Jax's blog

Après le métropolitain, les taximètres, il est temps de parler du Réseau Express Régional et en particulier de la ligne D.

La ligne C du RER est légendaire pour ses problèmes, dus à sa vétusté, son ancienneté (des portions de cette ligne sont plus que centenaires) et les problèmes de réparation. Tous les étés l’opération « Castor » remplace les rames de la ligne par des bus dans l’agglomération parisienne pendant que des hommes vaillants et durs à la tâche consolide l’existant à défaut de pouvoir faire un travail de fond. Pour bien faire il faudrait arrêter tout trafic pour refaire la ligne. Impossible au demeurant.

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Il m’arrive souvent de héler un taximètre pour rentrer chez moi. Je suis donc confronté régulièrement à ces humanoïdes qui assurent le pilotage du véhicule jusqu’à… et la perception du montant du voyage indiqué par le compteur.

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Voilà, c’est fait. La nouvelle loi sur le tabac est entrée en vigueur ce matin à 00h00. Que nous dit cette loi ? Qu’il est interdit de fumer dans les lieux recevant du public… sauf pour les bars, restaurants et discothèques qui restent sur l’ancienne loi, celle du partage coin fumeur coin enfumé jusqu’au premier janvier 2008. Au fait vous en connaissez vous des bars, restaurants, discothèques où la partie fumeur ne pollue pas la partie non-fumeur ?
Donc, par rapport à loi Evin qui date de 15 ans, absolument rien de neuf. En effet, la loi Evin interdisait de fumer dans les lieux accueillant du public.

La loi Evin étant respectée comme vous savez, gageons que cette nouvelle mouture soit respectée de la même manière.

Les députés et sénateurs ne devraient-ils pas bosser sur des lois plus utiles ou intelligentes ? Au lieu de ça ils nous font une redite. Et tout ça avec notre pognon.

Et pourquoi ce délai pour les bars, restaurants et discothèques ? Pour qu’ils aient le temps de se mettre aux normes nous dit-on. Aux normes de quoi ? Il faut 11 mois pour faire un panoceau : « Interdiction de fumer » ?

Je déteste qu’on me dise ce que je dois faire, mais je déteste encore plus qu’on se foute de ma gueule.

Juste pour rire, Gainsbourg buvait et fumait comme un feu de forêt sur les hauteurs de Marseille. Lorie boit de l’eau et ne fume pas… Voyez les résultats.
Au passage, je suis fumeur.

Voilà, c’est fait. La Terre, notre vaisseau intergalactique, vient de finir une révolution autour du soleil et d’en entamer une nouvelle. La température extérieure est d’environ 2,7° Kelvin et notre voyage devrait durer encore longtemps, si toutefois l’espèce dominante cesse de faire de âneries.

Il est donc temps de vous souhaiter à toutes et à tous un excellent voyage, vers l’infini et au-delà.

Que les maux vous épargnent, que votre épargne prospère et que Prosper Youpla Boum !

PS : n’oubliez pas, ne pas voter peut provoquer un président d’extrême droite.

Lundi, le père Noël est passé chez moi.

Il portait un costume marron sur lequel son nom, en lettres d’or, apparaissait : UPS. Dans sa hotte, deux cartons pour moi… L’un d’entre eux contenait mon nouvel ordinateur portable.

Comme cela ne vous interesse guère, vous ne saurez pas ce que c’est… Sinon que c’est un Mac.

Moi, je suis content, j’ai de quoi m’occuper pour les longues soirées de fêtes qui arrivent.

Les provinciaux qui me lisent (y en a-t-il ?) ne connaissent pas bien les us et coutumes du métropolitain Parisien. L’un des moments des « sports » est la montée ou la descente aux heures de pointe (entre 8 h et 9 h 30 et 17 h 45 et 20 h 12 la semaine).

Le Parisien est pressé, tout le temps pressé… il ressemble plus à un agrume qu’à un être humain. Or donc dès que la rame de métro s’immobilise en station, il se précipite dans le wagon¹, sans laisser descendre les passagers arrivés à destination. On entend certain jour des protestations, sans doute un pauvre provincial égaré là et effaré par ce qu’il observe.

Une autre règle dans le métro, il faut faire la gueule (d’un autre côté dans la majorité des cas on va au boulot ce qui n’est pas des plus joyeux convenant s’en). Mais tout de même le regard des Parisiens [affolés|apeurés|énervés]² lorsqu’une petite troupe rigole dans son coin en dit long sur leur tristesse. Bon, je râle aussi quand ils sont quatre-vingts à hurler des chansons à boire après avoir effectivement bu.

C’est maintenant que vous vous dites (surtout les Parisiens) « où veut-il en venir avec ses conneries, on sait tout cela et franchement le lire sur un blog c’est limite bof ! ». J’y viens, ne pleurez pas.

Or donc, hier, dans un métro ni trop bondé ni trop vide, j’étais assis en bout de wagon, de biais, le pied contre la porte qui se trouve justement en bout de wagon. Soudain et tout à coup, cette porte bouge, s’ouvrant vers l’intérieur… Et un jeune homme d’un type tout à fait quelconque passe par cette porte. Aucune clef spéciale à la main (ces portes s’ouvrent depuis l’intérieur du wagon avec une clef creuse triangulaire), et aucun signe distinctif « Je suis de la RATP et j’t'emmerde ». J’imagine donc que depuis le quai il est monté sur les plates-formes inter-wagon et qu’il a simplement ouvert la porte pour échapper au non-monde qui passait par les portes « normales ».

Mon billet n’a pas plus d’intérêt que ça…

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1- On parle de wagon pour les marchandises et de voitures pour les passagers. Toutefois, je me borne à parler de wagon tant les conditions des transports sont lamentables. Et je reste sur ce qualificatif pour les trains de la SNCF et en particulier le TGV qui est une sombre merde rapide, mais merdique. Prenez un jour un ICE allemand et vous verrez que le train peut être un moyen de transport agréable.

2- Aucune mention à rayer.

Cette semaine, pour des raisons familiales, j’ai dû me rendre dans le département de l’Yonne (89, préfecture Auxerre), non loin de Vézelay (les photos dès que j’ai le courage de le faire). Avec ma sœur et mon beau-frère, nous avons décidé de déjeuner au restaurant « La Dent Creuse ».

Un petit apéro parce que ne faut pas pousser mémé dans les orties, ratafia pour les hommes et jus de tomates pour ma sœur. Passons sur le verre fendu de haut en bas, ça peu arriver… Sur le capuchon du sel de céleri nous lisons 02/99… Oui, une date de péremption de plus de 7 ans. Gentiment, mon beauf fait remarquer le fait à la serveuse pensant naturellement que celle-ci va l’archiver dans le réceptacle approprié.

Amusée, elle le montre à son patron. Celui-ci s’en saisit, et, persuadé que ma frangine ne le surveille pas, le passe sous l’eau afin d’en effacer la fameuse date. Satisfait, il redonne l’objet à la serveuse avec l’ordre de le remettre à sa place.

La suite fut à l’avenant du pain décongelé et rassis, du poulet qui n’avait pas vu la lumière durant sa courte vie, etc.

Lorsque la serveuse nous proposa desserts et cafés, nous avons décliné son invitation de peur d’avoir un café de cafard ou pire encore.

Nous avons proposé de payer avec une carte périmée dont nous aurions effacé la date…

La serveuse promis que le soir même, dès le parton absent, le sel de céleri irait à la bonne destination.

J’avais promis de leur faire de la pub… Voilà, c’est fait !

Aujourd’hui, pas de mission, je dois me rendre au siège de la SSII qui m’emploie. Je m’engouffre donc dans ce long bus qui est arrivé très vite. Puis le métro (pas trop bondé, c’est cool ça) et enfin la SSII et le bureau du « chef ».

- Ooops, je t’avais oublié

[et merde j’aurais pu rester au pageot]

- Monte au troisième, il doit y avoir de la place….

[remerde, je ne peut même pas rentrer chez moi]

Sauf que j’avais sous la main la préparation d’une nouvelle mission, avec une autre boite. Client déjà rencontré et convaincu. Restait à communiquer les coordonnées à un « responsable ».

Horreur, malheur, j’ai oublié la carte de visite sur mon bureau, entre l’écran et le clavier…

P… quel con, mais quel con !