Cela faisait un moment que je rêvais de réaliser cette recette. Seulement, il me fallait valider quelques étapes dont celle de la pâte à choux. J'avais inauguré cette réussite en réalisant une gougère bourguignonne. Une fois que vous maîtrisez l'art de la pâte à choux, vous ne pouvez plus vous en passer et les muscles de vos bras se forgent au fil des essais. Ce qui me paraissait pénible à mes débuts devient plus simple à force de tournebouler cette pâte onctueuse. Des idées de recettes avec cette pâte, j'en ai quelques-unes dans ma besace. Mais s'il en est bien une qui m'obsédait, c'était bien celle d'une religieuse fourrée de crème de framboises. Des framboises à cette saison ? Sachez que je ne suis pas encore devenue une intégriste prônant irréfutablement l'utilisation de fruits de saison, non. Les fruits, c'est bon pour la santé, et la framboise, elle l'est pour mon moral. Je n'ai donc absolument aucun complexe quant au fait d'acheter des fruits surgelés. Et ne me dîtes pas que seules des bûches au chocolat se trouveront sur vos tables pour les prochaines fêtes ! Je suis donc partie toute guillerette chez Picard pour acheter des framboises surgelées. Pour cette recette de religieuses à la framboise, j'aurai très bien pu me procurer du coulis. Néanmoins, pour me mettre en condition, me motiver, honorer ce fruit délicieux, je ne pouvais pas m'empêcher d'en picnocher ! Une sorte de récompense avant l'effort, une mise en jambe pour le défi que je souhaitais relever. Le challenge résidait donc plus dans la crème de framboises. Une crème pâtissière avec de la purée de framboises ? Non trop écoeurant et on ne sentirait pas assez le goût. De la purée avec de l'agar-agar ? Bof, pas assez crémeux pour le coup. J'ai trouvé la solution en réalisant dernièrement du lemon curd, recette héritée d'un livre que j'avais acheté lors d'un séjour à Londres et affinée selon mes goûts...

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Je recherchais depuis quelques temps des recettes originales pour cuisiner le potimarron. Dans le monde des blogs de cuisine, ce n'est pas ce qui manque, regardez chez Omelette et vous constaterez que nombreuses sont les façons de cuisiner de délicieux légume. Je vous avais déjà parlé de Bernadette, vous savez la nourrice-cordon-bleu de mon homme-ours, celle qui réussit tout en cuisine. Eh bien figurez-vous que j'ai eu accès dernièrement à sa caverne d'Ali Baba : ses livres, fiches et recettes de cuisine. Même celles copiées à la vite sur une petite feuille blanche y sont, c'est pour dire la valeur des informations que je détenais ! Elle possède toute la collection des Thuriès Magazine et elle flambe même pas avec ça. J'ai ainsi passé plus de 3 heures à feuilleter ses ouvrages, recopier les recettes et parmi ces petits trésors, j'ai découvert une recette de pancakes aux pommes de terre. Je l'ai gardé sous le coude quelques temps, sans avoir vraiment d'idées d'accompagnement. Toujours est-il qu'hier je me lance dans la préparation de cette recette, pour constater in fine que je n'ai pas de pommes de terre. Enfin si, mais elles étaient toutes germées car, en bonne étourdie que je suis, je les avais laissées à la lumière. Je n'avais pas envie d'utiliser mes vitelottes , doutant du résultat obtenu. L'idée d'un pancake violet me laissait perplexe... Je songeais alors à un équivalent de la pomme de terre et l'idée d'utiliser le potimarron me vint tout naturellement. J'ai dû réévaluer un peu les mesures de la recette initiale car mes pancakes étaient trop mous. 75 g de farine, 50 g de sucre en plus et le tour était joué...

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Voici une recette très simple et rapide à réaliser pour gourmands pressés. Vous avez certainement remarqué dans le rayon fromages du supermarché des petits fromages entourés de lard. Sachez que c'est un pur délice avec une salade verte et des tomates. Pour cette recette, j'ai choisi du Rocamadour et non du crottin de Chavignol . Remarquez, c'est encore un fromage à base de chèvre mais la texture et le goût n'ont rien à voir avec l'AOC berrichon. Ce petit galet venant du Quercy est très crémeux et sa saveur rappelle la noisette. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ajoute souvent des noisettes dans cette recette. S'il est si fondant, c'est parce qu'il est réalisé avec du lait de chèvre entier et cru. Je me demandais justement la différence entre ce fromage et le Cabécou du Périgord. De manière générale, le cabécou est un petit fromage de chèvre rond, de 4 à 5 cm de diamètre sur 1,5 cm d'épaisseur, à pâte fraîche non pressée, non cuite, tendre et crémeuse et à croûte naturelle et fine. L'étymologie de ce fromage permet de le définir et de le situer géographiquement. En effet, le terme "cabécou" trouve son origine dans la langue occitane (cabre = chèvre) et (cou = petit). Il existe ainsi le Cabécou du Périgord (Dordogne), d'Autan (Tarn-et-Garonne) et de Rocamadour (Lot). Ce dernier est d'ailleurs le seul AOC que l'on appelle depuis "Rocamadour". Ce fromage ne se nommera ainsi qu'à partir de son 6ème jour d'affinage. D'après les spécialistes, il s'agirait de la plus ancien produit traditionnel dans le Lot. Pour la vinaigrette, j'ai utilisé mon vinaigre de figues sèches. Je rappelle que nous entrons dans la saison des figues sèches, alors profitez de cette recette ! Enfin, parce qu'elle est délicieuse et très riche en oméga-6, j'ai ajouté de l'huile de pépins courge. Voilà, il ne faut pas grand chose pour se régaler non ?

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Je sais, je ne fais pas dans l'original en vous proposant de nouveau une recette de macarons. Mais bon, comme beaucoup de bloggeurs, je me suis prise au jeu de ce délicieux petit gâteau et j'ai simplement envie de vous faire partager mes idées sur le sujet. Pour ces macarons au chocolat, je n'ai pas utilisé "la technique caméléon" comme certains lecteurs ont pu joliment le dire au sujet de ceux à la pêche de vigne ou à la pomme caramélisée. Je tiens d'ailleurs à remercier tout le monde pour vos compliments. J'étais contente de moi après les avoir réalisés, mais votre avalanche de commentaires m'a particulièrement touchée. Nombre d'entre vous avez perçu l'esprit poétique que j'avais voulu donner aux macarons à la pomme. Au final, je n'ai fait que copier une image présente dans la nature. Je pense que la technicité imposée par les macarons mérite d'être récompensée par un peu de créativité. Entre temps, j'ai réalisé d'autres macarons caméléons mais avec une autre technique, je vous mettrai la recette prochainement promis. Selon moi, réussir ses macarons, ce n'est pas seulement parvenir à faire de beaux dômes lisses avec une collerette, c'est aussi trouver la ganache qui va sublimer le biscuit. Trop de fois, j'ai goûté des macarons avec un fourrage écoeurant, gâchant entre autres le plaisir visuel. Le goût, toujours et encore ! Pour ces macarons au chocolat, je souhaitais une ganache ferme, mousseuse et forte en arôme. L'idée de la ganache montée a été puisée dans mes souvenirs d'enfant. Ma mère la préparait merveilleusement bien et l'utilisait dans beaucoup de ses pâtisseries. Ensuite, j'ai réfléchi à un ingrédient supplémentaire pour mettre en valeur le chocolat noir. Cognac et chocolat sont faits pour être mariés ensemble, ils dégagent les mêmes saveurs intenses et corsées. Je vous avais parlé de mon addiction pour le chocolat, vous ne peinerez pas alors à me croire si je vous dis qu'ils sont sublimes et qu'ils déclencheront chez vous une boulimie compulsive ! Et si la réalisation des macarons ne vous tentent pas, gardez peut-être en mémoire la recette de cette ganache qui accommodera de nombreuses pâtisseries. Par exemple, vous pourrez réaliser des petits sablés que vous fourrerez de cette délicieuse pâte chocolatée, ou pourquoi pas une bûche de Noël. Sur ce, je croque dans un petit macaron au chocolat et au Cognac avant de me lancer dans la rédaction de la recette !

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Je n'aime pas la cuisine tendance, la néo-gastronomie du future, celle qui nous sert de l'azote liquide ou de l'écume de mer. Je n'ai évidemment rien contre Ferran Adria et Pierre Gagnaire, les deux chefs emblématiques de la gastronomie moléculaire. Leur travail est une vrai révolution et quand il s'agit de faire cuire un oeuf dur parfaitement (le blanc durcit à 62°C, le jaune à 68°C), j'y adhère à 100%. Les recherches scientifiques menées conjointement avec Hervé This permettent de mieux comprendre les processus chimiques des recettes de cuisine et par la même occasion de les réussir. Je pense notamment à la cuisson des viandes, la réalisation de pâtes levées, de sauces... Ce livre réalisé par Hervé This et Pierre Gagnaire est d'ailleurs une véritable bible en la matière. Si seulement mes cours de sciences physiques auraient été sur le thème de la cuisine, je n'aurai certainement pas eu 7/20 au BAC pour cette matière ! Bref, là où je veux en venir, c'est que la démarche est pertinente, elle sert la cuisine, mais qu'en terme de résultats dans nos assiettes, elle reste parfois décevante. Je n'ai pas envie de manger des nuages, même si tout cela peut paraître poétique et original. Je veux du solide, du vrai, du bon. Et puis, pourquoi ces découvertes sont-elles forcément mises à l'honneur dans des éprouvettes ou autres présentations à la "Igor et Grichka Bogdanoff" ?

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Le salon du chocolat a été pour moi l'occasion de trouver plein d'idées gourmandes. Je vous avais parlé de la Maison Boissier et de leurs sublimes confitures de chocolat aux fruits. Celle à la mangue a été un véritable coup de coeur. Comme je vous l'expliquais dans ce billet, la texture de ces confitures est incroyablement fondante et crémeuse. Je n'ai pas pu m'empêcher de questionner Christian Vautier, le chef pâtissier de la Maison Boissier. Il a gentiment accepté de me livrer le secret de ces délicieuses confitures : "C'est tout simplement de la confiture de mangue à laquelle j'ai ajouté du chocolat blanc fondu. Je mixe longuement la préparation afin d'obtenir ce velouté." Durant le fil de notre conversation, il me confesse avec un air malicieux : " Testez avec de la confiture de fraises, cela donne un donne goût cremosso, vraiment redoutable !" J'ai cru que j'allais tomber à la renverse tellement j'ai trouvé cette suggestion génialissime. Dans le train qui me ramenait en terres berrichonnes, je rêvais de cette confiture de fraise cremosso, bête comme choux à faire mais certainement un délice. Je n'ai pas pu attendre le lendemain afin de mettre en pratique la recette. Il me restait de la confiture de fraises gariguettes, réalisée cet été, et une tablette de chocolat blanc. Je me mets à l'ouvrage, goûte la confiture et là, une immense vague de désespoir et de déception m'envahit. La pâte était vraiment sucrée et farineuse ! Je savais que je n'utilisais pas forcément un chocolat de bonne qualité mais quand même. Je fais goûter à ma fille... elle fait la grimace et me répond : "C'est pas bon Maman, on dirait que c'est le médicament que tu me donnes quand j'ai mal au ventre !" OK, cela avait la texture du Smecta... Je sais que pour l'instant je ne vends pas très bien ma confiture de fraise cremosso. Mais j'y viens. Pragmatique, je conclue d'office que cela ne vient pas de ma confiture car je sais qu'elle est bonne. Conclusion, cela vient du Galak. Evidemment que ce n'était pas gagné de réussir une recette avec ce chocolat, mais dans mon empressement, je voulais la faire là tout de suite, pour ressentir ce fantasme culinaire qui m'a été confié par Christian Vautier. Pourtant, vous connaissez ma sensibilité aux produits naturels, de bonne qualité mais là vous pouvez me mettre un bon carton rouge...

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Samedi 28 octobre : levée à 5h30 du matin, départ pour un train à 6h30, métro depuis Austerlitz, arrivée Porte de Versailles à 9h30... si ce n'est pas de la motivation ! Le salon du chocolat me faisait envie depuis quelques temps mais j'ai toujours repoussé l'échéance, notamment du fait de son lieu de représentation : Paris. J'ai longtemps été urbaine, assez adaptée aux mouvements de foule, aux bruits des voitures, aux odeurs de pots d'échappement et de poubelle, à la proximité que l'on peut avoir avec des inconnus... Quelques années en campagne ont eu raison de ce supposé mode de vie. Un hameau de 30 habitants, une voiture qui passe par heure, le sifflement des merles, des corbeaux et les aboiements des chiens alertant les cyclistes de passage, une odeur de vert et de feux de cheminées, bref l'opposé. En sortant du métro, la pollution m'a incroyablement surprise, les yeux me brûlaient, la gorge me piquait, je toussais à en perdre haleine. Je vous vois déjà sourire ! C'est cliché, mais je l'assume complètement. Toujours est-il que j'étais ravie de rentrer au salon dès 10 h. Peu de monde encore, une délicieuse odeur de chocolat, de la place pour circuler, une configuration parfaite pour prendre des photos et parler avec les professionnels. A 16h, j'étais au bord de l'évanouissement dans les allées peuplées de gourmets, gourmands et goinfres en tout genre. Mais l'amour de la cuisine, du chocolat et l'envie de vous faire partager mon enquête sur les chocolats de Noël maison ont pris le dessus et je ne le regrette pas du tout. Entre des photos, qui j'espère vous feront pâlir d'envie, je vais tenter de vous donner quelques clés pour la réussite de chocolats maison. Néanmoins, autant vous le dire tout de suite, vous ne parviendrez jamais aux résultats des chocolatiers pour de multiples raisons. Pauvres cuisiners amateurs que nous sommes, nous ne pouvons pas nous procurer les couvertures de chocolat adaptées, nous n'avons pas le matériel adéquat, encore moins ce savoir-faire incroyable dont j'ai été témoin. L'objectif final est de vous montrer que l'on peut trouver une alternative aux chocolats enrobés et fourrés. Je vais en parallèle vous faire partager mes coups de coeur, vous verez qu'il existe de grands artistes chocolatiers près de chez vous et dans le monde entier. Amateurs de chocolat, par ici s'il vous plaît...

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En ce qui concerne la cuisine des cucurbitacées, vous allez être servis ! Ce petit reportage gourmand était en fait une introduction à une série de recettes concoctées par mes soins. J'avais déjà préparé un hachis parmentier à l'agneau épicé et à la butternut, mais la foire de Tranzault a réveillé chez moi un engouement fort pour ces légumes si colorés et si variés. Avec les courges et les potirons, je trouve que c'est quitte ou double : soit on déteste, soit on adore. On peut ne pas aimer le goût de la soupe de citrouille, assez prononcé et particulier, il est vrai. Néanmoins, en l'associant avec d'autres fruits ou légumes, en proposant des présentations, des cuissons originales, on peut attiser la curiosité d'un palais méfiant voire même provoquer une agréable surprise gustative. Avec cette recette de cake à la pomme et à la Sucrine du Berry, j'espère faire changer d'avis quelques réfractaires ! Pour la décrire en quelques mots, sa chair, sucrée et juteuse, comporte de légères notes d'orange et de vanille. Je réfléchissais alors à une pâtisserie qui développerait ses arômes sans que l'on tombe sur des morceaux. J'ai pensé la mélanger crue et râpée grossièrement dans une pâte à gâteau. Pour renforcer sa saveur sucrée, je l'ai associée à de la pomme dans un cake fondant et aéré. C'est la rencontre inattendue entre un fruit et un légume, tout deux cultivés dans ma région. Ce cake automnal plaira forcément aux amateurs de potirons et pourra, j'espère, surprendre agréablement les personnes ayant quelques réticences.

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Le 7 octobre dernier, je suis partie en direction du pays de Georges Sand avec une énigme à résoudre : l'histoire de la Sucrine du Berry, cette variété de courge musquée, réputée pour ses qualités gustatives et son excellente conservation. En faisant des recherches sur Internet, j’apprends qu'une fête consacrée aux courges et aux légumes anciens se tient chaque premier dimanche d'octobre à Tranzault, dans l'Indre. C'est un rendez-vous qui attire plus de 10 000 visiteurs chaque année, des passionnés de potager, de nature, de légumes anciens ou des baladeurs du dimanche en quête de festivités locales. Bien que la foire se déroulait à 100 km de chez moi (le Berry est vaste !), je n‘étais pas découragée d‘y aller, au contraire, j'étais persuadée que cette fête populaire vaudrait le détour. A la fin de cette journée, j’ai pu apprendre que les anciens n’ont malheureusement pas écrit l’histoire de la Sucrine du Berry. Mais qu’importe, ma curiosité de cuisinière et de jardinière a largement été satisfaite. Nombreux étaient les stands à proposer la vente de courges ou de produits cuisinés dérivés et de légumes oubliés ; d’autres informaient le public sur les techniques de jardinage de ces espèces, ou faisaient découvrir tout simplement des variétés oubliées. Venez vite découvrir en images le résumé de cet après-midi haute en couleurs et en saveurs, avec en bonus une galerie de photos à la fin de l'article !

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Plusieurs raisons me poussent à faire des gâteaux. L'amour de la cuisine et du goût en font bien évidemment partie mais depuis quelques temps, l'envie de manger sain remporte la mise. Je ne pense pas jeter un pavé dans la mare en vous apprenant que la plupart des gâteaux et biscuits que nous achetons comportent des OGM. Greenpeace mène depuis bientôt 8 ans une campagne d'information auprès des consommateurs en proposant ce guide. Il dresse une liste des produits de grandes marques, classés par catégorie, et comportant ou non des OGM. Vous y apprendrez que la plupart des laits et petits pots de bébés sont réalisés à partir de céréales, de légumes transgéniques, ou de lait issu de vaches nourries aux grains transgéniques. Greenpeace dans son article expose très bien la problématique : "80 % des plantes transgéniques cultivées dans le monde servent à nourrir les animaux d’élevage à partir desquels on fabrique des produits : laitages, charcuterie ou plats cuisinés. Dans ce cas, la réglementation européenne n’impose aucun étiquetage, privant ainsi les citoyens de repères." Il n'est pas question de paranoïa, ni de fausse promotion pour l'agriculture biologique, mais d'information avant tout. Après, chacun fait comme il veut, mais je ne vous cache pas que cette supercherie, tolérée par l'administration française me donne mal au coeur. Sous un aspect plus positif, vous pourrez constater également que des marques telles que Bonduelle, Barilla, Fleury Michon, brioches Pasquier, Filière Qualité Carrefour jouent le jeu de la sécurité alimentaire. Les plus mauvais élèves sont dans les plats cuisinés, les produits laitiers et la biscuiterie : Tipiak, Knorr, Danone, Nestlé et LU... La liste est longue, effrayante certes, mais elle permet au consommateur qui ne souhaite pas se nourrir d'OGM (86 % des français) de faire un choix : celui de boycotter ces marques. Préférez les oeufs fermiers de Loué que les Lustucru ou les Mas d'Auge, les surgelés Picards à Findus. Et c'est grâce à ce guide que j'ai eu envie de faire des pim's maison. Quand j'ai lu que ces délicieux gâteaux dont nous raffolons à la maison étaient issus de matières premières transgéniques, j'ai été dégoûtée. Et je ne vous parle pas de ma réaction sur les Napolitains, les Hello, les Petits Ecoliers, les Mikado, les Pépito. Toujours est-il que j'ai décidé de faire mes pim's moi-même et que c'est devenu une de mes trouvailles culinaires préférées !

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Avec le mauvais temps, mes envies de cuisiner s’orientent vers des recettes de viande mijotées longtemps, avec pleins de légumes. J'ai toujours aimé éplucher, laver et couper les légumes. Je fais ces gestes depuis que je suis enfant, car j'ai la chance d'avoir une mère cordon-bleu. Très tôt, elle m'a associé à sa cuisine, tout en me donnant de nombreuses recommandations de sécurité. A mes 10 ans, elle accepta que j'utilise l'économe et les couteaux pointus, toujours sous son oeil vigilant. Je la trouvais particulièrement patiente avec moi et de mon côté, j'étais une élève studieuse. La cuisine me passionnait déjà. Après mes devoirs d'école, je fonçais dans la cuisine pour aider ma mère, je goûtais les plats, apportais ma petite contribution, en faisant par exemple la vinaigrette de la salade verte quotidienne "Une cuillère de vinaigre, trois d'huile..." Je me faisais des carnets de recettes et je dessinais les plats, les faisais parler façon bandes-dessinées. A l'adolescence, j'étais autonome, j'allais ramasser les légumes dans le jardin et les préparais, ou réalisais des gâteaux, souvent en l'absence de mes parents, pour leur faire la surprise. En été, on cuisinait peu, on faisait des salades composées et on se chargeait des conserves. Mais dès que le froid pointait son nez, la maison vivait autrement. C'était la grande cuisine, celle des plats traditionnels ! J'en parle avec nostalgie, en effet. Mes parents sont devenus végétariens vers mes 12 ans et l'époque des viandes mijotées fut très vite révolu. Entre soucis de santé et dégoût de la viande (la vache folle y est pour beaucoup), ils ont radicalement changé leurs habitudes alimentaires. Ce fut l'apogée du poisson, du tofu et du millet. Lorsque j'ai demandé à ma mère sa recette de blanquette de veau, elle ne parvint pas à la retrouver.

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Mon aventure avec le KiKiVeuKiVienKuisiner arrive à sa fin. Malgré de sérieux problèmes de connexion, j'ai été ravie d'organiser ce concours, de voir que vous avez été nombreux à participer à mon thème. De mon côté, j'ai découvert de nouveaux blogs et retenu plein de bonnes idées, je crois que c'est cela l'objectif du Kiki non ? Je ne vais pas tergiverser pendant des heures, ma prose ne vous préoccupe guère à cet instant ! J'ai dressé un top ten des participants, pour changer et encourager plus de personnes. Mais c'est qui la gagnante ?!! Si je vous disais : "Rien ne sert de courir, il faut partir à point."

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Les pommes, c'est de saison et également un patrimoine berrichon auquel j'y accorde une attention toute particulière. Dès mi-septembre, nous faisons des cures de pommes ! Je les cuisine en compotes, confitures, tartes, avec du boudin noir ou je les mange simplement nature. Mais la semaine dernière, il m'est apparu la même vision que celles des pêches de vigne. J'ai un magnifique pommier dans mon jardin qui donne de belles pommes nuancées de vert et de rouge. Comme nous avons des chiens-kangourous à la maison, ils sautent jusqu'aux branches pour en attraper et se faire leurs après-midi dégustation ! Alors que je les empêchais de croquer les quelques spécimens qui restait sur l'arbre, j'observais leurs couleurs et me fis tout de suite la réfléxion que je pouvais faire des macarons. Toujours soucieuse de ne pas utiliser de colorants, j'ai mélangé du thé matcha pour leur donner une jolie couleur verte. Encore selon la technique de Christophe Michalak, le célèbre pâtissier de l'hôtel Plazza à Paris, j'ai brumisé les macarons de jus de betteraves. Cette fois-ci je n'ai pas oublié de les saupoudrer avec du sucre glace tamisé. Cette méthode est d'autant plus intéressante qu'elle permet de fixer cette coloration naturelle...

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Nous y sommes enfin ! Entre mes problèmes de connexion Internet, ceux de Canalblog pour m'ont rendu impossible de voir vos sites lundi matin, et la quantité de mails reçus, tout comme Ninnie, le mot "Kiki..." a résonné dans ma tête ! Pour cette 13 ème édition, je suis ravie de voir que la tradition s'est admirablement bien mariée avec la créativité. Voici ces 90 demoiselles, hautes en couleur et en saveur...

Dans un souci d'équité, un nouveau système de vote a été mis en place. Désormais, vous pouvez voter par le biais d'un formulaire électronique. Les votes inscrits dans la zone de commentaires ne seront pas pris en compte. Merci de lire ces précisions en bas du billet !

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Allez une petite recette vite faite pour vous faire patienter avant les votes pour le KiKiVeuKiVienKuisiner # 13 . Beaucoup de régions ont leur recette de pommes au four mais dans le Berry, on les fait rôtir avec du vin, ou plutôt des restes de vin. Vous me direz que les berrichons ne devaient pas souvent laisser traîner des fonds de bouteille, mais sachez qu'à l'époque, on n'ouvrait pas une bouteille de vin rouge pour réaliser des pommes rôties. C'est l'occasion qui faisait le larron comme on dit. Cela faisait des années que je n'en avais pas mangé. Il y a quelques jours, j'ai fait un filet mignon de daim sauce grand Veneur et il me restait un peu de vin rouge. Des petites pommes bio, des Elstars, achetées au marché dernièrement ne demandaient qu'à être rôties. Vous pouvez bien sûr remplacer le vin par de la gelée de groseille rouge pour les enfants. Quoique ma mère ne faisait jamais un plat à part pour moi quand j'étais petite et je ne suis pas devenue alcoolique pour autant ! Pour la cuisson, il est impératif de faire cuire longtemps et doucement pour que les pommes soient cuites à coeur et dorées. Au niveau des quantités, je n'ai pas mis de mesures car c'est une recette qui se fait à l'oeil. Car même si vous mettez trop de sucre ou trop de vin, cela restera toujours divin.

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