Visitez notre site mobile

Téléchargez notre application iPhone

Iter, ce lourd investissement local

1 contribution
spacer spacer
Tweet

Publié le samedi 14 juillet 2012 à 14H33

Iter Organization, l'Agence Iter France et Fusion For Energy ont organisé une visite, hier, pour Jean-Noël Guérini

spacer

Dans les entrailles du futur bâtiment central du projet, au milieu des 493 patins parasismiques qui soutiendront le tokamak.

Photo E.C.

Qui osera encore dire que les scientifiques sont superstitieux ? Certainement pas ceux qui oeuvrent sur le projet de recherche sur la fusion nucléaire, à Cadarache. Car hier, Iter Organization (IO), l'Agence Iter France (AIF) et Fusion For Energy (F4E) ont accueilli le CG … 13 ! Mais le numéro n'a effrayé personne. Surtout pas Osamu Motojima, directeur général d'IO, qui a procédé à l'accueil officiel sur le site, profitant de l'occasion pour un faire un point précis du projet, de ses enjeux et de son état d'avancement.

"Iter ne produira jamais d'électricité !, a rappelé le directeur général. Iter est un amplificateur de puissance. Et au sein de son tokamak, le plasma auto-entretenu générera 10 fois plus de puissance qu'il n'en aura reçue". Ce n'est donc qu'après le succès de cette étape que les premiers réacteurs commerciaux pourront voir le jour. "Sans doute pas avant 2050 !" D'ici là, le projet et le site vont encore évoluer. "Mais à aucun moment, et en aucun cas, il pourra se produire ici ce qui s'est passé à Fukushima. En cas de perte d'alimentation, la chaleur s'évacuerait naturellement !"

Osamu Motojima a tenu à insister sur ce point, détaillant la "sûreté inhérente au projet lui-même, puisque le coeur du réacteur ne contiendra jamais plus d'un gramme de combustible." Et d'insister également sur la radioactivité et les déchets. Car même si une installation de décroissance des déchets tritiés (1) doit voir le jour sur le site, le directeur d'IO a rappelé qu'Iter ne générera pas de "déchets de haute activité à vie longue", comparable à ceux des réacteurs actuels basés sur la fission. "En phase d'opération normale, l'impact radiologique d'Iter sur les populations les plus exposées sera mille fois inférieur à celui de la radioactivité naturelle. Et les scénarios les plus improbables, comme un incendie survenant dans l'installation tritium, auraient un impact moindre que la radioactivité naturelle".

1 168 millions d'euros 

Autre point majeur abordé par le directeur général, compte tenu de son auditoire, celui du financ

gipoco.com is neither affiliated with the authors of this page nor responsible for its contents. This is a safe-cache copy of the original web site.