Mumm
Troisième marque de champagne dans le monde, Mumm assemble les crus les plus illustres depuis 1827. La “maison des souverains” a su faire de son Cordon Rouge un symbole de prestige et d’art de vivre dans une centaine de pays.
La puissance de Bouzy, la finesse et la longévité d’Ay et la persistance naturelle de Verzenay pour le Pinot Noir, la douceur de Cramant et l’élégance fraîche d’Avize pour le Chardonnay : ces “cinq majeurs”, classés à 100 % sur l’échelle des crus (1), ont été sélectionnés pour élaborer Mumm Grand Cru, dernier né de la gamme en 2001.
Mais, aussi loin que remonte l’histoire de Mumm, ces crus les plus réputés de la Champagne ont toujours constitué la base aromatique de la maison dont le vignoble s’étend sur 218 ha.
“Puissance grâce au pinot noir, fraîcheur en bouche en raison d’un taux de sucre moins élevé et équilibre par le choix des grands crus singularisent le champagne Mumm dans un univers où l’on dénombre pas moins de 12 000 marques”, résume Isabelle Mentré, chef de marques.
Creusées dans la craie dès 1853 et durant soixante-dix ans, les caves abritent aujourd’hui non seulement 25 millions de bouteilles sur 25 km de galeries mais également une histoire riche de rebondissements.
Mumm – la gamme
Les Champagnes non-millésimés vieillissent trois ans, les champagnes millésimés 5 ans, soit deux ans de plus que le délai légal pour obtenir des vins parfaitement mature.
• Mumm de Cramant (“demi-mousse”) est la cuvée d’exception de Mumm, champagne Blanc de Blanc, cru unique, avec un format spécifique, sélection rigoureuse de vins du village Cramant 100 % Chardonnay, élaborée dans la plus pure tradition champenoise depuis 1882. Son étiquette présente une carte de visite au coin corné, signe, au temps de la Belle époque, que la bouteille avait été apportée par la personne qui l’offrait.
• Mumm Cordon Rouge est composé à partir de 77 crus de Pinot Noir (45 %), Pinot Meunier (25 %) et Chardonnay (30 %).
• Mumm demi-sec est assemblé avec du Pinot Meunier (50 %), du Pinot Noir (35 %) et du Chardonnay (15 %).
• Mumm Cordon Rouge 1996 est assemblé avec les crus de Bouzy, Ambonnay, Ay, Verzy, Verzenay, Avize et Chouilly.
• Mumm grand cru : Bouzy, Verzenay et Ay en Pinot Noir pour 58 %, Avize et Cramant en Chardonnay pour 42 %.
• Mumm rosé Pinot Noir (60 %), Pinot Meunier (18 %) et Chardonnay (22 %).
• Les cuvées spéciales : le Mumm de Cramant, le René Lalou (1969), le Mumm de Mumm (1987), Grand Gordon (1990)
• Carte Classique et Joyesse (demi-sec) pour les États-Unis.
Source : www.prodimarques.com/sagas_marques/mumm/mumm.php
L’histoire du champagne – un morceau de l’histoire de France
Depuis qu’il a été inventé, le champagne a connu la gloire, mais aussi la guerre. Il a été apprécié par les rois les plus illustres de la France mais détesté dans certaines régions jalouses, il a été détruit par les prussiens et réinventé ensuite. L’histoire du champagne est l’histoire de la France.
Durant sa vie, Louis le XIV a bu presque exclusivement du champagne – une habitude qui rendra une région très fière riche et une autre… très jalouse. Dans la Bourgogne du sud les habitants pensaient que le roi n’aimait plus ses vins rouges. Pour cette raison, ils se sont lancés dans un combat politique avec la région de Champagne à travers des pamphlets et des séminaires publics qui se moquaient de la boisson aux bulles.
Cette lutte qui a duré plus de 130 ans a failli provoquer une véritable guerre civile. Toutefois, les Champenois ont appris à aimer le champagne, surtout que les médecins ont commencé à déclarer que ce vin curait même le paludisme.
Napoléon Bonaparte fut aussi un autre illustre amateur de champagne : à l’âge de 9 ans, étudiant à l’Académie militaire de Brienne à Champagne, il apprit très vite à aimer et apprécier le vin local. Avant chaque campagne militaire, en passant par la région il faisait ses réserves de vin chez Jean-Rémy Moët, un très proche ami. Napoléon décrivait le champagne avec des mots pleins de sagesse: « en cas de victoire, je le mérite ; en cas de défaite, j’en ai besoin».
Dans les années suivantes, les relations entre la région et la famille royale sont plutôt devenues un inconvénient pour l’histoire du champagne. En 1870 le neveu de Napoléon Bonaparte déclara la guerre à la Prusse : après être passé par l’Alsace et la Lorraine, le seul territoire qui empêchait les troupes prussiennes d’arriver à Paris était la région déjà nommée Champagne.
La guerre Franco-Prusse a été une des plus sanglantes de l’histoire de la France, et à croire les historiens de l’époque, on pouvait parfois voir des verres de champagne cassés à coté des victimes de guerre. A la même époque, Louise Pommery a décidé d’innover de façon radicale en proposant le champagne sec. Il sera connu sous le nom de champagne brut et sera vendu plus cher à cause du processus de fabrication qui requérait une quantité plus grande de raisins mûris. Ce vin fut un veritable succès : tout le monde aimait le brut et 3 ans plus tard l’économie de la France s’est redressée.
En vogue, dans le même temps que le cabaret, le cinéma et le cancan, le champagne a joué un rôle important dans la période connue sous le nom de la Belle Epoque, la plus grande période de paix et de prospérité qu’ait connu la France. Donc, il n’est pas du tout étonnant que cette boisson aux bulles soit très vite devenue une des composantes importantes de l’image de la France.
Dom Pérignon
Aujourd’hui la région la plus symbolique pour la production de champagne est bondée de vignobles – mais ce paysage n’a pas toujours été ainsi. Au XVIIème siècle la région de Champagne était connue principalement pour sa laine de très haute qualité, avant que le moine bénédictin Dom Pérignon vienne bousculer l’histoire de la région et celle de France.
A l’âge de 29 ans Pérignon s’est vu confié la charge de l’abbaye de Champagne à Hautvillers. Réalisant que les vignobles étaient très importants pour la réputation et le bien être financier du monastère, Dom commença à reprendre en main les vignobles abandonnés et à reconstruire la cave de l’abbaye. Rapidement, le vignoble de Hauteville fonctionna à pleine capacité.
Aujourd’hui Dom Pérignon est considéré comme l’inventeur du champagne – la légende raconte qu’il aurait produit un vin spécial en introduisant des bulles dans le vin doux, ce qui ne serait pas entièrement vrai. A l’époque, les bulles étaient en fait considérées comme un défaut de fabrication du vin et le moine aurait fait de gros efforts pour les éliminer pendant ses 47 ans en tant que maître de cave. En revanche, Dom Pérignon a été le premier à utiliser des bouchons qui gardent le dioxyde de carbone dans les bouteilles, en créant de cette manière les bulles. Il a inventé aussi le procèdé de pressage doux des raisins qui aide à éliminer la couleur foncée en provenance de la peau : il a ainsi réussi à produire un vin plus clair. Il a également mélangé ses raisins pour obtenir un vin blanc et léger qui ressemblait au champagne.
La contribution du Dom Pérignon à la production locale de Champagne a été si grande, que les vins de la région sont devenus bientôt les favoris de la famille royale, et notamment du roi Louis XIV.
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L’histoire des verres de champagne
Les verres de champagne tels que nous les connaissons de nos jours ont une longue histoire de design derrière eux… L’évolution de la texture même du champagne, mais aussi celle des différentes sociétés qui consomment ce breuvage, ont fait évoluer la forme des verres.
Au XVIII siècle le champagne était bien moins pétillant qu’aujourd’hui – aussi, on pouvait le verser dans les flûtes d’une hauteur raisonnable, sans peur de trop-plein. Le champagne devenant plus « mousseux », le design des verres devait naturellement changer !
Depuis sa création, le champagne a bénéficié d’un statut plus ou moins aristocratique – les verres utilisés étaient l’une des marques de différence entre différents groupes sociaux. Les moins riches utilisaient des verres de vin lambda pendant que le clergé préférait des verres réservés aux vins de Bordeaux, et enfin les nobles utilisaient déjà des verres en forme de flûte.
Le verre dit « flûte » a aussi changé de forme pendant le XIXème siècle, évoluant d’un verre au design élancé mais assez simple à un celui d’un design beaucoup plus sophistiqué. Sa forme s’affirme très allongée avec un fond très aigu, ou peut emprunter le style « trompette » dont l’ouverture du verre (ou le buvant) est très large.
La «coupe» est apparue lors des années 1830. Ce nouveau type de verre était plutôt utilisé pour les buffets. «La coupe» a une image différente selon les cultures : pour les habitants du Royaume Uni, elle est considérée comme très élégante, elle est très prisée et populaire en Russie du fait de sa capacité d’«héberger » plus de champagne qu’un verre normal. Généralement, la coupe est le verre à champagne de la petite bourgeoisie, spécialement utilisé à l’occasion de buffets ou de banquets. Les désavantages d’une telle «coupe» sont la perte rapide des bulles et du bouquet…
Le flute est le verre des experts qui savent qu’on peut mieux garder toutes les bulles et les saveurs. C’est la raison pour laquelle les membres de la haute société préfèrent suivre les habitudes des experts et continuer à utiliser les flûtes.
Le Crystal est idéal pour savourer toutes les saveurs du champagne. Une autre alternative serait l’argent qui a cependant l’inconvénient de l’opacité, de ne donc pas laisser admirer sa fameuse couleur dorée et ses bulles.
Dans les années 1930, le verre tulipe est à l’honneur et est utilisé jusqu’à ce jour, composé d’un calice de la forme d’une moitié d’œuf, soutenu par un pied simple et long. Sa longueur permet le plaisir d’admirer les bulles et surtout leur pétillement….
Présentation de la Maison Moët et Chandon
En 1446, Jean et Nicolas Moët sont anoblis par le roi Charles VII. Naît alors une lignée qui donnera plus tard son nom à la plus belle saga de l’histoire du champagne. Un des descendants des frères Moët, Claude Moët, négociant en vin à Epernay depuis le début du 18e siècle, fonde en 1743 la Maison Moët.
Son petit fils, Jean Rémy Moët, esprit pionnier et visionnaire, transformera cette société de négoce en la première marque de luxe internationale, qui depuis plus de 2 siècles et demi, incarne et partage avec le monde entier le génie du champagne.
Moët & Chandon élabore depuis 1743 les vins de champagne les plus appréciés au monde. La qualité de ses vins exprime toute la richesse et la diversité de son fabuleux vignoble, le plus grand et prestigieux domaine en Champagne, constitué essentiellement de Premiers et Grands Crus. Des vins de bonheur à la personnalité séductrice et généreuse, qui se distinguent par un fruité éclatant, une matière savoureuse et une élégante maturité.
Fidèle à l’ambition de Jean-Rémy, qui a cru plus que quiconque au pouvoir de séduction et à la magie du champagne, Moët & Chandon est plus que jamais aujourd’hui symbole de plaisir, de splendeur et de fêtes fabuleuses.
Comment servir le champagne
Quand on achète une bouteille de bon champagne français, pour une occasion spéciale ou tout simplement pour passer une bonne soirée avec des amis, il y a quelques détails à prendre en compte au moment de servir cette boisson d’exception.
Premièrement, la température idéale pour le champagne est de 8 à 10 degrés. Les vins les plus jeunes sont servis plus froids, mais jamais glacés car ils risquent de perdre leur saveur.
Pour le champagne plus ancien, il est recommandé de le servir à une température un plus élevée de 10 degrés, sans dépasser cette limite pour ne pas affecter le bouquet du vin.
Afin de rafraîchir le champagne pour lui donner la bonne température, la meilleure méthode est de plonger la bouteille dans un seau à champagne pendant vingt minutes, dans de l’eau avec des glaçons.
Une autre méthode est de déposer le champagne dans la partie basse d’un réfrigérateur où la température est un peu plus élevée, durant environ 3 heures, sans dépasser ce laps de temps. Il n’est pas recommandé de garder une bouteille de champagne dans le congélateur car le changement brusque de température peut modifier le goût du vin.
Enfin, c’est le moment de servir le champagne ! L’art de ce rituel n’est pas facilement maitrisable : le débouchage se fait sans bruit et sans laisser sortir la mousse… Tout un programme !
Après avoir rempli les verres au deux tiers de leur capacité, bonne dégustation et… prenez votre temps pour savourer le champagne ! C’est un breuvage à écouter (le son délicat des bulles qui explosent à la surface), à regarder (le superbe couleur dorée du champagne) et finalement, à déguster !
La crise n’affecte pas les ventes de champagne
Malgré la crise financière mondiale, avec 323 millions de bouteilles vendues, 2011 a été la 3ème meilleure année jamais enregistrées en France, en termes de ventes de champagne!
Même si en France les ventes de champagne enregistrent une légère baisse, le chiffre d’affaires de la production de champagnes est en augmentation de 7 % par rapport à 2010. Le «moteur » d’une telle augmentation est la progression constante des exportations et de la production de champagne des cuvées les plus renommées.
Les pays hors Union Européenne sont une source importante de ces ventes : les Etats Unis enregistrent 14 % des ventes de champagne français et le Japon et l’Australie achètent à eux seuls presque 11 % de la totalité de la production..
Du point de vue des ventes enregistrées en Asie, les Emirats Arabes Unis ont reçu en 2011 environ 1.4 millions de bouteilles et les pays d’Asie comme le Singapour, la Corée du Sud et l’Inde enregistrent un total de 2 millions de cols vendus.
En ce qui concerne le marché européen, la croissance de 2 % est aussi importante, les pays les plus représentatifs étant l’Allemagne, la Belgique et l’Italie.
Même si le marché français enregistre une baisse de 1,9% pour la vente de champagne, les chiffres des derniers mois de 2011 montrent qu’un tiers des français conserve encore la tradition de fêter la fin de l’année avec du champagne.
L’art du millésime
Millésimer un champagne fait souvent l’objet d’un débat. !« Millésimer » n’est en effet pas toujours une affaire profitable, même si une cuvée se vend approximativement 35% plus cher que le vin brut : selon les statistiques, seulement la vingtième partie des ventes de champagne est représentée par les millésimés.
Millésimer est une démarche qui peut être comparée avec un jeu de roulette : le succès d’une récolte millésimée dépend à la fois de l’année, de la région de la récolte et des conditions de traitement des raisins. Il y a même des champagnes millésimés de la même année et de la même région qui peuvent démontrer de qualités vraiment différentes !
1921 est par exemple la meilleure année millésimée de tout l’histoire de la production de champagne ! Une bouteille de champagne 1921 coute à présent environ mille euros !
Parmi les maisons françaises de millésimes les plus renommées, on peut citer Moët & Chandon, Champagne Beaumont des Crayères, Canard-Duchêne et Gosset.
Cette catégorie de champagne est particulièrement utilisée comme un objet de marketing qui positionne vers le haut de gamme la marque qui y est associée.