Florent Pessaud

spacer Je suis arrivé à l’Isle d’Abeau, une ville nouvelle du Nord-Isère, au moment ou elle sortait de terre.
J’ai grandi avec elle et j’ai été marqué par mon adolescence passée dans cet improbable entrelacs de zones résidentielles, connectées entre elles par un vide meublé de ZI, de ZAC et de champs de maïs. Mon approche photographique a longtemps été minimaliste, inspirée par le vide paysager de mon enfance.

Un jour, j’ai installé, dans ces espaces vides, des modèles.

Mes images jouent sur des décalages, ironiques ou dérangeants. En jouant avec les codes de la photo de mode, de l’architecture ou de l’exploration urbaine, elles pointent les paradoxes de notre société.
Le monde moderne nous donne l’illusion d’exister, en nous invitant à consommer et à passer notre temps dans des lieux standardisés. Nous nous retrouvons alors tous aux mêmes endroits, aux mêmes moments, faisant la même chose, dans l’espoir toujours déçu d’être uniques.

Inspiré entres autres par la rigueur de l’école de Düsseldorf, les contraintes formelles de Georges Perec ou la lumière de l’âge d’or flamand, mon travail allie ironie et formalisme à la recherche d’un regard doux-amer sur la société de consommation.

 

Pour suivre son travail, retrouvez-le sur  :

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