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Un jour la fois
Nouvelles d'une famille pas compltement comme les autres. Etre diffrents n'empche pas d'avoir un regard sur tout.

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Un jour la fois, le blogue...

continue ici, qu'on se le dise

   

Post: 17h28, 20/11/2006 dans Lucarnes

Le pre se mle

De quoi, de quoi, on se le demanderait bien. Quand tout coup, tout trac, il se met bien vouloir me parler, et en plus de l'ducation de ses enfants, il me faut toujours quelques secondes de remise en selle, de ralisation du dcalage monumental, pour me ressaisir.

Pendant des semaines, que dis-je des semaines, parfois des mois, on n'entendra pas parler de lui, ...

... pour lire la suite... ici 

   

Post: 15h12, 19/11/2006 dans Tronches de vie
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La violence on ne la voit jamais venir

Ou bien on la voit, mais on se dit toujours que ce n'est pas a, que ce ne peut pas tre a. Cela s'appellera ensuite de mots plus ou moins compliqus, plus ou moins vidents, bon sang mais c'est bien sr, de mots qui feront de nouveau plus jolis que les motions sales et incomprhensibles qui auront brouill la vue et les dcisions prendre, et qui auront rendu inaudibles les moindres tentatives de parler, de dire le vcu.

Quand pourtant le discours peut se faire jour, il lui arrive le sort commun du commentaire, du jugement, pas ncessairement ngatif ou culpabilisant, mais parfois condescendant, souvent minimisant s'il se veut ddramatisant, c'est une sorte de jeu ingal, parler sans motion et tout de suite c'est du thtre, parler dans le feu de l'action et c'est de la bouillie pour les chats.

Je ne l'ai pas vue venir la violence bien sr. Pourquoi serais-je diffrente de quiconque ce point ? Je ne fais que tenter sans y parvenir de reprendre le rcit pour partager quand je continue dj moi-mme tre incapable de m'en parler et d'y voir clair. Le violent, il ne se prsente pas vous avec une grande bannire en travers du visage, avec un visage carnassier de mchant et un message qui clignote "je suis un enfoir de sa race et je vais te faire trs mal". Le violent, le mchant, il a un beau visage, comme tout le monde - ou presque ? - et c'est ce visage qui vous plat, comme il plaira tous ceux qui vous essayerez peut-tre un jour de dire qu'il vous fait du mal et qui vous rpondront peut-tre "mais non ! tu te fais des ides !" ou bien qui vous berceront de bonnes paroles pour ne pas entendre l'inaudible.

Parfois, c'est l'inverse, c'est quelqu'un qui s'crie, qui se rvolte pour vous, qui s'tonne que vous supportiez une attitude, qui s'exclame qu' votre place jamais il n'autoriserait une telle chose, mais vous regardez incrdule cet autre qui n'est pas vous, peut-tre avec une pointe d'envie pour ce qu'il est, et ce qu'il dit, et ce qu'il vous fait entrevoir de force de caractre, ou au contraire, c'est plus probable, vous balayez mentalement cette pense, et attribuez cet autre un caractre de cochon vous parant en contraste de vertus de patience et de comprhension que lui n'aurait bien entendu pas, puisqu'il n'est visiblement pas capable de supporter des petits travers. C'est vous qui avez opr la ddramatisation minimisante, le dni et dcourag le moindre sursaut de prise de conscience avant qu'il ne soit trop tard.

La violence est une opration de longue haleine, de sape, de grignotage. Il n'y a pas un petit peu de violence et plus rien. Si une termite s'installe dans du bois non trait, elle ne restera pas toute seule, mais vous ne saurez pas que vous hbergez une colonie avant qu'il n'y ait de dgts apparents ou audibles. Et quand vous les constatez, ce n'est pas en esprant qu'elles dmnageront d'elles-mmes ou mourront de leur belle mort que le problme sera rgl. Mais il ne s'agit pas de termites ! il s'agit de quelqu'un avec un beau visage, et avec qui vous avez entretenu dj tant de relations, et surtout qui vous a pris dans une toile complexe qui fait partie de la violence elle-mme, et laquelle vous avez consenti, particip, ajout et contribu.

Lorsque Nomie m'avait regarde avec horreur parce que je racontais avec humour la table de la caftria que jamais il ne toucherait l'eau de vaisselle, vous comprenez, ses doigts, ses doigts sacrs, ne peuvent pas toucher l'eau, cela lui est insupportable, et je comprends a trs bien, cela ramollit la peau, ou bien les sensations tactiles, l'hypersensibilit, a ne se discute pas, a s'accepte, et si je peux moi, de mon amour bat, compenser les petits handicaps dans la vie, je savais bien, je savais pertinemment que Nomie avait raison, que son exclamation tait normale, et que c'tait moi qui ne l'tais pas.

Mais franchement, vous quitteriez un homme parce qu'il refuse de faire la vaisselle, vous ? Rien que de l'crire, je me revoie face Nomie, face Farida qui aussi qui avait mis son homme au pilori pendant des semaines, et je ne comprenais pas pourquoi elle tait si dure avec lui, ce qu'il lui avait fait, je la trouvais bien ferme et rigide, et je me taisais prfrant donner une image paisible de femme amoureuse et comble. Si je prenais mes signaux l'extrieur, je les repeignais immdiatement des couleurs des contes de fes de mon enfance, et si je les prenais l'intrieur, je les entendais immdiatement distordus par les messages bruyants qui me rappelaient que je ne savais certainement pas interprter ce que je ressentais, que ce n'tait tout simplement pas possible, parce que "mais non ! allons voyons, je sais pour toi, tu ne sais rien, tu ne vaux rien, tu as tout faux".

Le violent se nourrit de ces messages-l comme la termite se nourrit du bois non trait. Les bois ont la mme apparence au dpart, rien ne les distingue, mais le traitement ou son absence, en l'occurence ici, l'estime de soi, en voil un joli mot qui fait tout une diffrence, va dessiner le destin de l'difice. Le violent grignote et prospre, s'il s'attaque du bois trait, il ne peut plus rien, il meurt, il n'existe pas. Mais ce n'est pas une termite, vous ne pouvez dcemment pas le traiter comme un insecte nuisible, cela n'entre pas dans vos valeurs, vous tes un tre accueillant, pas un produit chimique corrosif !

Jusqu' ce que vous ne soyez plus qu'un champ de ruines regard par les passants avec commisration et frissons rtrospectifs d'horreur et de compassion pour ce qui vous est arriv. 

   

Post: 15h25, 18/11/2006 dans Boites de Pandore
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Tir par les cheveux

Parfois j'cris des trucs qui me dpassent compltement. Je veux dire, j'ai envie d'crire quelque chose, parler d'un truc, je me mets crire en croyant que j'en parle, et quand je relis ce que j'ai crit, c'est parti sur un chemin que je ne comprends pas. Comme si les mots ne venaient pas de ma pense, ne venaient pas de moi. Parfois, le rsultat ne fait absolument aucun sens pour moi. Pour d'autres, il peut sembler comprhensible, mais pour moi, je ne comprends pas de quoi je parle. C'est assez effrayant comme sensation.


Ca m'arrive aussi quand je parle avec quelqu'un. J'ai envie d'tre intressante, et je ne comprends plus rien ce que je suis en train de dire, j'ai l'impression de m'enfoncer dans une sorte de verbiage sans fond, et je qute dsesprment un signe d'entendement de la part de mon interlocuteur. J'interprte alors tous les signaux comme des formes de politesse, et l'absence ventuelle de rebond de la conversation comme le signe que je me suis totalement gare, et ai entran mon vis--vis dans le ddale. Je me dis alors que le mieux est de mettre un terme rapide l'change, et je m'clipse, avec une sensation de chute voire de fuite honte.


J'avais remarqu cette difficult il y a trs longtemps dj. Ca a commenc toute petite, l'cole lmentaire. Je n'ai jamais compris qu'on puisse m'couter ou me lire, et en mme temps j'ai toujours tout fait pour que cela soit possible, pour l'encourager, pour monter sur une estrade, pour tre sur le devant de la scne, pour m'engager, pour militer, pour me porter volontaire, pour publier.

   

Post: 15h44, 17/11/2006 dans Soliloques
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De nouvelles primaires

Sitt acheves celles du parti socialiste en France, de nouvelles primaires vont faire rage aux Etats-Unis ; le candidat m'a confi le discours qu'il doit tenir devant ses pairs de CM1 ; je vous le livre en avant-premire ;

I would be a good student council representative because

I feel that I can help others and take ideas from others.

I am willing to do all my commitments that I have to do.

I am running only because I want to help others in the school but I have the feeling that I can do more than that and come up with ideas for the school.

I am a person that people will look up to when they need help.

If you feel that I should be one of the student council representatives, vote for Mr. Zebu! Thank you!

Vous n'tes pas anglophone ? Qu' cela ne tienne, je traduis (mais vous y perdez au change...) :


Je serais un bon reprsentant au conseil des lves car j'ai le sentiment que je peux aider autrui, et recueillir des ides auprs d'autrui. J'ai l'intention de tenir les engagements auxquels je suis tenu (sic) . Je me prsente uniquement parce que je voudrais aider les autres l'cole mais je pense que je peux faire plus que cela encore et avoir de nouvelles ides originales pour l'cole. Je suis une personne vers qui on se tournera quand on aura besoin d'aide. Si vous estimez que je dois faire partie des reprsentants des lves, votez pour M. Zebu ! Merci !.


Allez Monsieur Zebu ! zyva !

Les sondages ne le donnent pour l'instant pas en tte. Elections mercredi prochain.



Edit du 17 : La suite a t publie ici.

   

Post: 12h34, 16/11/2006 dans Tronches de vie
Commentaires (0) |

Base corrompue

Actuellement, lorsque la base InnoDB est corrompue, il est impossible de reconstituer la base partir des journaux de transactions : on doit mme supprimer ceux-ci pour faire repartir la base...

Ainsi, tous les commentaires publis depuis le dbut de ce blogue ont disparu, vos penses, critiques, remarques, mois, merveillements, rcriminations, questions, tonnements, rflexions, clarifications, contestations, n'auront pas t immortaliss.

(Edit du 16 nov : les commentaires antrieurs au 10 novembre sont revenus, sans doute une rcupration des sauvegardes avant corruption. Je sais que les administrateurs de Tiboo doivent s'arracher les cheveux, je culpabilise de les larguer, ce n'est pas de leur faute, et leur plateforme est sympa comme tout, mais bon, a y est ! je suis en partance !)

L'art de l'phmre dans toute sa splendeur.


Pour mmoire voici ma nouvelle adresse : Un jour la fois.

L bas, au moins, si les sauvegardes ne sont pas faites correctement, je ne pourrai m'en prendre qu' moi-mme. J'avais bien besoin de ce genre de responsabilit...
 
 

   

Post: 15h41, 15/11/2006 dans Lucarnes
Commentaires (0) |

Nouvelle panne du serveur

C'est un peu prmatur, puisque les peintures ne sont pas faites, les meubles ne sont pas livrs, mais je suis trop frustre (et peut-tre vous aussi), lorsque le serveur ne rpond plus, et que les donnes disparaissent, alors, c'est dit, je dmnage.

Ma nouvelle adresse (cliquez moi), et mettez jour vos fils rss et si vous avez eu la gentillesse de me lier sur votre propre blog !


Il n'est pas sr que j'aurai la patience de rimporter les billets depuis tiboo mais si il y en a des indispensables, essentiels, libres vous de me les signaler et je les y remettrai ... Il vous suffirait peut-tre d'y mettre un commentaire, pourquoi pas.

   

Post: 15h34, 14/11/2006 dans Lucarnes
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Indigestion

Il y a derrire la vitrine de ce salon de th qui donne sur la rue froide de dcembre cet enfant aux grands yeux, les mains cartes hauteur du visage, la petite langue pointue qui n'en peut plus du spectacle des friandises et son imagination qui travaille et le fait saliver, l'ide de la volupt qui envahirait tout son tre s'il pouvait s'offrir ce luxe et ce confort.

Et puis quelqu'un l'aperoit, s'meut, l'invite, le fait entrer, l'installe et lui offre de choisir ce qu'il voudrait. Son rve est exhauc, il est dans la chaleur, le bruit, la lumire, les odeurs enveloppantes, et il est abasourdi. Il ne sait pas quoi choisir, tout lui faisait tant envie, il n'ose pas, il est trop boulevers par la nouveaut, l'inconnu, le sentiment de son incongruit, d'tre dplac, diffrent, inadapt. Il est submerg par le choix et les messages cajleurs qui l'incitent ne pas hsiter, toutes ces voix qui l'invitent aller de l'avant, et qui ne comprennent ni son motion ni sa gne, ni ses difficults.

Tout le plaisir anticip est gch, il voudrait tre ailleurs, ne pas avoir peur comme a, ne pas avoir honte, ne pas se sentir si spar maintenant qu'il n'y a plus la vitrine qui le protgeait de l'exposition aux yeux de tous, quand il pouvait rver et imaginer. Maintenant, il sait qu'il ne comprend rien, que ce n'est pas son exprience, qu'il va perdre l'occasion, et il est malade, il a trop mang de sucreries.

   

Post: 11h39, 13/11/2006 dans Soliloques
Commentaires (0) |

Questions de valeurs

Dans la srie "des incomprhensions interculturelles" ou de la diffrence invisible irrductible, il y a la conception existentielle. Difficile de savoir s'il s'agit en fait d'une ralit culturelle, ou si ma perception personnelle est faite de ma propre sensibilit, de mon caractre unique ou de la marque indlbile de la culture faite la nature - vaste sujet s'il en est !

Je suis pourtant frappe par des constantes que j'ai tendance attribuer "la vision de la vie en France" et "la vision de la vie en Amrique", pour faire lapidaire, et qui font invariablement partie des donnes lorsque l'on parle des diffrences du "mode de vie" la franaise et l'amricaine. Les classiques des strotypes s'y retrouvent aussi.  Le Franais a un art de vie l o l'Amricain a un mode de vie, la catgorisation "tre" et "avoir" cdant en fait un peu le pas celles du "penser" et "faire", voire du "jouir" et "poursuivre", ou encore "concevoir" et "agir".

En tant que franaise, je m'attacherai plus la valeur de la mise en relations, des interactions et du systme que cela cre. En tant qu'amricaine, je serai plus proccupe par l'accomplissement et le dpassement personnel, mue par un ressort intrieur qui me place au centre sans ncessairement tenir compte des liaisons que mon mouvement peut entraner.

Concrtement, je retrouve tout cela dans la faon que le Franais a d'envisager sa place dans un groupe - d'amis, familial, professionnel, etc. - comparativement celle que l'Amricain donne ce tissu social. Aux Etats-Unis, c'est une danse codifie, qui est trs formalise, sans doute parce qu'elle n'est pas centrale du tout dans le sentiment qui nous meut : on est juxtaposs, pas imbriqus (on retrouve encore ici la notion dj voque de distances personnelles, de respect du domaine du priv et de l'intime), l o en France, il est important de faire fructifier les relations, de les nourrir et de les entretenir, comme un but poursuivi, le bonheur est dans la russite des liens et non pas dans l'accomplissement individuel. 

   

Post: 12h19, 12/11/2006 dans Soliloques
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Les fils de Rachel

Onze novembre, jour de l'hommage aux vtrans aux Etats-Unis, jour de la commmoration de l'armistice de la "Grande Guerre", celle que j'prfre rappelait l'ami Georges, une guerre qui doit sembler bien lointaine et vague dans l'esprit des plus jeunes, et qui m'a toujours tellement fait frmir, pas uniquement parce que j'ai t une fanatique d'Adle Blanc-Sec, mais surtout parce que j'entends ma grand-mre me reparler de ses frres, trois d'entre eux qui y sont morts.

Je ne peux mme pas commencer imaginer la douleur de cette mre, mon arrire-grand-mre Rachel, dont je vois le regard voil sur l'une des photos que je connais d'elle, digne ct de son poux, le Colonel de l'Arme Franaise, qui a envoy firement tous ses fils la guerre, et dont seuls deux en sont revenus.

Et aujourd'hui, je repense eux, ces hommes si jeunes de moins de trente ans, Maurice, mort au champ d'honneur trois mois aprs le dbut du conflit, Lon le bel avocat socialiste, tu en 1915, et Paul, le 9 novembre 1918, deux jours avant l'armistice, quelques jours avant que sa grande soeur allait accoucher de son second fils, mon oncle, qui porterait alors son nom et transmettrait sa mmoire et la tristesse de sa mre jusqu' moi. 

   

Post: 11h10, 11/11/2006 dans Boites de Pandore
Commentaires (3) |

Les fils d'Abraham

Vendredi soir la synagogue, un office un peu spcial, l'occasion de la parasha* Vayera**. Outre la bat-mitzvah qui tait l'honneur, et le dner des siximes qui rassemblait pas mal de familles qui viennent trs rarement, nous avions comme invites particulires un groupe de cinq femmes musulmanes.

En entre, notre choeur avons chant cette chanson hors de la liturgie habituelle. Notre invite d'honneur nous a fait une prsentation sur la vision de l'histoire de Sarah et d'Hagar dans l'Islam. C'tait intressant, il y avait des choses que je connaissais dj, et d'autres que j'ai apprises, notamment que le lieu du Hajj la Mecque est l'endroit o le puits qui a sauv Ishmael et Hagar de la mort de soif a surgi, ainsi que l'histoire de Hagar courant d'une colline l'autre.

Aprs l'office, les jeunes femmes voiles taient plus dtendues que lorsque je les avais vues dans la salle du jardin, tandis qu'elles taient attables et servies, sans doute un peu abasourdies du joyeux dsordre de nos enfants se gavant de pizza. Peut-tre taient-elles inquites aussi de l'accueil qui leur serait rserv, ou bien de l'impossibilit suivre nos liturgies (impossibilit largement leve par le fait que le livre de prires est galement translittr et traduit, et par consquent facile suivre). Peut-tre aussi leur soulagement est venu du fait que notre liturgie et nos chants ne sont pas partisans ni proslytes, et qu'il leur a t facile de participer la louange commune comme l'une d'entre elles me l'a confi ensuite.


Elles ont offert la synagogue un trs joli tapis de prire. J'ai expliqu mon fils que la prire musulmane se fait sur le sol, et qu'il n'y a pas comme dans nos synagogues de chaises. Cette initiative entrait dans le cadre de "Unity Made Visible", un mouvement local qui rassemble Chrtiens, Juifs et Musulmans pour une meilleure comprhension et connaissance de nos fois respectives.


*la parasha est la section de la Torah qui est lue chaque semaine - la Torah est divise en 54 sections qui constituent le cycle de lecture des cinq livres de Mose.

**Vayera : Gense ch. 18 22. Le passage qui concerne Sarah et Hagar se trouve au chapitre 21. La naissance d'Ishmael, fils de Abraham et de Hagar est relate dans la parasha Lekh-Lekha, c'est dire en Gense 16.

   

Post: 11h02, 11/11/2006 dans Tronches de vie
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National anthem

Les Dmocrates raflent la maison entire (Snat et Chambre). Reprsentant Democrate John Hall et humoriste indpendant Colbert entonnent l'hymne national dans un duo harmonis des plus attrayants :

   

Post: 15h14, 10/11/2006 dans West Side Stories
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