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La Disparition de Jim Sullivan R...

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La Singulière tristesse du gâteau...

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Lac – J. Echenoz

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Méfiez-vous des enfants sages R...

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La Disparition de Jim Sullivan – T. Viel

20 mars Littérature de l'Hexagone pas de commentaire

spacer Il faut que je l’avoue, j’ai fait une infidélité à mes libraires. Ça m’arrive relativement souvent dans mon métier, me direz-vous, mais tout de même, changement de ville changement de genre j’ai écouté le conseil de quelqu’un d’autre. Non pas que je m’en veuille particulièrement, en fait, je suis plutôt contente que ce conseil se soit avéré si bon, probablement à cause de sa formulation. Oui, la libraire m’a dit « ah, ça le Tanguy Viel, je vais faire chier tout le monde avec au moins jusqu’au mois d’août ». J’ai adoré. J’ai adoré qu’elle assume le côté chieuse que l’on a quand on pousse à bout de bras un livre qu’on a aimé. J’ai adoré qu’elle soit réaliste et mette une limite dans le temps à son engouement. Et puis du coup forcément ça m’a donné envie de le lire, et j’ai donc adoré qu’en une seule petite phrase elle atteigne si bien son objectif!

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La Singulière tristesse du gâteau au citron – A. Bender

18 mars Littérature des Etats-Unis 14 commentaires

spacer Une fois de plus, je me suis faite avoir par le titre. Franchement, vous, vous arrivez à résister à ce genre de titre ? Je l’ai trouvé délicieux, intrigant à souhait, et le pire c’est que maintenant que j’ai refermé le roman je me rends compte… qu’il décrit tout à fait ce qui se passe à l’intérieur. Son côté bizarroïde est repris dans un texte dont je suis d’accord pour le rapprocher de Wes Anderson (Par contre la quatrième de couv’ pose problème, comme d’habitude. Arrêtez de faire rédiger vos quatrièmes par des pigistes payés au lance-pierre, les mecs…). Il y a quelque chose de doux-amer, très bien représenté par le gâteau citron-chocolat.

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Lac – J. Echenoz

15 mars Littérature de l'Hexagone 5 commentaires

spacer Eh oui, il me restait encore des Echenoz planqués dans la PÀL, faut pas croire, ils sont tous petits et du coup on les voit mal! Je me suis fait ce week end un marathon « petits romans » histoire de me changer les idées,et donc quoi de mieux que du Echenoz pour changer complètement d’univers en peu de pages? Je ne savais absolument pas dans quoi je me lançais avec Lac parce que je n’en avais pas lu la quatrième de couverture (j’ai fait pareil avec les Bolaño que j’ai acheté aujourd’hui) et du coup j’ai plongé dans un truc complètement inconnu et imprévu.

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Méfiez-vous des enfants sages – C. Coulon

13 mars Littérature de l'Hexagone 5 commentaires

spacer Il y a des jours comme ça où je me sens vieille. C’est quelque chose de très subjectif, la vieillesse. Quand j’étais petite, je pensais qu’en l’an 2000, je serais horriblement vieille. J’aurais déjà probablement une maison, un mari, des enfants, j’aurais quitté le domicile parental depuis longtemps… Au final, en l’an 2000, comme prévu, j’ai eu quatorze ans, et je ne me suis pas sentie si vieille que ça. En tout cas, je n’avais ni maison, ni mari, ni enfants. Ensuite, l’objectif a été dix-huit ans. Quand j’aurai dix-huit ans, je serai délicieusement adulte, je ferai tout ce que je voudrai. Bon, les 18 ans, à part le départ du nid parental pour y revenir quelques mois plus tard la queue entre les jambes, ça n’a pas si bien fonctionné. Et puis l’objectif a été la fin de la carte 12-25. Quand t’as plus de carte 12-25, définitivement, t’es vieux. Et c’est sûr que, même si la SNCF a prolongé la validité de la carte jusqu’à la veille des vingt-neuf ans, quand j’ai souhaité hier un bon anniversaire à ma Crevette pour ses 27 ans, j’ai été presque choquée. Parce que, comme je le lui ai dit, j’ai l’impression que les cours de philo ensemble et le bac, c’était hier, et pourtant c’était il y a bientôt dix ans. Du coup, je ne vous raconte pas ce que ça me fait de lire un bouquin comme celui-ci écrit par une nana qui a quatre ans de moins que moi. Qu’est-ce que j’ai fait de ma vie, moi, si de plus jeunes que moi écrivent aussi bien?

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Un petit roman lumpen – R. Bolaño

11 mars Littérature du Chili 12 commentaires

spacer Et voilà, j’ai enfin lu un roman de Bolaño. Vous me direz c’est pas trop tôt, et je vous répondrai que j’ai toujours cette peur, face aux monstres sacrés de la littérature, de ne pas aimer et de me retrouver dans la position de celle qui ne comprend pas ce que tant d’autres ont compris et apprécié. Un reste d’orgueil, probablement, et aussi une forte envie de ne pas être mise à l’écart de la communauté des lecteurs, ceux qui aiment Bolaño, Roth, Murakami… trois auteurs que j’ai lus pour la première fois dans les douze derniers mois. Et qu’au final j’ai beaucoup aimé, hein. Il me va d’ailleurs falloir rattraper mon retard et je crains que ce ne soit particulièrement long, surtout pour Roth qui a écrit au moins dix-huit mille romans, et Bolaño qui est un écrivain bavard. J’ai un beau pavé de lui dans ma PÀL, un deuxième qui attend sagement en librairie, mais je ne sais pas bien où est-ce que je vais trouver le temps de lire ces gros machins tout en vous causant régulièrement sur le blog. À moins de faire l’impasse sur la rentrée littéraire l’été prochain, ce qui est une vague possibilité que j’aime caresser de la pensée maintenant qu’il est établi que sur trois semaines de vacances j’en passerai au moins deux allongée au bord de la piscine à ne strictement rien faire…

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La Nuit du loup – J. Tomeo

8 mars Littérature d'Espagne 5 commentaires

spacer Voilà un roman que je n’aurais probablement pas pris de moi-même. Cependant, c’est le résumé que m’en a fait le libraire qui m’a fait le choisir, je dirais même plus sauter dessus convulsivement: « c’est l’histoire d’un mec qui sort de chez lui et qui se tord la cheville et se retrouve coincé sous un arrêt de bus abandonné. Et il se rend compte que dans l’arrêt, de l’autre côté, il y a un autre mec qui est aussi bloqué parce qu’il s’est tordu la cheville. Alors ils causent ». Franchement, ça vous donne pas envie de vous jeter dessus ? (si non, on est entre nous, hein, c’est pas grave, vous pouvez le dire). Je l’ai senti venir comme une espèce de Godot espagnol, une attente longue et sarcastique pleine de jeux de mots et de réflexions.

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Le dernier tag du reste de ta vie

7 mars annonces et autres 6 commentaires

Ma chère Demeninges publie un tag qui me plaît tout à fait et m’invite en plus à y répondre, ce qui est plutôt chic de sa part. Il porte sur les tags, ces petits questionnaires qui volent de blog en blog et me font toujours penser aux chaînes de lettres qu’on envoyait quand j’étais gamine, à

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