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Category: Departures Revisited

Departures :: Mark Ellestad – (at Desolation Sound)

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  • Mark Ellestad
  • (at Desolation Sound)
  • (Six-Sided Records)
  • Calgary, AB
  • english
  • français

From the discreet music of Jesse Locke:

The pained strains of violin, viola and cello open this collection of compositions from Mark Ellestad — father of Kris and Kiesza. “No Moon No Flowers,” the 32-minute centerpiece for woodwind quintet, jabs at the empty space with sooty fingers like a clarion call to remember your past. “Discreet Angel,” 16 minutes of solo guitar from Annette Chretién, is a lingering gaze outside a grey window. “Sigrid,” the curtain call, finds Ellestad’s own hands on hardanger fiddles and pump organs, fading into the myst of desolation sound.

De la musique discrète de Jesse Locke:
(Traduit par Allison McReynolds)

Les accords peinés de violon, alto et violoncelle ouvrent cette collection de compositions de Mark Ellestad – père de Kris et Kiesza. “No Moon No Flowers,” la pièce maîtresse pour quintette à vent (qui dure 32 minutes), frappe dans le vide avec des doigts noir de suie, comme l’appel d’un clairon pour vous souvenir de votre passé. “Discreet Angel,” un solo de guitare de 16 minutes de Annette Chretién, est un regard s’attardant à travers une fenêtre grise. “Sigrid,” le rappel, trouve les mains de Ellestad sur des violons Hardanger et des harmoniums, se fondant dans un [brouillard] ((weirdcanada.com/2009/12/review-aidan-baker-noveller-colorful-disturbances/) de désolation sonore.

Mark Ellestad – Sigrid

Mark Ellestad – String Trio (Movement 3)

Departures :: Poplar Hill Development School – My Northern Home

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  • Poplar Hill Development School
  • My Northern Home
  • (Self Released)
  • Poplar Hill, ON
  • originally released: 1972
  • english
  • français

From the feverish mind of Charlotte:

Located near the Manitoba-Ontario border is Poplar Hill, home to the Anishnaabe (Ojibway) Poplar Hill First Nation. Many of the children there attended the Poplar Hill Development School, an Indian Residential school that operated between 1962 and 1989. A quick Google search shows that many survivors have spoken openly about their experience, the good and the bad, but no one mentions the audio record of the experienced pain. To mark its tenth anniversary, the school released a 12-inch vinyl record called My Northern Home, which features fifteen recorded songs that had been sung by the children of Poplar Hill Development School between 1969 and 1972. Yet, as I scavenged for even a hint of information about its recordings or release, its existence seemed doubtful except for the fact that I had held the vinyl in my own two hands and heard it playback through my speakers as the needle took a plastic ride through history.

Of the fifteen songs, two were sung in Cree, a surprising feature considering the total suppression of Indigenous languages in residential schools, but even the Cree song “Down At The Cross” suggests a Western religious theme. If not exploring Christian teachings of Jesus Christ, the songs mentioned the land, the seasons or school life. As much as My Northern Home may feel like salt poured into open wounds, the powerful sound of these voices is an important learning experience to share. These songs eerily capture an oppressive past so distant, yet so near; they are acapella time capsules that run through the veins of Indigenous cultures and the current issues that echo so loudly.

De l’esprit fiévreux de Charlotte:
(Traduit par Jessica Grenier)

Poplar Hill est située près de la frontière entre l’Ontario et le Manitoba. La Première Nation Anishnaabe (Ojibway) de Poplar Hill y habite. Là-bas, de nombreux enfants ont étudié à la Poplar Hill Development School, un pensionnat indien qui a été en activité entre 1962 et 1989. Une rapide recherche sur Google montre que plusieurs survivants ont parlé ouvertement de leur expérience, tant du bon que du mauvais, mais personne ne mentionne l’enregistrement audio de la douleur vécue. Pour souligner son dixième anniversaire, l’école avait lancé un vinyle 12’’ intitulé My Northern Home, qui comprenait quinze pistes chantées par les enfants de l’école entre 1969 et 1972. Mais, alors que je recherche toujours activement des informations sur cet enregistrement, son existence même semble incertaine, si ce n’est que j’ai tenu le vinyle dans mes propres mains et que j’ai entendu le son sortir de mes haut-parleurs au rythme de l’aiguille en plastique remontant le cours de l’histoire.

Deux des quinze chansons étaient chantées en Cri, ce qui est étonnant si l’on considère l’interdiction totale des langues indigènes dans les pensionnats, mais même la chanson en cri « Down At The Cross » suggère un thème religieux de l’Ouest. Quand elles ne traitaient pas des enseignements chrétiens de Jésus Christ, les chansons mentionnaient la terre, les saisons et la vie à l’école. Bien que My Northern Home puisse être vu comme du sel versé sur des plaies ouvertes, une leçon importante peut être tirée de ces voix au son puissant. Ces chansons sont la sinistre capture d’un passé oppressant éloigné, mais proche à la fois; elles sont des capsules temporelles a capella qui coulent tant dans les veines des cultures autochtones que dans les problématiques qui se font entendre actuellement.

Poplar Hill Development School – Down At The Cross (Cree)

Poplar Hill Development School – My Northern Home

Psyché.qc.ca :: Dionysos – Le Grand Jeu [1971]

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  • Dionysos
  • Le Grand Jeu
  • (Disques Jupiter)
  • Valleyfield, QC
  • originally released: 1971
  • english
  • français

From the smoke-drenched greasy hair of Eddie & Alexis:
(Translated by Eddie & Alexis)

Dionysos is considered the first Québécois rock band with a full repertoire of originals. Proof may still be required, but they sure didn’t need any covers! A bunch of stoner drifters from Valleyfield fuelled by Deep Purple and Mexican Gold took over the studio of Donald Lautrec, the king of yé-yé pop in Québec. There they recorded six heavy psychedelic progressive monsters, tightly wrapped in blues. Through the hypnotic organ spirals (“L’âge du Chlore”) and bursts of fuzzed-up guitar (“Narcotique”) singer Paul-André Thibert delivers a roaring worker’s poetry on “Suzie,” a song with lyrics always rhyming with its title. Yet we can’t ignore P-A’s performance on flute and harmonica. Most of the time, awkward, out of breath or flaky aren’t great terms when it comes to music, but P-A gets to the core of these concepts as a raw, free, back-of-the-bus poet. Tripping way over the known parts of Québec rock at the time, Dionysos transcends Black Sabbath and Aut’Chose to become a revolted god who will fall into oblivion after its time.

Eddie & Alexis:

Dionysos serait le premier groupe rock québécois à avoir un répertoire entièrement francophone et formé de compositions. On ne sait pas si c’est complètement vrai, mais c’est tout un groupe rock et ils n’ont en effet pas besoin de faire de reprises. Une bande de zonards stoneurs de Valleyfield carburant au Deep Purple et au Mexican Gold ont pris d’assaut les studios de Donald Lautrec, le roi du yé-yé au Québec, avec un éventail de morceaux progressifs et psychédéliques solidement ancrés dans le blues. À travers des spirales d’orgues Hammond hypnotiques (L’âge du Chlore) et des déflagrations de guitare électrique (Narcotique), le chanteur Paul-André Thibert nous délivre une performance rugissante de poésie ouvrière. Notamment, dans Suzie, leur premier single, où il s’évertue à faire rimer toutes les lignes en i et laisse donc place à des phrases mémorables. On s’en voudrait également de ne pas donner une mention honorable à toutes les apparitions de flûte à bec et d’harmonica. En temps normal, les termes essoufflé, hésitant et mal à l’aise ne sont pas très bien vus pour parler d’instruments de musique, mais c’est mal connaître Thibert. En ses qualités de poète cru et libre, il réussit à en tirer le maximum et à puiser l’essence même de ces concepts. Voyageant bien au-delà des terres connues du rock québécois de l’époque, Dionysos transcende Black Sabbath et Aut’Chose et devient un dieu révolté qui tombera pourtant dans l’oubli.

Dionysos – Agneau de Dieu

Dionysos – Narcotique [extract]

Departures Revisited :: Bruce Haack – Electric Lucifer Book II

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  • Bruce Haack
  • Electric Lucifer Book II
  • (Telephone Explosion)
  • Calgary, AB
  • ::web/sounds::
  • buy @ wyrd distro

  • english
  • français

From the prairie talismans of Jared Majesk

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