Un trésor et deux gardiens unicellulaires. Ce qui ne tombe pas encore d’un côté tombe de l’autre. Le tout en quelques heures seulement.
Il est responsable mais passif, en tout cas concernant cette seule idée très répandue. Il pourrait en sortir de l’enfermement, une douzaine d’années au fond du béton, mais bien plus argenté que les autres parce qu’il ne faut jamais mélanger l’Etat et les individus, car c’est seulement dans l’enfermement qu’un membre banal de l’Etat devient seul, abandonné et bizarrement libre.
Pourtant, la démence mixte avait tout ce qu’il fallait pour virevolter autour de l’argent sans se faire attraper par un filet à papillon classe W. On peut être suffisamment modéré pour baver mais dans le même temps sévèrement dégénéré pour souffrir et perdre la face devant une simple main sur un demi-crâne plissé d’inquiétude ou de lassitude.
Il vaut mieux boire du Bordeaux que de connaître un jour ses juges mais il y a des moments, des mois devrais-je dire où l’oeil perquisiteur n’arrive plus à tenir un secret. Et cela vaut pour tout l’entourage, le manipulateur, les hédonistes malsains et leurs amants complices.
Prendre auprès de soi, au chaud, sous une aile qui ne transpire même pas de honte et lancer des pulsations obscènes vers l’objet de son désir, de simples oripeaux de l’Etat, de la camelote pour obèses du moi, pour ceux qui trafiquent la vacuité de l’influence.
Danser dans un ballet flou.
Si l’infini.
mots - coder
sons - coder
et se promener.
A faire, excuses maladroites pour un vendredi avancé.
De la pensée si cela se trouve, courte mais vivante, puissante, vibrante.
Des couleurs qui se perdent selon des drapés étourdissants.
Et des jours sous la lune, des messages qui provoquent le sommeil, immédiatement.
Aucune option.
Médicaments.
Boucle. Marron. Légère. Astuce. Extraire. Encore. Moment. Soir. Banal. Miracle.
L’oscillation est très forte. J’hésite toujours autant. Aucune production, mais pas plus d’impression. Pourtant une forêt entière m’entoure, colorée ou fade, peu importe. Je ne suis pas certain qu’autre chose soit vraiment nécessaire.
L’année 12 commence mal. J’aimerais me retrouver quinze ans en arrière pour un moment. Pour retrouver l’oubli dans l’action comme dans le sommeil, du matin jusqu’au soir, dans un fauteuil, une cassette colorée, des feuilles oranges, la fumée… Quelle importance si je n’étais pas bon. Je n’aime pas non plus ce que je suis devenu. Vieux, malade, sans talent. Je croyais encore en je ne sais quel miracle. Plus maintenant.
Sympa la panne sur l’autoroute comme cadeau de noël, c’est pas comme si on mettait déjà 9 heures pour traverser la France. Grrr. Enfin, on est rentrés, du repos !
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