Annuaire Brest - sites sur la ville de Brest

Brest est une ville française de Bretagne, chef-lieu d'un arrondissement du département du Finistère (29). Son nom en français provient du nom breton qui serait une forme abrégée de « Beg ar Rest » (la pointe du château). Ses habitants sont appelés les Brestois et Brestoises (en breton Brestad, Brestadez).

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Histoire

Préhistoire
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Dès l'Âge du bronze, la pointe de Bretagne se trouve sur la route de l'étain.

Antiquité
Le site de Brest faisait partie du territoire du peuple gaulois armoricain de Osismes ou Osismii. Ils occupaient à peu près l'espace de l'actuel Finistère.

La naissance de Brest correspond à la construction d'un camp fortifié romain à la fin du IIIe siècle. Ce castrum est contemporain des murailles de Vannes, Nantes, Rennes et Alet érigées à chaque fois avec le matériau prélevé sur les monuments publics de ces villes démolies pour cette occasion, indice d'une grande urgence : Il fallait d'une part se protéger des assauts répétés de pirates dits « Saxons » ou « Frisons », des bagaudes qui pillaient les campagnes et attaquaient même les villes non défendues, et d'éventuelles troupes barbares dont on craignait l'arrivée. D'autre part, le gouvernement impérial mettait en place une organisation militaire qui s'appellera au siècle suivant le Tractus armoricanus et nervicanus avec constitution d'une flotte, la Classis armoricana pour le contrôle des côtes.


Vue de Brest depuis le ChâteauIl a été proposé que la capitale de Osismes eût été transférée de Vorgium (Carhaix) à Brest pour des raisons de défense et de contrôle maritime, et qu'elle aurait vu emménager à l'abri de ses murs les élites carhaisiennes. Mais il a été établi récemment que si Brest a reçu le cantonnement d'une légion romaine dans ses murailles, Carhaix est demeurée chef-lieu jusqu'à la dissolution des structures administratives gallo-romaines dues à l'immigration bretonne.

Les Coriosolites ont été dans le même cas, doublant leur capitale (dans les terres) de Corseul par le port nouvellement fortifié d'Alet (l'actuelle St-Servan, entre Manche et Rance). L'absence d'évêché attesté à Carhaix et Corseul, mais aussi à Brest et Alet (avant le VIIIe siècle pour cette dernière ville) est aussi à rechercher dans l'organisation religieuse des premiers Bretons continentaux, basée sur des abbayes-évêchés (Landevennec, St-Pol, Tréguier, Dol...) La dépopulation de Brest au IXe siècle lui fera préférer naturellement Saint-Pol-de-Léon et Quimper pour siège d'un diocèse divisé désormais entre Léon et Cornouaille : Le souvenir des Osismes s'était évanoui.

Le castrum romain du IIIe siècle endommagé et en partie ruiné fut renforcé d'une nouvelle construction, le Castellum, bâtie à l'intérieur du vieux Castrum par le comte Morvan de Léon pour se protéger des Normands qui ravageaient la région. Cette ville fortifiée deviendra château au XVIe siècle quand la population civile l'évacuera pour peupler les faubourgs. Le château sera modifié jusqu'au XXe siècle.

Moyen Âge

Vue sur la Penfeld, le Château et la Tour TanguyAu Moyen Âge, la configuration de la côte et des dangers du large obligent la totalité du trafic maritime entre le Nord et le Sud de l'Europe à passer au pied des falaises et de l'abbaye de Saint Mathieu, dont dépend alors Brest, un des ports les plus importants de tout l'Occident.

En effet, la Penfeld a longtemps constitué par elle même un excellent port naturel. Elle est abritée et presque dissimulée derrière un rocher, d'environ 200 mètres dans sa plus grande longueur, qui plongeait dans l'eau sur deux côtés et était isolé de la terre par un ravin sur son troisième côté.

Brest est tour à tour sous la domination du Duc de Bretagne et du royaume d'Angleterre.

Ancien Régime
En 1593, Henri IV donne à Brest le titre de ville et en 1631, Richelieu fait de Brest un port militaire. Il crée alors le port et les arsenaux, sur les rives de la rivière Penfeld. Ces constructions nécessitèrent une main-d'œuvre abondante qu'il fallut loger.


Maison de la Fontaine, dans le quartier de Recouvrance, est l'une des maisons brestoises les plus anciennes (fin XVIIe siècle)En 1683, Vauban fortifia la ville. À la fin du règne de Louis XIV la ville est désormais constituée et compte environ 15 000 habitants.

En 1686, venus par la mer à bord de l'Oiseau et de la Maligne, débarquent à Brest, trois ambassadeurs du roi de Siam accompagnés de six mandarins, trois interprètes, deux secrétaires et une vingtaine de domestiques, chargés de nombreux présents, ils venaient rendre visite au roi Louis XIV à Versailles. Empruntant à pied la rue Saint-Pierre, ils émerveillèrent les Brestois qui rebaptisèrent la rue en rue de Siam.

Au XVIIIe siècle l'ingénieur brestois Antoine Choquet de Lindu dirigea les travaux du port et, en 1750, bâtit le bagne de Brest qui ne sera désaffecté qu'au milieu du XIXe siècle. Vidocq, fils d'un boulanger d'Arras, le plus célèbre forçat brestois, parviendra à s'en évader.

Révolution
Sous la Révolution, Brest prend une nouvelle importance. Ce grand port militaire doit à tout prix rester acquis à la France. En 1789, la ville s'engage majoritairement pour la Révolution. Plus grande ville de l'ouest de la Bretagne, on lui préféra pourtant Quimper comme chef-lieu de département du Finistère lors de sa création sous l'Assemblée constituante en 1791. En 1792, ce sont même les fédérés brestois qui, avec les fédérés marseillais, prennent les Tuileries le 10 août, afin d'emprisonner le roi. Cependant, après la radicalisation révolutionnaire, notamment le coup d'État des Montagnards contre les Girondins en juin 1793, la commune de Brest, majoritairement girondine, se détache de la nouvelle orientation girondine. Elle prend part à ce qu'on appelle alors le « fédéralisme ».

Après l'échec de ce mouvement, la répression est activée : en 1794, les différents représentants du peuple en mission installent le Tribunal révolutionnaire de Brest, qui condamnera 70 personnes à la guillotine. Parallèlement, la marine est redressée par André Jeanbon Saint André. Après la mort de Robespierre, la nouvelle arrive à Brest tardivement et n'engendre dans un premier temps aucun changement: la guillotine poursuit son travail. Toutefois, dès septembre, des prisonniers de la Terreur sont libérés: ceux-ci lancent un vaste mouvement d'opinion contre les Jacobins, qu'ils appellent rapidement « terroristes ». Ils les accusent notamment d'avoir été sanguinaires, et même d'avoir bu le sang des victimes (sans qu'il n'y ait aucune trace dans les sources). La surenchère amène finalement l'arrestation de la plupart de ceux qui ont été liés à la Terreur.

Les anciens notables de la ville, ceux qui avaient été au pouvoir lors des débuts de la Révolution, retrouvent leur influence et leur place au sein des organes de la ville. Ainsi, lors des élections de 1795 pour les nouvelles assemblées directoriales, trois girondins sont élus. En 1800, Charles Ambroise de Caffarelli du Falga est nommé préfet maritime de l'Atlantique.

XIXe siècle
La ville perd cependant beaucoup d'influence: en raison du blocus anglais permanent, la marine est quasi paralysée et ne peut plus jouer le rôle d'avant-poste de la République. Ainsi, la ville connaît une phase d'accalmie. Après un siècle de marasme, le développement de Brest reprit sous le Second Empire. En 1856, Napoléon III permit à la ville de jeter un pont sur la Penfeld. L'empereur et l'impératrice furent reçus magnifiquement quand ils séjournèrent à Brest du 9 août au 12 août 1858. En reconnaissance de cet accueil, Napoléon III fit agrandir l'arsenal, prolonger deux lignes de chemin de fer jusqu'à Brest, et créa le port de commerce.

Cependant, il se mit au plus mal avec les notables de la ville. En effet, la coutume voulait que le Roi salue les riches bourgeois avant les officiers, et les nouveaux riches, de plus il est à souligner qu'ils étaient placés alors sur le tribune d'accueil selon leurs niveaux de richesse, plus on était riche plus on était proche du Roi. Lorsque Napoléon III inaugura le pont de Recouvrance, il se dirigea directement vers l'extrême droite de la tribune, alors que Joséphine s'avanca vers l'extrême gauche, saluant ainsi les plus proches du prolétariat, et dernière "offense" il tourna le dos aux nobles et ne les salua point.

XXe siècle
En 1917, Brest devient port de débarquement des Américains à destination des tranchées de la Première Guerre mondiale.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes entrent à Brest le 19 juin 1940. Ils y construisent alors une base sous-marine. Les premiers bombardements des Alliés sur la ville commencent en 1941 et dureront jusqu'à la libération de la ville le 18 septembre 1944 par les troupes américaines après un siège de 43 jours. Il ne restait alors, plus rien du vieux Brest. Seul le château, la Tour Tanguy et la rue Saint-Malo ont résisté aux bombes et ont pu être conservés.


Les habitants réfugiés pour beaucoup dans d'autres régions (la Sarthe notamment) rentrent alors reconstruire sur les décombres du vieux Brest une ville nouvelle (1946-1961) selon les plans de Jean-Baptiste Mathon. On construisit des baraques en bois pour ceux qui n'avaient nulle part où aller. Il a fallu parer au plus pressé pour reloger la population, au détriment de l'esthétique et du patrimoine historique de la ville. Les blocs de béton et les grandes allées rectilignes ont remplacé les anciennes ruelles, dont le dernier vestige est la rue de Saint-Malo.

En mars 1950, débutent les grèves ouvrières des dockers et des ouvriers de la Reconstruction, pour une augmentation de salaire. Suite à une manifestation agitée le 16 avril 1950, réunissant 1000 à 2000 ouvriers, des responsables du Parti communiste et de la CGT sont arrêtés. Le lendemain, 2500 grévistes dénoncent ces arrestations, et affrontent violemment les forces de l'ordre. La répression fait 49 blessés, et un mort, Édouard Mazé, ouvrier de 26 ans tué par les CRS d'une balle dans la tête. Les syndicats lancent alors une grève générale en signe de deuil. Son enterrement réunit près de 20 000 personnes, tandis que l'Assemblée nationale décide de ne blâmer officiellement que la violence des grévistes.

Orientée naturellement vers l'industrie d'armement, Brest y puise sa prospérité d'après guerre. Le déclin de cette industrie impose, à la fin du XXe siècle, le transfert des activités économiques vers les structures de la recherche maritime et les nouvelles technologies.



Géographie

Le plateau du Léon domine la Rade de Brest du haut de falaises presque rectilignes qui matérialisent une des failles majeures du Massif armoricain. Ce mur n'est pratiquement interrompu que par un aber encaissé, la Penfeld, vestige du lit de l'Aulne avant qu'elle ne creuse le passage du Goulet.

Situation
Un dicton populaire affirme que l'on ne passe jamais par Brest, il faut y avoir une raison d'y aller. Brest est située à l'Ouest de la Bretagne, dans le Nord du Finistère, département dont elle est une sous-préfecture.

Installée sur une péninsule, le pays de Léon, Brest est quasiment dépourvue d'arrière-pays: au Sud, elle donne directement sur une vaste rade, au-delà de laquelle la presqu'île de Crozon regarde vers Quimper, tandis qu'à l'Ouest et au Nord la mer n'est qu'à une vingtaine de kilomètres, et à l'Est Landerneau et Morlaix ont longtemps limité son influence.

Climat

Les records de température maximale et minimale à Brest entre 1945 et 2001 sont respectivement de 35,2° le 12 juillet 1949 et -14° le 28 janvier 1947. La température moyenne est de 10,9°. Les précipitations sont supérieures à 2,5mm 112 jours par an.

Démographie
Brest est la plus grande ville de l'Ouest breton, avec une population de 156 217 habitants en 1999, ce qui place Brest au 17e rang des villes françaises à cette date.

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