en périphérie de la zone traitée en cours et après traitement.
le médecin ou l’assistant constatera l’évolution du traitement et vérifiera que vous ne présentez pas de nouvelles contre-indications à la continuité du soin.
Une fois l’examen de peau terminé, il quadrillera la zone à traiter à l’aide d’un crayon blanc, puis il rasera cette zone.
Après vous avoir donné des lunettes de protection adéquates, il paramétrera le laser. Il effectuera la séance en balayant la zone à traiter avec la pièce à main.
Il terminera la séance en appliquant de la Biafine ou une crème cicatrisante sur les parties épilées.
Immédiatement après la séance, on remarque la présence d’une rougeurs ou un petit œdème. Cela signe l’efficacité du traitement.
Les rougeurs ou ces aspérités sur la peau sont transitoires et la plupart disparaissent dans les minutes à l’heure suivant la séance. Elles peuvent persister 3 jours maximum. Il faudra continuer à appliquer de la Biafine durant plusieurs jours.
Tant que la peau présente encore une réaction inflammatoire (rougeurs ou sensibilité particulière), ne pas s’exposer au soleil.
Dans les semaines qui suivent, il faut se protéger plus que d’habitude lors des expositions au soleil car la peau est plus sensible.
Des boursouflures apparaissent au bout de quelques minutes aux endroits ou le bulbe a chauffé. Ces œdèmes vont disparaître dans un délai de 15 mn à 1 h.
Les plus gros poils seront expulsés instantanément au moment du balayage. Les autres formeront une petite pointe noire à la surface de la peau.
Parfois, certains résidus de poils carbonisés sont difficilement expulsés de la peau, un gommage permet de les extraire.
Les poils résiduels détruits seront éliminés dans un délai de 1 à 3 semaines.
L’épilation sera satisfaisante pendant plusieurs semaines puis de nouveaux poils arrivant en phase de croissance vont peu à peu apparaître.
Dans la journée qui suit la séance, ne pas appliquer de produits irritants sur la peau tels que alcool, crèmes autres que celles prescrites.
Pas de soins esthétiques sur la zone qui vient d’être traitée et surtout pas de peeling ni de massage.
Pas d’agression par la température non plus à savoir hammam ou sauna.
Pas de piscine à cause de l’agression par le chlore.
Durant les 2 semaines qui suivent la séance, pas de gommage, pas de soleil.
Il faut préparer sa peau pour la séance suivante en continuant à bien l’hydrater.
Il ne faut pas s’épiler ni à la pince, ni à la cire afin de ne pas arracher les bulbes qui serviront de cible lors de la prochaine séance.
Il convient seulement de se raser ou de couper les poils aux ciseaux entre les séances.
De séance en séance, la repousse est moins importante.
Le poil va se transformer, il repoussera plus fin et plus clairsemé.
Le fait que le poil repousse plus fin signifie que le bulbe se rapproche de la surface. C’est pour cette raison qu’il faut revoir les paramètres au début de chaque nouvelle séance.
S’il n’y a pas de repousse lorsque vous avez rendez vous, il est préférable de retarder la séance.
La sensation est variable selon les patients. Elle va d’une sensation de picotement à celle d’un élastique qu’on ferait claquer sur la peau.
La douleur est due au fait que le bulbe chauffe instantanément à 100°C, plusieurs bulbes sont touchés à chaque tir donc il semble normal d’avoir mal.
Cependant, la douleur peut être considérablement diminuée grâce à l’application d’une crème anesthésiante du type « EMLA » délivrée sur ordonnance. Elle doit être appliquée en couche épaisse, puis protégée par un film plastique pour ne pas sécher. Cette crème doit poser entre 1h30 et 2h pour agir en profondeur.
Néanmoins, le facteur essentiel permettant de contrôler la sensation de douleur est le système de refroidissement de la peau par de l’air froid pulsé afin d’obtenir un traitement le moins désagréable et le plus efficace possible.
Ce système de refroidissement cutané doit être efficace car il faut chauffer les poils en profondeur mais respecter la surface de la peau. Les brûlures et les troubles pigmentaires surviennent lorsque la peau a été touchée. On aide donc la peau à conserver une température basse en la refroidissement activement.
Ce système de refroidissement est capital car un épiderme bien refroidi ne brûle pas malgré de très hautes fluences, à condition de bien respecter l’adaptation de la fluence au phototype.
Ce système permet aussi d’éviter les risques de pigmentation post inflammatoire.
Cependant il faut écouter le patient car une douleur anormale peut indiquer que les paramètres sont trop élevés.
Si la douleur est trop importante, il convient de baisser la fluence ou d’augmenter le temps de pulse.
Le rythme des séances doit respecter le cycle de vie des poils.
Il est important d’effectuer au moins les trois premières séances dès la repousse des poils de 1 à 3 mm de long seulement.
Entre les séances, seul le rasoir est utilisé.
Ce cycle varie suivant les zones :
Les séances sont espacées de 4 semaines chez la femme. Dans le cas de poils très durs, la durée entre deux séances peut être réduite à trois semaines.
Chez l’homme, on peut rapprocher les séances de 10 jours pour atteindre la deuxième barrière du poil.
Pour le corps
On laisse 6 semaines entre la première et la deuxième séance et entre 6 et 8 semaines par la suite.
Entre les séances, les poils repoussent entre la 5ème et la 7ème semaine.
L’espace entre les séances est de 12 semaines maximum, c’est la durée maximum moyenne de la phase de croissance d’un poil.
Cependant, chaque personne a un cycle pilaire différent et on conseille d’adapter le rythme des séances en fonction de la vitesse de repousse et de la zone traitée.
En règle générale, 5 à 8 séances successives, en fonction des zones et de l’appareil utilisé, sont nécessaires pour obtenir un résultat optimal. Il faut moins de séances avec l’Alexandrite qu’avec le Nd Yag.
Si la peau est foncée ou le poil plus clair, le nombre de séances sera plus important.
Chaque poil se développe selon un cycle divisé en trois phases :
Phase de croissance, c’est la seule période pendant laquelle les mélanocytes fabriquent du pigment. Cette phase dure entre 5 et 22 semaines suivant les zones. C’est seulement pendant cette phase, tant que le poil est accroché au bulbe que l’on peut détruire le système pileux. C’est à ce moment que l’on peut intervenir.
On détruit ainsi lors de chaque séance 10 à 20% du capital pilaire. C’est la raison pour laquelle il faut plusieurs séances pour épiler une zone.
Phase de repos, c’est la phase pendant laquelle le poil arrive au terme de sa vie, le bulbe se vide de toute mélanine. Le poil continue à pousser mais il est simplement expulsé.
Phase de mort, le poil tombe.
On cherche à détruire les structures responsables de la repousse du poil qui sont au nombre de deux : le bulbe et la matrice germinative.
Il faut savoir que les poils humains n’ont pas un cycle synchronisé et que c’est pour cette raison que plusieurs séances d’épilation sont nécessaires.
C’est la longueur d’onde des lasers qui va conditionner leur pénétration dans la peau et les cibles qu’ils vont toucher.
Tous les appareils utilisés sont équipés d’un système de refroidissement. Ils permettent de protéger l’épiderme et d’éviter les effets secondaires, notamment sur les peaux foncées.
On utilise ce laser lorsque les poils sont noirs ou foncés et que les peaux sont claires. On l’utilise sur les phototypes allant de 1 à 4 en baissant les fluences.
Sa longueur d’onde est très peu absorbée par la mélanine mais elle assure une pénétration en profondeur du faisceau lumineux.
L’effet thermique sur le poil est faible et conduit à délivrer des fluences élevées.
On utilise ce laser sur les peaux mates et noires, il permet de traiter les phototypes 5 et 6.
Ce laser est également adapté pour les poils profonds (dos de hommes) ainsi que sur les peaux bronzées. Il n’a pas de cible spécifique mais sa pénétration cutanée est importante jusqu’à 5 à 8 mm de profondeur.