1. Le paralytique

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    Après quelque temps, Jésus rentra à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était dans la maison.
    Il s’y rassembla tant de gens qu’il n’y avait plus de place, même aux abords de la porte ; et il leur donnait l’enseignement.
    Et on vient amenant vers lui un paralytique, porté à quatre.
    Et, comme ils ne pouvaient l’amener jusqu’à lui à cause de la foule, ils découvrirent le toit à l’endroit où il était, et, ayant fait une ouverture, ils descendirent le grabat où le paralytique était étendu.
    Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : « Mon fils, tes péchés sont remis. »
    Or il y avait assis là quelques scribes, qui pensaient en eux-mêmes :
    « Comment celui-ci parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut remettre les péchés sinon Dieu seul ? »
    Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit qu’ils pensaient ainsi en eux-mêmes, leur dit : « Pourquoi avez-vous ces pensées en vous-mêmes ?
    Lequel est le plus facile, de dire au paralytique : « Tes péchés sont remis, » ou de dire : « Lève-toi, prends ton grabat et marche ? »
    Mais, pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de remettre les péchés, — il dit au paralytique :
    Je te le dis : lève-toi, prends ton grabat et va dans ta maison. »
    Et il se dressa et, ayant aussitôt pris son grabat, il sortit devant tout le monde, si bien que tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, disant « Jamais nous n’avons rien vu de semblable ! »

    Nous savons que les paroles de  Jésus s’adressent à l’Esprit et non au vil mental, qui d’ailleurs ne pourrait en saisir le sens. Aussi, lorsqu’il dit au paralytique soit, à l’Esprit rendu infirme par l’omnipotence mentale : « Lève-toi, prends ton grabat et marche », ne dit-il pas : « Écoute, asservis l’usurpateur et  comprends. » ?….

    Chers amis, un mauvais rhume floute quelque peu mes pensées et m’empêche de répondre à vos aimables commentaires. Je vais me reposer quelques jours et vous dis à la semaine prochaine. Bonne fin de semaine à tous. Bien chaleureusement, Phène

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  2. Savoir

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    Jaison Cianelli – Soleil éclatant.

    Le soleil ne sait pas qu’il donne de la lumière.

    Quand vous savez quelque chose, c’est que vous ne l’êtes pas…

     

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  3. Peur

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    Selon une vieille légende indienne, une souris était constamment angoissée à cause de sa crainte du chat. Un magicien eut pitié d’elle et la transforma en chat. Mais alors, elle se mit à avoir peur du chien. Le magicien la transforma en chien. À ce moment, elle se mit à avoir peur de la panthère et le magicien la transforma en panthère. Sous cette forme, elle eut grand-peur du chasseur. Dans ces conditions, le magicien abandonna. Il retransforma l’animal en souris et lui dit  : « Rien de ce que je fais pour toi ne pourra t’aider, puisque tu as le cœur d’une souris. »

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    Dans ce texte, la souris et le magicien représentent les facultés d’une personne : la souris désigne le mental et le magicien l’intellect. Le mental qui vit en permanence dans la crainte de la mort décide de se transformer en intellect. Doté de plus de pouvoirs, il s’imagine un bref instant être invincible,  mais ne pouvant oublier sa  nature mortelle, la peur le submerge à nouveau.

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    N’est-ce pas là le portrait de l’homme, persuadé que rang social et titre pompeux qu’il s’invente le rendent moins vulnérable jusqu’à ce que le sentiment de n’être rien ravive sa peur ?…

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  4. Solitude

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    Rainer-Maria Rilke – Helmut Whestoff

    Même au sein de contextes très étrangers, 

    votre solitude vous sera un soutien et un havre,

    et c’est à partir d’elle que vous saurez trouver

    tous les chemins qui seront vôtres. .

    Le poète dit vrai, mais qu’est-ce qu’être seul ?…..

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  5. Présence

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    Entre ciel et terre – Luigi Toffoli

    C’est parce que Dieu est présent dans vos enfants, dans vos époux, dans vos parents que vous les serrez dans vos bras et les chérissez, mais dès que la mort les fauche, ces corps sans vie vous répugnent et vous vous empressez de les mettre en terre.

    Comprenez que Cela que vous aimez dans cette forme périssable qu’est le corps et qui n’a ni bras, ni jambes, ni visage, ni prénom est la Présence immortelle qui l’habite…

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