2 nov

Parrainez un enfant burkinabé

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L’association Partage Avec l’Afrique  propose de parrainer des enfants au primaire ou au collège.
L’originalité d’un parrainage tient autant dans son aspect matériel que dans son aspect culturel. Le parrain s’engage à financer la scolarité de son filleul sur un cycle complet (soit primaire, soit collège, soit lycée). Le filleul de son coté s’engage à correspondre régulièrement pour informer de ses résultats scolaires, de sa vie au collège et en famille.
Il y a actuellement 50 couples parrains-filleuls qui échangent et partagent leurs émotions.

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Les 5 premiers enfants parrainés en 2004 ont tous obtenu leur brevet des collèges. A la rentrée 2008 leurs parrainages se sont poursuivis au lycée. PAA, les autorités du village et les instituteurs portent beaucoup d’espoir dans la réussite des études de ces jeunes, pour le développement du village. Wali, Ousmane, Fatimata et leurs copains ont déjà pris l’initiative de fonder une association pour organiser des rencontres et des manifestations culturelles au village.


Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à contacter l’association Partage Avec l’Afrique pour avoir de plus amples renseignements sur les modalités de ces parrainages.
partageaveclafrique.free.fr -     partageaveclafrique@free.fr

20 oct

AFRIQUE G20, j’ai faim

Écrit par poko et classé dans Non classé | Pas de commentaire

Il y a dans le monde davantage d’obèses que de personnes souffrant de la faim. Entre ceux qui mangent trop et ceux qui souffrent d’une sous-alimentation chronique, notamment en Afrique, le fossé se creuse chaque jour un peu plus. Et les Indignés rêvent d’un autre monde en scandant «G20, j’ai faim».

Un petit garçon en train de manger, au Kenya.
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Le monde ne tourne pas rond. Et va de plus en plus mal. Imaginer qu’il y a sur cette terre 1,5 milliard de personnes en surpoids pour 925 millions d’autres souffrant de la faim crée un malaise certain. Pas sûr pourtant que cela soit au centre de la réunion des pays du G20 en France cette semaine, davantage préoccupés par les difficultés de la zone euro.

Pas question ici de stigmatiser les «gros», l’obésité et le surpoids ne sont pas des choix. Des facteurs génétiques et le mode de vie sont souvent en cause.

Mais ces statistiques incroyables de la Fédération internationale de la Croix-Rouge, publiées fin septembre en Inde, ont frappé les esprits.

«Si la libéralisation des marchés a abouti à une situation où 15% de l’humanité a faim tandis que 20% est en surpoids, il y a quelque chose qui n’a pas marché quelque part», a souligné le secrétaire général de l’organisation, Bekele Geleta.

Cet Ethiopien de 66 ans a placé la lutte contre la faim comme une de ses priorités. «J’ai connu la précarité, je sais ce que ce c’est. Je viens d’une famille pauvre. Aller à l’école le ventre creux, je connais», avait-il dit peu après sa nomination à la tête de la fédération en 2008. Son pays a connu une famine meurtrière en 1984 et encore aujourd’hui enregistre des taux de malnutrition inquiétants.
Où vivent les obèses?

On a tous à l’esprit l’image de l’Américain imposant, affalé sur son fauteuil fatigué, suivant chez lui un match de hockey sur glace, tout en ingurgitant pizza, hamburger, frites et coca. L’ «American way of life», érigé en modèle planétaire?

Selon les dernières études de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le pays de l’Oncle Sam n’est pourtant pas celui où les habitants sont les plus gros. La palme d’or revient à la République de Nauru, perdue en plein océan Pacifique, et seulement peuplée de 10.000 habitants, qui décroche le titre si peu envié de champion toute catégorie (homme comme femme).

Les hommes les plus gros vivent donc à Nauru, aux Etats-Unis et, d’une manière plus étonnante, en Arabie saoudite, ainsi qu’en Australie ou au Canada. Sur le continent africain, les hommes sud-africains et égyptiens montent sur le podium avec les Algériens.

Pour les femmes, les plus enveloppées vivent toujours sous les cocotiers de Nauru mais les Egyptiennes et les Saoudiennes se sont hissées sans peine sur les premières marches.

En Mauritanie, des jeunes filles sont littéralement «gavées». Elles doivent ingurgiter de force des quantités incroyables de nourriture pour atteindre un poids et des formes correspondant aux «gouts» de certains hommes.

Comme le montrent les statistiques de l’OMS, le surpoids n’a pas de couleur, ni de religion. Il n’est pas le reflet d’un monde occidental, riche et obèse, asservissant un Sud pauvre et affamé. Les Sud-Africains, hommes comme femmes, sont ainsi plus gros que les Français.

Si les nutritionnistes occidentaux font fortune en essayant de faire maigrir leurs compatriotes, le surpoids ne souffre en effet pas de tels préjugés en Afrique.

La pandémie du sida, vite surnommée la «maladie de la maigreur», a encore accentué le phénomène des «belles formes». Si je suis gros, c’est que je suis en bonne santé, veut-on croire. C’est faux. On peut être séropositif ou avoir le sida et être obèse.
Obèses africains

En trente ans, l’obésité a doublé dans le monde. Et les enfants de moins de 5 ans sont de plus en plus touchés, selon l’OMS. En Afrique, le nombre d’obèses dans cette catégorie d’âge a bondi, passant de 4 millions en 1980 à 13,5 millions en 2010, soit de 4% à 8,5% de l’ensemble des enfants de cet âge. Contrairement à leurs parents, ces enfants consomment dès le plus jeune âge beaucoup plus d’aliments industriels qui contiennent beaucoup de graisses et de sucre et passent leur temps libre devant la télévision.

Les boissons gazeuses, le fameuses «sucreries», sont redoutables. Dans les familles des classes moyennes africaines, elles tendent à remplacer l’eau à table. Logiquement, les maladies cardio-vasculaires et le diabète enregistrent des hausses foudroyantes. Pour de nombreux jeunes, l’accession à la modernité occidentale passe par la «junk food», la malbouffe.
Malnutrition africaine

Il est délicat, après avoir évoqué les problèmes de surpoids en Afrique et ailleurs, d’évoquer la famine dans la Corne de l’Afrique, et plus particulièrement en Somalie. Sur le même continent, dans le même pays, peuvent coexister les gros et les affamés. Comme partout ailleurs dans le monde. Mais en Afrique, ce contraste est plus violent.

La sécheresse frappant la Corne de l’Afrique et la famine qui menace12 millions de personnes a aujourd’hui disparu des écrans radars de l’actualité mondiale, même si la situation reste alarmante. Le monde a montré peu de solidarité pour les petits Somaliens qui lui tendaient la main. Cette indifférence a été constatée en Occident mais aussi dans les pays arabo-musulmans (à l’exception notable de la Turquie), en Chine et même dans le reste de l’Afrique. Ce manque de solidarité envers la Somalie, dévastée par 20 ans de guerre civile, écartelée entre chefs de guerre sanguinaires et miliciens shebab fanatiques, en dit long sur l’état du monde en 2011.

Mais il n’y a pas que la Somalie qui crie famine, la malnutrition augmente en République démocratique du Congo (RDC), au Burundi et dans toute la bande sahélienne.
La colère des Indignés

Faut-il alors se satisfaire d’un monde où la richesse est si mal partagée, d’un monde où certains meurent parce qu’ils mangent trop et mal et d’autres par manque de nourriture? Evidemment non. Dans les pays occidentaux, le mouvement des Indignés, né en Espagne, se propage en Europe et aux Etats-Unis, défiant un capitalisme sauvage qui ne profite, selon eux, qu à «1%» de la population.

Le mouvement n’en est qu’à ses débuts et semble promis à un bel avenir, certains économistes prédisant que l’Occident entre progressivement dans une «grande dépression» identique à celle des années 30. Il s’agit d’ores-et-déjà du plus important mouvement de contestation depuis les pacifistes des années 70.

En Afrique, le mouvement des Indignés a peu d’écho, à part en Afrique du Sud. Les progressistes du continent noir s’inscrivent davantage dans le sillage des révolutions du monde arabe, beaucoup plus radicales. Mais, pour l’instant, les révolutionnaires ont eu du mal à traverser le Sahara pour «secouer le cocotier».

En matière de révolution et d’indignation, l’Afrique a encore une marge de progression.

Adrien Hart

slateafrique.com

20 juin

2 ans déjà!!

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Et encore pleins de nouveautés à venir dans les semaines qui viennent (maroquinerie, mode…).

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22 avr

Sur la route de Ouagadougou - C’est pas sorcier

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10 avr

Quand les étudiants burkinabè rêvent de révolution arabe

Écrit par poko et classé dans Burkina Faso | Pas de commentaire

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La mort d’un collégien, en février, a mis le feu aux poudres. Les manifestations se multiplient et les autorités crient à la récupération politique.

Ni le Fespaco, ni la mise à contribution du roi des Mossis – souvent sollicité pour les médiations sensibles – n’auront suffi à calmer les esprits. « Cela a même failli tourner au vinaigre lorsque les étudiants lui ont demandé de ne pas se décrédibiliser en parlant au nom du gouvernement », relate un témoin de la scène. Et quand on sait le prestige dont jouit encore le Mogho Naba, c’est dire à quel point la situation est tendue au pays des Hommes intègres.

Devant l’ampleur des manifestations qui ont secoué le pays après la mort d’un collégien de Koudougou (Centre), les autorités burkinabè crient à la manipulation, tandis que le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir) a dénoncé dans un communiqué les troubles orchestrés par des « forces occultes ». Un argumentaire qui ne manque pas de faire réagir l’opposition et la société civile, qui fustigent le « manque de clairvoyance » de ceux qui dirigent le pays.

« Quand bien même il y aurait récupération politique, où est le problème ? » ironise Bénéwendé Sankara, président de l’Union pour la ­renaissance/Parti sankariste (Unir/PS). « Quand des policiers tirent à balles réelles sur des jeunes, il faut bien le dénoncer », argumente le principal opposant au président Blaise Compaoré. « C’est toujours la même rengaine, renchérit Tolé Sagnon, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B). Chaque fois que les Burkinabè manifestent, on parle de manipulation ou de récupération politique. Les étudiants ne sont-ils pas capables de réfléchir par eux-mêmes ? D’aspirer à la liberté et à la justice ? »

Le point de départ, c’est la mort de Justin Zongo, collégien à Koudougou, le 20 février. Le jeune homme est officiellement décédé d’une méningite, mais pour ses camarades il a succombé aux mauvais traitements que lui ont infligés les forces de police. De Koudougou, les manifestations ont essaimé à Poa, Koupéla, Ouahigouya, Pouytenga, avec pour cibles principales toutes les représentations de l’État. Commissariats et préfectures ont ainsi été saccagés et brûlés. La réponse de la police a été brutale. Bilan : six morts, dont un élève de CE2.

Vie chère et corruption

Depuis, les revendications ont pris une autre dimension. Dans les rues, on entend parler de Blaise Sidiani, d’Émile Zigani, abattus en 1995, de Flavien Nébié, mort en 2000, et même du journaliste Norbert Zongo, décédé dans des circonstances toujours non élucidées. On parle de corruption, de vie chère, de népotisme et de révolutions arabes… « Les étudiants demandent plus de justice et plus de liberté, déclare Mahamadou Fayama de l’Association nationale des étudiants burkinabè. Nous organiserons des marches pacifiques jusqu’à ce que nous soyons écoutés. » Une détermination qui ne semble pas près de s’éteindre. Encore moins maintenant qu’ils ont à leurs côtés la Coalition nationale de lutte contre la vie chère. Au cours d’un grand meeting à la Bourse du travail de Ouagadougou, cette coalition qui regroupe une quarantaine d’associations et d’organisations syndicales a apporté son soutien aux organisations estudiantines et annoncé une grande marche pour le 8 avril.

« Il y a une grave crise de confiance entre les gouvernants et les gouvernés, explique Tolé Sagnon, secrétaire générale de la CGT-B et président de la Coalition. Et la façon dont le gouvernement a géré cette crise n’a rien fait pour arranger les choses. » Pour ne rien arranger, des soldats sont sortis de leur camp dans la nuit du 22 au 23 mars, à Ouagadougou. Ils ont tiré en l’air et pillé des boutiques pour protester contre la condamnation de cinq des leurs dans une affaire de mœurs.

source

2 avr

Parrainer un enfant du Burkina Faso.

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L’association Partage Avec l’Afrique (à qui fasoboutik reverse 1€ de don par commande)  mène diverse actions au Burkina Faso pour aider au développement. Elle propose entre autre le parrainage d’enfant.
L’originalité d’un parrainage tient autant dans son aspect matériel que dans son aspect culturel. Le parrain s’engage à financer la scolarité de son filleul sur un cycle complet (soit primaire, soit collège, soit lycée). Le filleul de son coté s’engage à correspondre régulièrement pour informer de ses résultats scolaires, de sa vie au collège et en famille.
Il y a actuellement 44 couples parrains-filleuls qui échangent et partagent leurs émotions. Quelques-uns de ces filleuls sont des enfants qui nous sont recommandés par le frère Jo. Les autres sont des élèves de Godin Oualogtenga qui quittent l’école primaire, pour leur permettre de réussir au collège.

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PAA, les autorités du village et les instituteurs portent beaucoup d’espoir dans la réussite des études de ces jeunes, pour le développement du village. Wali, Ousmane, Fatimata et leurs copains ont déjà pris l’initiative de fonder une association pour organiser des rencontres et des manifestations culturelles au village.

Pour plus de renseignements, rendez-vous sur partageaveclafrique.free.fr.

24 fév

En Côte d’Ivoire, la situation se dégrade…

Écrit par poko et classé dans Afrique | 1 commentaire

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“Il y a des morts et des morts tous les jours”. Le constat est terrible pour André*, un industriel français installé dans la capitale ivoirienne depuis une dizaine d’années et interrogé par Europe 1 jeudi, près de trois mois après le début de la crise née après la présidentielle. La situation se détériore depuis une semaine dans le pays.

“On redoute que ça s’embrase”
envoyé par Europe1fr. - Regardez les dernières vidéos d’actu.
“Là, c’est le début d’une guerre civile”, estime-t-il :

Des combats ont éclaté jeudi dans l’ouest de la Côte d’Ivoire entre l’armée fidèle au président sortant Laurent Gbagbo et l’ex-rébellion alliée à son rival Alassane Ouattara, soutenu par la communauté international. A Abidjan, certains habitants fuient par centaines le quartier d’Abobo, pro-Ouattara, après de violents affrontements.

Quinze personnes ont été tuées dans des violences durant la semaine écoulée en Côte d’Ivoire, particulièrement dans la capitale. La ville est le théâtre d’affrontements entre forces fidèles au président sortant et partisans d’Alassane Ouattara. L’Onu a déploré “la recrudescence de la violence particulièrement dans certains quartiers d’Abidjan entre militaires et manifestants, avec utilisation d’armes lourdes, accroissant le nombre de morts”. 315 morts auraient ainsi été recensés depuis la mi-décembre 2010.

“On redoute que ça s’embrase”

“Il y a des affrontements d’une violence extrême”, assure André. “Il y a des morts et des morts tous les jours. Ca continue et on sait que ça risque de s’embraser à tout moment”, déplore le Français. “On redoute que ça s’embrase d’un coup, que tous les quartiers s’embrasent, et à mon avis, ce sera difficilement contrôlable”, juge cet industriel à Abidjan.

Trois mois après la présidentielle, Laurent Gbagbo s’accroche au pouvoir et au palais présidentielle alors qu’Alassane Ouattara reste retranché dans l’hôtel du Golfe. Pour l’homme d’affaires français, “la diplomatie a monté ses limites”. Et, assure-t-il, “tout le monde sait qui est le vainqueur évidemment”.

Pour départager les deux hommes, “il n’y a plus qu’une issue maintenant, c’est la violence”, estime-t-il avant d’ajouter : “Je crois que le cycle a commencé, ça devrait très mal se finir”.

*Le prénom a été modifié.

24 fév

Ouverture du 22ème FESPACO le 26 Février

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La 22ème édition du FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou), se déroulera du 26 Février au 5 Mars prochain, sous le thème : « Cinéma africain et marchés ». Le parrain de cette édition 2011 sera le Professeur Elikia M’Bokolo, écrivain, scénariste et historien congolais.

Le Festival Panafricain du Cinéma (FESPACO), se déroulera du 26 Février au 5 Mars prochain au Burkinba Faso. Depuis une quarantaine d’années, le festival draine cinéphiles et autres professionnels du cinéma et de la télévision d’Afrique et d’ailleurs. Cette année encore, le FESPACO accueillera ces mêmes professionnels confondus entre réalisateurs, comédiens, techniciens, producteurs et distributeurs.

Créé en 1969 à Ouagadougou, le FESPACO a pour objectif de favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain, permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l’audiovisuel tout en contribuant au rayonnement et au développement du cinéma africain.

Programme :

I - COMPÉTITIONS DE FILMS

- Compétition de films africains longs métrages
- Compétition de films africains courts métrages
- Compétition de films documentaires africains
- Compétition TV et Vidéo africaines
- Compétition de films de la Diaspora africaine / Prix Paul ROBESON

II - DÉCOUVERTES

- Panorama de films africains et du monde
Panorama of Africa and World films
- Rétrospective
- Focus
- Films des écoles

III - 15ème MARCHÉ INTERNATIONAL DU CINÉMA ET DE LA TELEVISION AFRICAIN /MICA

- Expositions
- Projections

IV - RENCONTRES PROFESSIONNELLES

- Colloque sur le thème : « Cinéma africain et Marchés »
- Hommages
- Débats-forum
- Espace jeune public

Source : lefaso.net/fespaco.bf

24 jan

Les jeunes étalons vainqueurs de la CAN!!!

Écrit par poko et classé dans Burkina Faso | Pas de commentaire

Le nouveau champion d’Afrique cadets de football s’appelle le Burkina Faso. Les jeunes Etalons qui partaient sans la faveur des pronostics (parce que battus 1-2 par l’adversaire du jour en match de poule) ont réussi à maîtriser l’environnement, à déjouer les pronostics en disposant de leurs homologues d’Amavubi (2-1) en finale disputée samedi dernier, dans un stade archi-comble de Kigali. Sans crainte, les poulains de l’entraîneur Rui Vieira ont mis le pied à l’étrier devant un adversaire soutenu par près de 60.000 spectateurs, avec à leur tête, le Président de la République rwandaise, Paul Kagamé. La bataille a été rude pendant les 45 premières minutes, mais aucune attaque n’a fait mouche.
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Nourrissant le secret espoir d’endeuiller tout le peuple rwandais, les Burkinabè reviennent des vestiaires plus déterminés que jamais. Le cœur à l’ouvrage, ils ouvrent le score par le remuant Sanou Zaniou à la suite d’un balbutiement de l’axe central adverse (59e).

Les petits Amavubi, atteints dans leur orgueil national, se rebiffent et assurent la parité huit minutes plus tard par Mwesigye Tibingana (1-1).

Malgré l’hostilité du public et l’expulsion de Kanazoé Bassirou, les Burkinabè sont imperturbables. Ils gardent leur sérénité en développant un jeu direct. Pendant ce temps, la bande à Richard Tardi (ex-coach de l’Africa en 2004), semble épuisée. Aziz Kaboré, qui n’en demande pas mieux, place un tir fulgurant qui laisse pantois le portier adverse dans le dernier quart d’heure de la partie. A 2-1, les jeunes Etalons tiennent le bon bout jusqu’au coup de sifflet final. « Nous récoltons les fruits du travail abattu dans des centres de formation. Sans oublier le soutien inestimable de l’Etat. Après les deux finales perdues en 1999 et 2001, il n’était pas question que le Burkina perde à nouveau. Et Dieu a exaucé nos prières. Nous sommes tout simplement aux anges », confiait, peu après le match, Aziz Kaboré (le héros d’un soir) à la presse burkinabé.

Quant à Tardi, il n’a pas reconnu son équipe qui a trop vite fêté. « Nous avons certainement joué notre finale avant le coup d’envoi. Mes poulains n’ont pas pu supporter la forte pression qui pesait sur eux. C’est dommage!»

Il faut rappeler que la Côte d’Ivoire a terminé 4e après sa défaite face au Congo (1-2). Au niveau des performances individuelles, l’Ivoirien Bédi Guy, le Congolais Epako Stève et le Burkinabé Sanou Zaniou (4 buts) sont les meilleurs canonniers de l’édition.

source

15 jan

Les crèches de noël au Burkina

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spacer La richesse et l’originalité architecturale du Burkina ne s’expriment pas seulement dans l’habitat. Aux détours des villes et des villages burkinabés, de petits édifices égayent les rues de leurs couleurs : les crèches de Noël.

Les crèches sont en effet devenues une véritable tradition dans les familles chrétiennes du Burkina Faso.spacer Chacune rivalise de créativité pour édifier devant sa maison la plus belle cathédrale miniature à l’occasion des fêtes de fin d’année. Toutes les couleurs, toutes les extravagances sont permises.

On retrouve dans l’éventail de modèles représentés tant des répliques de Notre-Dame de Paris que des imitations de ce que peut être dans l’esprit du créateur la bergerie dans lequel Jésus vit le jour. Ainsi, la sobriété d’une crèche familiale peut côtoyer à quelques mètres le baroque de celle du voisin. Un véritable phénomène artistique et social qui mériterait bien un bouquin. Certains quartiers organisent parfois des concours à l’issue desquels les plus belles crèches sont primées.

Sspacer i les enfants participent toujours à leur édification, les idées et techniques de constructions sortent plutôt des esprits et des mains des adolescents et des adultes. Il n’est pas rare de voir les crèches de l’année précédente disparaître à l’approche du mois de décembre au bénéfice d’une autre, neuve, qui fera la fierté de la famille.

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