9 février 2012 | |
Que la lumière soit | |
POSTÉ PAR Marjolaine de Lachapelle |
Source de vie, symbole d’intelligence, la lumière naturelle est une denrée inépuisable. Souvent imitée, jamais égalée, elle représente un enjeu fondamental pour la sublimation et la valorisation de l’espace. Energie immatérielle, les architectes et designers œuvrent pour la rendre vivante, presque palpable. Mise en lumière.
“New Angles” est une installation lumineuse interactive réalisée par Super Nature, Shanghai
La lumière est indispensable, elle participe à la mise en scène d’un lieu et le structure. Les jeux de clair/obscur créent le volume et donnent à l’espace une consistance et une présence. Pour générer une atmosphère bien construite et rythmée, la lumière se doit d’être maîtrisée. Cette ressource omniprésente fait partie intégrante de notre quotidien et reste l’un des facteurs d’éveil et de bien être du corps et de l’esprit.
Puis la lumière prend forme et se fait artificielle. Elle se sculpte et se modèle. Contrainte par des lignes souples ou plus rigides, elle suit des trajectoires imposées qui lui donnent un sens. Souvent associée à des formes végétales et organiques, la lumière ressuscite les objets et leur injecte une âme chaleureuse. Les courbes s’entrelacent, les matières se rencontrent et se confondent créant des jeux d’opacité ou de transparence. Ainsi s’opère une métamorphose qui attise la curiosité.
Cette source lumineuse conquiert de nouveaux fronts à toute vitesse. L’avancée des technologies et le développement incessant de la technicité des produits permettent aux artistes un tas d’expérimentation. LED, fibres optiques, films luminescents, la lumière innove et génère des ambiances futuristes et fantomatiques. Naissent ainsi des espaces électrisés dont les lignes graphiques hypnotisent. La lumière devient un véritable moyen d’expression.
Et la lumière fut.
FOCUS
« RGB » de Carnovsky, un pertinent travail sur les ondes lumineuses.
L’artiste nous propose une superbe analyse sur la perception de l’oeil face à une surface éclairée de manières différentes. Pourtant plane, le spectateur peut discerner une profondeur. Selon l’éclairage (RGB : Red, Green or Blue), différentes histoires apparaissent, à la frontière entre science-fiction et réalité.
« Dot » est un papier peint constitué de points blancs expansés qui recouvrent une encre phosphorescente. L’utilisateur peut ôter des points choisis pour créer une constellation visible la nuit tombée – Constance Guisset
Lampe Miss Maple – Elisa Strozyk
Lampe Ballon par Estiluz
Attracted to light – Geoffrey Mann
Etirement – Remi Bouhaniche
Spectra – Ryoji Ikeda
Bloom – Patrick Jouin
Monsoon Club
Light festival – Ghent Belgique
Commenter | | | Tweeter |
Laissez un commentaire