ARTISANAT Marocain
L’artisanat du Maroc est un champ d’innovation où l’imagination rejoint la tradition. Poterie, tissage, vannerie, travail du métal, du bois, du verre et du cuir : tous ces artisanats sont le reflet de l’identité de la culture marocain, l’artisanat du maroc est un outil majeur du développement durable.
Histoire de l'artisanat au Maroc
Les Berbères ont été les précurseurs dans le domaine de l'artisanat marocain surtout dans le travail de la laine tapis, le fer et l'argent bijoux et l'argile poterie. Après l'Islamisation et la venue des Arabes, d'autres formes d'artisanat marocain se sont développées :
Travail du cuivre sur les tables, du bois, de l'oseille, de l'alfa et de l'argile poterie. Cet artisanat couvre pratiquement tout le Maroc et chaque région possède ses propres spécialités, tirées des matières premières qui s'y trouvent en abondance. Mais les villes les plus connues pour leur artisanat sont Fès (cuir, cuivre, argent, or, tissus), Marrakech (cuir, cuivre, tapis), Essaouira (bois, tapis, argent) et Rabat-Salé (poterie). Les régions d'Agadir et du Tafilalet possèdent aussi un artisanat de valeur.
L'artisanat est une discipline qui se fonde sur l'Homme avant la machine. Cette discipline pour laquelle, doigté dextérité, adresse, art prennent tout leur sens. Une discipline dont le grand génie est de donner vie à des matières qui n'en ont pas. L'argile, le métal, le bois se transforme entre les mains de l'artisan pour se figer en un objet qui voyagera dans l'imaginaire de celui qui l'acquiert ou qui l'admire pour devenir partie prenante de sa vie, de sa quotidienneté.
ARTISANAT
L'artisan a toujours vécu à l'ombre de son époque. Il est témoin de ses évolutions technologiques, réceptacle de ses progrès mais aussi victime de ses déboires industrielles, économiques. Le produit artisanal a ainsi progressivement suivi et subi les aléas de l'évolution des sociétés humaines aux plans économique et social. Le produit artisanal passe de l'authenticité, l'originalité, à la banalisation, au stéréotype, forcé qu'il est par les coups de boutoir de la loi impitoyable de l'offre et la demande, par les progrès incessants de la technologie, de l'industrie. Ayant toujours évolué dans le sillage de la famille, pour avoir été partie intégrante de son héritage, le produit artisanal doit se faire à l'atomisation de la société, l'industrialisation sans frein.
Cette évolution étant irréversible, l'artisan est alors tenu de relever un défi difficile : allier les impératifs de la qualité, l'originalité, l'authenticité aux exigences des sociétés modernes à tous les niveaux du processus de production et de vente. A cela, un seul moyen : la formation. Faire éclore davantage le savoir faire, encourager l'apprentissage, intégrer les nouvelles technologies dans les comportements. En somme, se donner les moyens de créer sa propre richesse afin de se donner les moyens d'une authenticité pérenne.