Musique

Paresse

24 novembre, 2012 | Pantoum | 2 Comments
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Originalité. C’était censé être le mot d’ordre de cette playlist depuis que je me prépare à la poster. Et plus on se prépare, plus on attend, plus on attend, plus on s’éloigne de l’actualité, et plus on change d’avis, résultat je ne sais plus trop avec quel genre de morceaux je voulais m’introduire sur ce site, mais on en est bien loin au final, ainsi que de toute once de personnalité. Tant pis. Cela n’enlève rien à la qualité des sons partagés, je présume. Quand à leur correspondance avec l’air du temps… À vous de juger.
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Tags: Deadbeat, It's A Fine Line, Juju & Jordash, Kangding Ray, Milton Bradley, OND Ton, Petar Dundov, Regis, Ricardo Donoso, Surgeon, Travis Stewart
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Taxable

27 avril, 2012 | Guillaume | 3 Comments
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Polly Morgan

Dans ces périodes de choix et de responsabilités, il est bon de n’avoir qu’à cliquer pour relancer. Et quand la tristesse l’emporte sur l’espoir, la sélection se fait plus sombre. Quelques incontournables de printemps donc pour noyer les frustrations et les colères du weekend. C’est pas encore l’augmentation du Smic mais on y travaille.

Je voulais un truc rentre-dedans pour commencer, et je tombe sur la track la plus abrutissante du moment. Un minimalisme imbécile avec lequel tu fais corps en instantané. Il faut tout le culot de Barnt pour faire une techno hardie et autoritaire avec trois bouts de ficelle. Ce type est dingue, chacune de ses rares productions en témoigne. Le moment est martial, on se laisse emmener comme le MoDem.

Barnt – Geffen

Les Pachanga Boys ont fait fort avec Time sur leur label Hippe Dance, un quart d’heure assez vertigineux tout en grandes pompes mélodiques. A eux deux, Superpitcher et Rebolledo font du BPitch évolué et débridé, ne se refusant aucune excentricité – je pense à des inanités comme Black Naga. Encore difficile à cerner, le duo joue les patterns binaires épurés avec une petite pointe de funk latino et de délires harmoniques. Le remix en question vient de chez Pschent et l’exercice consiste à remodeler du Slove (qui nous ont fait une chart ici). L’Indie Pop est redessinée au format allemand, les discrètes percussions prenant la place d’une guitare par trop envahissante. L’ostinato se développe progressivement, puis le chant éclate comme une bulle (jouissif).

Slove – Flash (Pachanga Boys Remix)

Je reste dans le bain avec l’album de Tristesse Contemporaine qu’on attendait ici avec impatience. La formation a su réunir dans ce format sa vision de la New Wave, sensible et pluvieuse. Mais attention, pas le crachin breton, non, les gouttes épaisses et les échos britanniques. Le disque est produit par Pilooski, une réussite tant son mixage est agréable. Et plus que revisiter Talking Heads à la sauce crise économique, le trio Tristesse Contemporaine accouche de sacrés moments Synthpop comme celui-ci.

Tristesse Contemporaine – Daytime Nighttime

Bubba fait figure d’outsider, sorte de passerelle entre Miami et Paris. Après un album passé quasiment inaperçu, et de nombreuses productions pas franchement reconnues à leur juste valeur, la conjoncture semble meilleure : ses derniers travaux pour Clouded Vision, Hot Natured ou Nastyfunk séduisent de plus en plus de gangsters en mal de basslines exagérées. Original, décadent et Acid sur les bords, Bubba est actuellement en plein rush. L’occasion de revenir sur une track de 2010 parue chez Extended Play, le genre de piste downtempo, lourde et épique qui me fait tomber. Chaque espace fréquentiel est bourré de sections rythmiques ou bien par ce pad exorbitant. Et cette grosse voix hallucinée, c’est les Daft dans les chiottes du Berghain. Big Hugs.

Bubba – Drugs, Hugs And Thugs

Chez Trace A Line, on a – comme beaucoup – un attrait amusé pour l’artiste loufoque qu’est San Proper. Toujours prêt à prendre le micro pour ambiancer son public en pleine montée, San est un sauvage du vinyle, un Aragorn techno et désinvolte. Côté production, une même envie d’en découdre avec les volumes académiques et les accords bienséants. Sur cette track, chaque piste est barrée, du kick aux alarmes truffées de delay. Grosse fête à grosses gouttes sur un beat tout bancal et une basse hagarde : la tête tourne. Mention au vocal ‘n’importe quoi’ qui sonne comme pas deux. Génialement désabusé.

Dave Aju – All Together Now (San Proper ‘Bye Yoself’ Mix)

Flashback 1981. La mèche flamboyante de Philip Oakey, yeux fermés sur le micro, posté de profil pour faire briller le fond de teint blanc. Campé à l’arrière, un florilège de Roland, Korg et autres Yamaha, les véritables acteurs d’une époque qui doit tant aux tontons Kraftwerk. Si tu es lassé des innombrables copies que le temps amasse, voici l’original, bien plus foufou. Cette version particulièrement, qui met la voix de côté pour se concentrer sur l’essentiel.

Human League – The Things That Dreams Are Made Of

« Tu crois que c’est bon pour les gammes la merde ? »

Tags: Barnt, Bubba, Human League, Pachanga Boys, San Proper, Tristesse Contemporaine
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Falling

8 mars, 2012 | Phil | 6 Comments
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Il était de mon devoir de préparer une dernière playlist avant le retour du printemps, qui risque de me faire retomber dans la même torpeur disco sex and sun que l’an dernier. Voici donc une sélection de tout ce que j’ai pu sauver avant de formater mon ordinateur pour le reremplir d’edits de Greg Wilson et Crazy P. Adieu.

Si vous ne le saviez pas Donato Dozzy & Neel viennent de sortir un album tout à fait génial sur Prologue, et que j’aurais beaucoup aimé chroniquer si je n’étais pas aussi mauvais pour décrire la musique. Comme j’allais à coup sûr pondre une review insupportable, je me suis plutôt mis à chercher des artistes au son proche de celui de Dozzy et j’ai ainsi pu découvrir son compatriote Brando Lupi, avec qui il avait d’ailleurs sorti plusieurs maxis communs en 2004 et 2005. Moi qui cherchais le genre de techno rêveuse et quasi-trance que seul Donato Dozzy semblait capable de produire correctement, j’ai été largement servi en écoutant l’EP Aural de Lupi, sorti sur le très joli label Dewtone Recordings l’année dernière. Le morceau Electric Mule a particulièrement retenu mon attention et devrait rapidement vous faire comprendre ce que j’entends par techno « quasi-trance. »

Brando Lupi – Electric Mule

Les puristes house vont me prendre pour une grosse buse mais je n’avais jamais écouté le travail de Fred P. jusqu’à récemment. Je me suis donc plongé dans la discographie de ce DJ américain dont la street cred égale au moins celle de Jus Ed et son fameux label Underground Quality. Fred P. possède d’ailleurs aussi son propre label, l’excellent Soul People Music sur lequel il a déjà sorti plusieurs albums exemplaires sous l’alias Black Jazz Consortium. Le dernier en date s’intitule The Incredible Adventures Of Captain P, et c’est de la bombe. Il en va de même pour ce morceau sorti sur un sampler du label Ethereal Sound et qui me fait encore plus regretter d’avoir loupé la Concrete du 5 février dernier, où Fred P. aurait selon ses propres mots joué « le set de sa vie. »

Fred P. – It’s All In My Mind

En parlant de Concrete, j’en profite pour vous signaler que celle du 14 avril sera consacrée au label Perlon avec Zip, Sammy Dee et James Dean Brown aux platines. C’est l’occasion de ressortir ce morceau de Melchior Productions (clairement l’un des artistes les plus chelous de l’écurie Perlon) paru en 2005 et illustrant assez bien ce qu’on peut entendre sur ce label: de la house minimaliste mais au groove imparable, ni plus ni moins.

Melchior Productions – The Later The Evening…

Vous connaissez la microhouse? C’est un peu comme la minimale mais encore plus minimal. Kettenkarussell sont assez doués à ce petit jeu-là, il s’agit d’un duo allemand qui a sorti deux très bons EPs sur le label Giegling. Il paraît que leurs lives sont absolument géniaux mais je n’ai malheureusement que ce morceau à vous offrir, pour vous donner une petite idée de ce qu’ils font. Il s’intitule You N Me et bien qu’il dure quand même 9 minutes, on ne les sent absolument pas passer. Les amateurs de Murcof devraient beaucoup apprécier, on y retrouve le même souci du détail et le même piano givré.

Kettenkarussell – You N Me

Les Japonais font de l’excellente deep house, mais on n’en parle malheureusement pas assez. Beaucoup semblent nourrir une certaine fascination pour Detroit si l’on écoute leurs productions, et c’est aussi le cas pour Yasuo Sato. Ce producteur nippon a même fait une apparition l’année dernière sur le label Aesthetic Audio de Keith Worthy, après avoir sorti un album intéressant sur un label…macédonien, en 2010. Je ne sais pas trop comment il a atterri là, mais peu importe. Le track Mirage Of Night Sky est un flot d’énergie pure, un kamehameha sonore avec ses gros pads filtrés faisant clairement écho à la Motor City.

Yasuo Sato – Mirage Of Night Sky

Il semblerait que Seidensticker soit principalement une marque de chemises, mais là c’est bien d’André Seidensticker dont je veux parler. Son maxi Schwarz Vom Harz sorti en 2001 sur le label touche-à-tout Out To Lunch contient quatre morceaux à la fois assez abstract et proches de la house, aux nappes chaudes et envoutantes qui auraient pu avoir leur place sur le Warp Records d’antan. En voici un extrait représentatif.

Seidensticker – Verdrängung

Il m’est impossible de dévoiler les circonstances exactes dans lesquelles j’ai découvert le morceau qui suit, mais disons juste qu’il est tombé à pic. Même si YouTube est évidemment rempli de merde en tout genre, il peut aussi être un formidable outil pour dénicher d’excellents sons. C’est comme ça que je suis tombé sur Xiayu totalement par hasard, encore un track de 10 minutes et probablement l’un des trucs les plus planants qu’il m’ait été donné d’écouter. Le morceau varie assez peu en soi et le reste de la discographie de son auteur est surtout sans intérêt, mais Xiayu mériterait quand même la palme du track le plus posé de la décennie.

Bvdub – Xiayu

Tags: Brando Lupi, Bvdub, Fred P, Kettenkarussell, Melchior Productions, Seidensticker, Yasuo Sato
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Lola Rennt

13 février, 2012 | Guillaume | 1 Comment
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Cela fait comme une semaine que la galerie d’art du dessous passe et repasse ce même disque d’Ambient, façon Brian Eno, à longueur de journée. Je me demande comment ils tiennent. On se croirait dans ce vieux jeu Myst, tentant en vain de résoudre des énigmes gordiennes afin de sauver ce gus prisonnier d’un livre rouge. Une telle ambiance, faussement élitiste, me donne à réfléchir sur les récents troubles du net, et leurs conséquences à moyen terme pour les innombrables fouineurs culturels qui arpentent chaque jour sites et flux rss. Pendant que médias traditionnels et autorités patinent, je retourne à ma sympathique besogne d’intermédiaire, espérant toujours que les minces trésors électroniques glanés ces derniers temps vous conviendront. Au coeur de la machine, donc.

J’attaque avec un opener volé à Roman Flugel, l’introduction brillante d’un set enregistré à Boiler Room. L’occasion de baver devant un club très représentatif de la scène Uk en ce moment ; c’est-à-dire innovante, baignée de Bass music au sens noble du terme, et tout sauf sectaire. Le titre qui vient est pondu par un ukrainien aussi discret que talentueux : Vakula figure parmi les artistes dont on attend toujours l’annonce d’un album – juste pour voir. Pour l’instant, les maxis de Mikhaylo colonisent les clubs les plus éduqués. La deep, pure mais sauvage, sensuelle mais entraînante. Un superbe disque de saison.

Vakula – Picture of You

Jozif, je n’ai jamais vraiment accroché, mis à part son edit de Britney Spears (!) et le fameux « I’ll B » qui n’est toujours pas sorti, des années après son annonce (le sujet en serait presque devenu tabou ici, à force de frustration). Puis je tombe sur Twilight, petite bombe déraisonnablement sexuelle. Boucle de piano tapie dans l’ombre, pizzicato joueur, un écrin tout trouvé pour la superbe voix de Terri Walker. De petits frissons dans les doigts.

Jozif – Twilight feat. Terri Walker

Re-plongeon. Prince des revirements de veste et des disques inégaux (le roi en la matière étant sans conteste Bowie), Death in Vegas continue son parcours atypique, empruntant cette fois une voie un peu plus identifiable – du moins sur certains morceaux de leur dernier album. Comme Your Loft My Acid, qui dose entre slow House des origines et Electronica bileuse. En résulte un Ovni lancinant qui actualise Your Love de Frankie Knuckles. Au chant, Katie Stelmanis (Austra).

Death In Vegas – Your Loft My Acid

Fouiller le label Dance Mania, c’est alterner fessées et barres de rire. La House de Chicago sauce 90′s, âpre, ghetto, hypnotique. Ce maxi de 1995 va droit au but : on y est « so high », on suce des « candy cane » sur des gimmicks sans fin. Avec Give Me Extacy, Paul Johnson pousse le cynisme à deux doigts de la caricature.

Paul Johnson – Give Me Ecstacy

J’en suis quasiment certain. Cette track était le secret tool de Djs comme Maceo Plex l’année dernière. Une surprise de fin de set, un instant prog tirant vers la Trance, en guise de rédemption après plusieurs heures de danse. A replacer dans son contexte, ralenti d’un ou deux BPM, le break touchera le G Point.

Leo Mas, Farina, Fabrice, Rago – Onyricon (Red Light)

On revient dans le deep : tournure fantomatique pour ce titre de New Jackson. Aux confins de l’Electro laconique et de la House, la beauté triste d’un vocoder illustre une suite d’accords à l’accent épique. Simplicité, bon goût et légère effervescence émotionnelle : de la musique de nuit pour routes irlandaises. Le clip est fichtrement bien foutu au passage.

New Jackson – The Night Mail

Difficile de le rater. Todd Terje sort un EP par an, l’air de dire « amusez-vous ! ». L’année dernière, Ragysh était partout, peak time parfait, morceau à la construction ingénieuse et jouissive. Utilisant encore quelques samples pour ce précédent EP, Todd simplifie sa recette vers une synthèse pure avec It’s The Arps : bleeps, arpeggiators et white noise deviennent un langage exclusif et intemporel. Le maxi est d’une richesse rare, voltigeant d’un Tango burtonien (Myggsommer) vers une Bossa uptempo et extatique (Swing Star 1). Quant à Inspector Norse, en boucle depuis un mois, c’est juste la piste du bonheur, du dépassement de soi. « Instant classic ».

Todd Terje – Inspector Norse

Tags: Death In Vegas, Jozif, Leo Mas, New Jackson, Paul Johnson, Todd Terje, Vakula
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Narcotechno

22 décembre, 2011 | Emmanuel | 1 Comment
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Playlist à thème aujourd’hui. Vous en avez marre de passer pour un camé auprès de vos potes les moins aguerris à la musique électronique? Et bien j’ai une mauvaise nouvelle pour vous, cela ne va pas s’arranger… Comme le titre le laisse deviner, on s’attaque aujourd’hui à ce que la drogue apporte de mieux à la techno. Boucles hypnotiques en vue, si vous êtes venus chercher votre dose de house homosexuelle, passez votre chemin. Branchez votre meilleur casque, il serait bête d’en perdre la moindre miette…

Rise of the machines. C’est ce qui ressort clairement des 10 minutes de Satori, issu du dernier EP en date d’Etienne Jaumet. Le morceau prend lentement de l’ampleur avec ce son organique qui lui est si cher, déployant petit à petit son armada de machines et délivrant par la même occasion un des meilleurs morceaux sortis sur Versatile cette année. C’est la fin du monde, vous reprendrez bien un peu de mdma avec ceci?

Etienne Jaumet – Satori

On continue avec Donato Dozzy, le type qui peut vous faire oublier votre haine de l’Itale en trois accords. Ce mec a un don pour me tenir en haleine pendant des heures avec des morceaux qui varient à peine. C’est froid, c’est hypnotique et ça emporte très loin. Un peu à l’image de son album K, difficile à trouver, mais qui vaut son pesant d’or… Donato Dozzy épure ici le morceau de Tin Man pour obtenir ce à quoi devrait ressembler tout bon titre d’acid aujourd’hui, masterpiece.

Tin Man – Nonneo (Donato Dozzy Remix)

Les rennais de Darabi sont passés maîtres dans l’art de vous hypnotiser à base de slow-mo music et il est impossible de nier avoir erré dans un état vaporeux sur un de leurs morceaux si vous n’avez pas dormi lors des 12 derniers mois… Après leur premier EP sur Get The Curse Music ou encore le divin Truckin en début d’année, les deux français ont décidé de continuer sur leur lancée et de réquisitionner votre cerveau une fois de plus en remixant Clouded Vision. Alors certes, ce n’est pas tout récent, mais qui s’en soucie lorsque le contrat est pleinement rempli..?

Clouded Vision – Room 101 (Darabi Remix)

Vous savez déjà tout l’amour que l’on porte à Remote, donc on va faire ça vite. Les deux français ont ce que j’appellerais une discographie sans aucune faute, chacun de leurs travaux, si différents soient-ils, sont impeccables. Et Dior ne déroge évidemment pas à la règle… Attrapez le kaléidoscope le plus proche, ça va tanguer.

Remote – Dior

On reste accroché, car arrive selon moi LE morceau de 2010. Ce truc a rythmé mes nuits pendant un très, très long moment… Pas la peine de vous faire un topo sur Motor City Drum Ensemble, vous le connaissez déjà tous, mais autant vous dire qu’en remixant ce titre de Art Of Tones, il a fait fort. La basse est juste monstrueuse, et alliée au vocal de Jaw, ça donne tout simplement un des trucs les plus sexuels que j’ai jamais entendu. Difficile de ne pas se laisser emporter par ce morceau, mais attention tout de même à ne pas partir trop loin, Trace A Line nie toute responsabilité en cas de redescente impossible.

Art Of Tones feat. Jaw – Call The Shots (Motor City Drum Ensemble Remix)

Et comment aborder l’hypnose sans parler de M_nus? Et bien tout simplement en parlant de Items & Things. Vous n’êtes pas sans savoir que Marc Houle, Troy Pierce et Magda ont décidé de quitter la maison mère pour se consacrer à plein temps à leur propre label, qui enchaîne d’ailleurs les sorties prometteuses depuis le début de l’année… C’est d’ailleurs sur cette dernière qu’on va s’attarder un peu ce soir, et notamment sur son « Fixation » sorti à la fin de l’été sur un split EP des trois cités plus haut. Magda remet les choses au clair après un album plutôt décevant et on attend donc avec impatience ses prochaines sorties. En ce qui concerne le titre en question, il s’agit tout simplement pour moi d’un des morceaux les plus réussis de l’année… Cet espèce de synthé fantomatique qui part à 3 minutes et quelques me rend juste dingue, grosse dose.

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