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j'y vais, j'y vais pas
(Florence Jallier / Thomas Mnard)
REFRAIN : J'y vais j'y vais pas j'me lance j'me lance pas 5 4 3 2 1 GO je vole je vole toujours plus bas, toujours plus bas en fait zut je dégringole et je vois Une mère qui pleure et un bébé qui tète il me regarde surpris et rit de voir cette moue si fugitive dans un élan que rien n'arrète je ne fais que passer d'une façon expéditive je l'avoue Ils s'insultent, se giflent, pleurent s'entrelaçent, s'aiment, se détestent se demandent pardon et s'écoeurent quand il n'y a plus de sens restent encore les gestes fous, désordonnés, inutiles comme les miens quand je défile devant ses yeux d'hystérique à demi-folle non tout est normal sauf que j'dégringole REFRAIN... Il transpire, elle transpire à cheval sur ses bras elle s'ennuie à mourir de cet amour si frénétique et regarde éberluée mon passage météorique em plaisait bien moi Petit chat endormi sur rebord semble veiller sur masque figé balance rocking chair au rythme du tic tac attendant la mort lorsque j'apparais coup de foudre et crise cardiaque et à mon corps descendant je deviens le bourreau d'un futur compagnon de terre, d'oripeau REFRAIN... C'est le mariage d'une seringue, d'une cuillère et du feu quelle veine, dépendante d'ustensiles de cuisine j'aimerai changer les règles du jeu d'une jeune fille abusée d'une triste gamine mais dans ses yeux sans vie je sens hélas que ma route est bientôt finie C'est le dernier étage volet clos qui y-a-t-il derrière ? qui fait quoi ? que deviennent les sens ? que sont les mots ? Qui pleure, souffre, s'aime, se cotoie ? le beau, le laid, la vie, la mort, la joie, la tristesse REFRAIN... |