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Everything is alright

29 juillet 2011

Ne devrait-on pas commencer à donner des noms de rock stars aux rues, impasses, avenues et autres chemins ?

There ain’t no grave can hold my body down

25 juillet 2011

Je ne sais par quel truchement je me suis retrouvée à me lever aux aurores pour aller dans un ranch de bisons des Cévennes, en passant par un festival country et quelques routes cabossées du Gard. Mais tout ce que j’avais à perdre, c’était un peu d’essence.

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A quelques 900 mètres d’altitude, une deuxième Budweiser à la main, j’appris qu’Amy Winehouse venait de passer l’arme à gauche. Quelle année étrange.

People have a strange way of looking at stars

20 juillet 2011

C’est le cœur léger et l’esprit libre que je me dirigeais vers les ordinateurs de la bibliothèque l’autre jour (saviez-vous qu’aucun spécialiste n’a jamais écrit sur les boutons de fièvre de fesses ?! C’est pas très sympa, des gens pourraient en avoir BESOIN), quand soudain :

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J’ai surligné la requête du précédent utilisateur car, après tout, pourquoi priver les autres d’une petite poilade ?

All the young dudes

19 juillet 2011

Je comprends ceux qui ne sont pas « du matin ». Je comprends qu’ouvrir ses paupières sous la pression d’un bruit strident puisse donner des pulsions de mort. Je comprends que la perspective de s’agiter la couenne dès le saut du lit ne soit pas des plus réjouissantes. Comment ne pas comprendre ça ?

Mais les gens qui refusent qu’on leur adresse la parole avant qu’ils aient sifflé un café sont chiants. Ils le clament souvent à l’assemblée (« nan mais moi, avant que j’ai avalé mon café FAUT PAS ME PARLER »), comme si c’était normal ou que ça légitimait leur humeur de vieux chacal. Rétablissons la vérité : les gens qui refusent qu’on leur adresse la parole avant qu’ils aient sifflé un café sont tout bonnement désagréables. Soit ils cherchent des raisons à leur énervement – et, quelque part, ils aimeraient bien que vous leur parliez avant qu’ils aient ingurgité leur dose matinale de caféine, pour pouvoir afficher leur grossièreté en toute impunité. Soit cela les rassure dans leur petite routine : que se passerait-il s’ils se trouvaient un jour dans l’impossibilité de boire leur café ? Autant faire des balayettes aux mamies au passage piéton, vendre des pipes à cracks pour bébés, et ériger des statues à la gloire des zoophiles tant qu’on y est !

C’est pour ça que je m’entends bien avec les marmots le matin. Au moins, ils viennent pas vous casser les bonbons en disant : « moi tant que j’ai pas mangé un bol de Kellogg’s le matin, désolé mais FAUT PAS ME PARLER ».

(Et je ne dis pas ça parce que je n’aime pas le café.)

Give a damn

17 juillet 2011

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Mon niveau d’anglais étant plutôt moyen + (sauf quand mon alcoolémie atteint la phase « évite d’avoir ta mère au téléphone » où là bien entendu je suis bilingue), ma bibliothèque comprend surtout de la littérature pour jeunes adultes (Lesley Arfin, Kurt Vonnegut), un peu de poésie (e.e. cummings, Dan Fante), des autobiographies miteuses (Molly Ringwald, Janice Dickinson), et des essais sur la pop-culture et le féminisme. Cette liste est donc relativement accessible.

1. B IS FOR BAD POETRY, de Pamela August Russell
La mauvaise poésie est un de mes genres préférés. Dorothy Parker s’y adonnait pas mal par exemple. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas tant de vers de mauvaise qualité que de haïkus drôles, absurdes et/ou cyniques (ce qui veut dire qu’il existe bien de la mauvaise mauvaise poésie). Cet exemplaire, je l’ai acheté en 2009 dans une librairie sur Hawthorne Boulevard à Portland. Mais je l’aime aussi parce qu’il contient un poème sur Dolly Parton.

2. The Perks Of Being A Wallflower, de Stephen Chbosky
Ce livre, c’est un peu le The Catcher In The Rye des adolescents américains nés au même moment qu’Internet. Je ne sais pas pourquoi, des années ont passé avant que je me décide à l’acheter. Et puis des mois ont passé avant que je ne me décide à lire. Et puis en fait, c’est celui qui je classerais dans la mention « si vous ne devez en choisir qu’un, choisissez celui-ci ». L’adaptation ciné (avec Emma Watson) est tournée en ce moment en Pennsylvanie. Note : de nombreux bouquins publiés chez MTV Books sont drôlement bons – l’équivalent des éditions Naïve en France (ils ont été les premiers à traduire – mais pas très bien, c’est vrai – Chuck Klosterman).

3. Hack, de Melissa Plaut
Ou, comme le dit le sous-titre : « How I Stopped Worrying About What To Do With My Life & Started Driving A Yellow Cab ». Melissa Plaut devient, à 29 ans, chauffeur de taxi à New-York. En 20 chapitres, elle raconte ses deux premières années de boulot derrière le volant : les anecdotes dégueulasses, les collègues à moitié fous mais attachants, et les clients. Un livre sans prétention, mais allez quoi, qui n’aime pas les histoires de taxi ?*

4. Post Office, de Charles Bukowski
A priori je dirais que le plus accessible, chez Bukowski, ce sont ses poèmes. Et ce roman de 1971. Un bon moyen de lire un peu d’argot à moindre frais : alcools, femmes enragées et vie de postier. La meilleure récompense, quand on lit un bouquin dans la langue originale, c’est de comprendre l’humour entre les lignes. J’ai été récompensée plusieurs fois en le lisant.

5. Smothered In Hugs, de Dennis Cooper
Dennis Cooper est un poète américain qui a beaucoup lu d’auteurs français dans sa jeunesse et qui s’est un jour retrouvé journaliste pop-culture pour des magazines comme Spin, LA Weekly et Interview. Smothered In Hugs est un recueil d’articles (sur William Burroughs, sur la « drug fiction », ou encore sur UCLA), d’interviews (Leonardo DiCaprio à 20 ans, Ryu Murakami…) et de chroniques punks. Le genre de bouquin qu’on aime lire comme un sagouin (le chapitre 22 d’abord, puis le chapitre 5, puis le 11, etc.)

6. Driving With Dead People, de Monica Holloway
Enfant, Monica Holloway est fascinée par la mort. Les voisins tiennent une entreprise de pompes funèbres. Son père, un vrai sale type, lui lit la chronique nécrologique du journal et collectionne les films maison d’accidents de la route et autres désastres. Pas étonnant donc que, plus tard, elle se dégote un petit job de conductrice de corbillard. Comment grandit-on dans une famille de tordus ? Comment arrive-t-on à s’en sortir ? Bien écrit, oppressant mais pas larmoyant.

7. Let’s Spend The Night Together, de Pamela Des Barres
Pamela Des Barres est connue pour son passé de groupie (à voir à ce sujet : le documentaire Groupies, sur Arte) et son best-seller I’m With The Band. Dans ce livre, elle part à la rencontre de ses copines muses & groupies, qui ont de sacrés anecdotes en stock. Je ne l’ai acheté que pour le témoignage de Tura Santana (dans les années 50, elle sortait avec Elvis Presley et a refusé sa demande en mariage) mais ce n’est pas le seul qui vaille le coup (il y a même un garçon groupie).

*et combien ont pensé en lisant cette question rhétorique : « MOI » ?

La minute romantique sous les tropiques

13 juillet 2011

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J’ai un truc à dire

12 juillet 2011

spacer L’été étant propice au jeu du post-it, voici la découverte du week-end : Geneviève De Fontenay est très dure à faire deviner. « Est-ce une personne connue ? » Oui. « Est-ce un homme ? » Non. « Est-ce une chanteuse ? » Non. « Une actrice ? » Non. « Une présentatrice télé ? » Pas vraiment. « Une politique ? » Non. « Une ex-candidate de télé-réalité ? » Non. « Un personnage biblique ? » Non. « Une mannequin ? » Non. « Une héroïne de jeu vidéo ? » Non.  « Est-elle membre d’une famille royale ? » Non.

Geneviève, les petites cases elle leur marche sur la tête. Elle s’en fout, elle n’appartient à aucune définition. Geneviève est unique comme ce gif animé.

Tongs, bandana et gros nénés

11 juillet 2011

11.01 du matin. Aire d’autoroute de Serres-Morlaàs. Derrière les cartes postales et les bouteilles d’eau, une fille avec quelques bourrelets et piercings en trop remettait en place une pile de vieux numéros de Jeune&Jolie vendus par 2 pour 4 euros. Elle ne m’adressa pas un bonjour, se trompa dans la monnaie, et j’avais encore du sable dans la culotte. Mais une fois l’odeur de gaufre engouffrée dans les cheveux, le pétard posé au coin des lèvres après trois heures et demie au volant de sa Corsa, la vie en short et le ping-pong sur une table de fortune, le seul truc qui pourrait à la rigueur noircir la bile, ce serait d’attraper le chikungunya.

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