Guy Janvier

Les élus Conseillers Généraux socialistes des Hauts de Seine présentent le bilan de leur activité. Un débat et des ateliers prolongent la réunion à Boulogne-Billancourt ce 24 novembre 2012, à 14h00 (école Fessard)

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Les militants socialistes de Vanves votent jeudi et vendredi pour désigner le responsable de la section locale et celui de la fédération départementale. Voilà la lettre dans laquelle j'explique les raisons de mes choix.

Vanves, le 5 Novembre 2012

Chère camarade, Cher camarade,

Les 15 et 16 novembre prochains nous procèderons à deux élections :

 1) Celle du secrétaire de section. A Vanves, il n’y a qu’un candidat, Antonio Dos Santos, qui assure l’intérim depuis que Fabian nous a quittés pour rejoindre la Sarthe. Antonio remplit parfaitement cette mission et je lui fais confiance pour la poursuivre, une fois élu.

2) Celle du premier fédéral qui aura la responsabilité de diriger la fédération des Hauts-de-Seine pendant trois ans. Ce n’est pas une tâche facile. En 30 ans de militantisme, j’ai vu se succéder à ce poste trois personnalités très différentes qui, malgré leurs qualités de militants, n’ont pas réussi à donner au Parti socialiste la place que celui-ci devrait occuper dans ce département.

Depuis longtemps, je milite pour un changement radical à la tête de la Fédération des Hauts-de-Seine. Philippe Sarre, que je connais depuis 2004 puisque nous siégions ensemble au Conseil général, m’avait fait part, dès avant l’été, de son intention de briguer ce poste.

C’est un camarade sérieux, compétent, fidèle à ses engagements. Il avait notamment promis de démissionner de son mandat de conseiller général s’il était élu maire de Colombes. Il l’a fait en 2008, tout en soutenant la candidature de Bernard Lucas, afin que le canton reste socialiste. Plus récemment, il a refusé d’être candidat à la députation, au même motif du non-cumul de mandat. Le cas est suffisamment rare pour qu’il soit mentionné. Je l’ai donc soutenu dès le début de sa campagne.

La composition des instances fédérales est maintenant arrêtée. Il nous faut à la tête du parti socialiste des Hauts-de-Seine une personnalité connue, expérimentée, et qui a fourni, au cours de sa carrière politique, les preuves de sa capacité à rassembler et à réussir le changement.

Je me retrouve parfaitement dans les dix axes de la contribution de Philippe Sarre et dans les dix-huit mesures de sa motion. J’en retiens tout particulièrement une : celle du travail et de la réflexion collective. Pour avoir tenté, lors des dernières années, d’animer plusieurs groupes sur les questions sociales au niveau du département, je sais que nous ne réussirons cet indispensable travail de fond qu’en mobilisant non seulement les élus et les militants du parti mais aussi les représentants de la société civile (syndicats, associations…)

Je continue donc à soutenir la candidature de Philippe Sarre. Le maire de Colombes, désormais bien implanté, n'a pas d'autre ambition que celle d'être utile au parti.

Je t’invite à lire les trois documents ci-joints : sa profession de foi, la contribution et la motion et à te reporter sur le site : 92maintenant.blogspot.fr/

Je souhaite pouvoir en discuter avec toi lors de la réunion de débats sur les candidatures organisée pour les camarades de Vanves le jeudi 8 novembre à 20 h 30 à l’école Gambetta.

Je reste bien sûr à ta disposition : janvierguy@gmail.com ou 06 65 23 99 94.

Que le meilleur gagne ! C'est la démocratie.

Ce n'était pas évident ! Une fois de plus, la crise est telle qu'on croit les politiques capables de régler tous les problèmes. Ce n'est malheureusement pas le cas. Il faut du temps, de l'énergie, une volonté sans faille, un cap, s'y maintenir, malgré les tempêtes.

Barack Obama va donc poursuivre pendant quatre ans son action pour plus de justice, d'égalité, de respect des minorités, non seulement aux Etats-Unis, mais dans le monde.

Félicitons-nous en ! C'est une belle journée !

La crise que connaît la France est d'une gravité exceptionnelle: croissance en berne, chômage endémique, pauvreté en hausse...

La Gauche n'a pas découvert cette situation en arrivant au pouvoir et François Hollande n'a jamais sous-estimé les difficultés auxquelles il serait confronté, en cas de victoire. C'est ce réalisme que nous devons saluer. Il est donc absurde de croire que nous allions inverser ces tendances lourdes en l'espace de six mois. Ce qui compte, c'est de garder le cap et de le maintenir.

Dans un interview au journal Le Monde daté du 1er Novembre, le Président de la République est très clair sur la question de l'exercice du pouvoir: "Eh puis, je l'ai voulu ! Pas simplement pour des raisons personnelles, le destin d'une vie. Mais parce que je pense que pour la France, c'est mieux que ce soit la gauche qui fasse cette mutation, qu'elle le fasse par la négociation, dans la justice, sans blesser les plus fragiles ni les déconsidérer. Les autres l'auraient fait sans doute, mais brutalement". 

Nous sommes maintenant face à nos responsabilités.

Il faut tenir les deux bouts de la chaîne: retrouver de la croissance sans aggraver les déficits publics. Tenir la règle des 3% sera sans doute difficile mais il n'y a pas d'autres solutions. Peut-on accepter longtemps que le premier budget de la France soit celui du remboursement de la dette ? Réduire la dépense publique n'est pas non plus une règle en soi. Ce qu'il faut, c'est évaluer cette dépense publique et l'accroître là où les besoins sont les plus criants. Il faut aussi faire cette grande réforme fiscale dont on parle depuis si longtemps et qui peine à voir le jour. Et puis il faut enfin "entreprendre autrement", ce qui signifie développer des modes de production dont l'efficacité ne sera pas jugée à la seule aune monétaire. Cette façon de travailler différemment existe déjà, c'est l'économie sociale et solidaire. Sortons la du cercle des initiés et développons la à tous les échelons du territoire national. Nous avons toutes et tous à y gagner! 

Pour donner quelques exemples concrets, à Vanves, ce sont les deux AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne), dans les Hauts-de-Seine, le deuxième appel à projets dont les lauréats seront connus le 19 novembre prochain, et qui devrait connaître, si l'on veut être sérieux, une ampleur beaucoup plus grande. Au niveau national, le projet de loi que prépare Benoît Hamon, le Ministre de l'économie sociale et solidaire.

Alors, soutenons l'action de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault !

Voilà la tribune que je signe le mois prochain avec les élus PS et PC du Conseil municipal.

Signez la pétition : Pour le maintien des services sociaux à Vanves !

Une des dernières grandes surfaces mutables de Vanves se situe rue Aristide Briand entre les rues René Coche et Diderot, à proximité de la gare SNCF Vanves-Malakoff. Propriété du Conseil Général et de la Commune, elle s’étend sur 5 372 m2. La ville de Vanves a décidé de vendre la partie qui lui appartient (3 741 m2).

Il se trouve que dans ces bâtiments sont installés plusieurs services sociaux dont l’utilité n’est pas à démontrer : le centre médico-psychologique qui accueille des enfants en souffrance, la circonscription de la vie sociale qui, en 2011, a réalisé 2 580 interventions auprès de Vanvéens en grande difficulté et/ou précarité, la protection maternelle et infantile qui suit les enfants de leur naissance à six ans. Faut-il rappeler que Vanves n’a qu’un seul cabinet de pédiatrie !

Nous demandons le maintien à Vanves de tous ses services indispensables à nos administrés. Nous serons particulièrement vigilants afin que ces opérations immobilières ne se fassent pas au détriment de ces services publics de proximité et de qualité.

Nous vous invitons à soutenir notre action pour le maintien de ces services sociaux à Vanves en signant la pétition en ligne en cliquant ICI

Nous remettrons, dans les prochaines semaines, l’ensemble des signatures au Maire et au Président du Conseil Général du 92.

Alors que l'antisémitisme est de nouveau bien présent dans notre pays et qu'il doit être réprimé avec la plus grande fermeté, ce nouveau voyage à Auschwitz que j'ai effectué le week-end dernier avec une vingtaine d'amis dont quelques Vanvéens s'est révélé une fois encore très utile. Avec Josette Sala et Serge Friedman, président de l' Association pour la mémoire des camps d'Auschwitz-Birkenau, nous avons déposé une gerbe devant le mur des fusillés. J'ai lu la liste des enfants de Vanves déportés et exterminés dans les camps nazis -telle qu'elle est gravée sur la stèle du Carrefour de l'Insurrection. Occasion aussi de lire ou de relire "Si c'est un homme" de Primo Levi.