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Pauvre Hope Randall : elle est née dans une famille où chaque membre reçoit sa propre vision de la fin du monde, accompagnée d’une date précise, différente pour chacun. De quoi alimenter plus d’un manuel d’histoire de la psychiatrie. Prévenue que l’apocalypse aurait lieu à l’été 1989, sa mère a cherché à fuir son destin en Lada, pour échouer à 1200 kilomètres de Yarmouth. Parties pour l’Ouest, mère et fille n’ont d’autre choix que d’attendre l’inévitable dans le bas du fleuve.

Entre en scène Michel Bauermann, ou Mickey, rejeton d’un clan qui produit du béton depuis plusieurs générations, passionnément irradié par les taches de rousseur et les 195 points de Q.I. de la belle. Hope trouvera un certain réconfort dans les longues soirées en sa compagnie au bunker familial, à l’abri des obsessions maternelles. Mais on ne peut rien prédire lorsqu’on est une Randall et qu’on a rendez-vous avec l’apocalypse.

L’auteur de Nikolski vous entraîne dans les hauts lieux du vingtième siècle (New York, Tokyo et Rivière-du-Loup) au fil d’une étonnante histoire d’amour préapocalyptique où passent David Suzuki, Albert Einstein, quelques zombies, un gourou accidentel et des kilomètres de ramens.

Bienvenue sur le tarmac, lieu de tous les impossibles.

- Finaliste au Grand prix littéraire Archambault 2010

Avril 2011 | 978-2-923550-67-1 | 272 pages | 15,95 $

Nicolas Dickner est né à Rivière-du-Loup, a voyagé en Amérique latine et en Europe avant de jeter l’ancre à Québec puis à Montréal, où il vit aujourd’hui avec sa famille. Lauréat des prix Adrienne-Choquette et Jovette- Bernier pour son recueil de nouvelles L’encyclopédie du petit cercle (L’instant même), il signe en 2005 un premier roman, Nikolski (Alto), qui remporte plusieurs honneurs dont le Prix des libraires du Québec, le Prix littéraire des collégiens et le prix Anne-Hébert, qui récompensent son talent exceptionnel de conteur. Désormais considéré comme un incontournable des lettres québécoises, Nikolski a été, à ce jour, traduit en dix langues.

Quelques échos

« Pour s’attaquer à nos obsessions contemporaines, Dickner a vaillamment fourbi ses armes: langue foudroyante, rythme implacable, humour vif et images persistantes. Plus accrocheur queNikolski, et moins morose, Tarmac est un bonbon à haute teneur en éléments nutritifs. Aussitôt lu, on en veut encore. **** »
Candide Proulx, Voir

« Des phrases ne laissant rien au hasard, une imagination foisonnante, des images imprévisibles et ce ton plein de sous-entendus, pas de doute, revoilà bien Nicolas Dickner. »
Alexandre Vignault, La Presse

« On ne peut qu’admirer la construction soignée du roman, le souci du détail, l’humour et le foisonnement d’idées qui composent Tarmac, à cheval entre le réalisme et le fantastique. Voilà une œuvre originale et cohérente dans laquelle les thèmes de la famille, du voyage et de la connaissance tissent les fils d’un temps qui épuise les choses, mais façonne les êtres. »
Anne-Josée Cameron, Le libraire

« Juste après la lecture de Tarmac, que vous aurez sans doute fait durer le plus longtemps possible, vous aurez peut-être envie d’acheter des ramens, des conserves à n’en plus finir, et l’attirail nécessaire pour survivre à l’apocalypse… »
Claudia Larochelle, Rue Frontenac

« Roman rétro-futuriste, réfléchissant à la fois sur l’histoire de l’Occident, l’amour au temps de la télévision, de même que le destin individuel par rapport aux cellules familiales guidées par une généalogie pour le moins inhabituelle, entre la culture du béton et celle de la fin des temps, Tarmac se laisser dévorer tout seul. »
Maxime Catellier, ICI

« Tout arrive dans ce roman, les choses les plus inimaginables, inattendues. L’impression, parfois, de feuilleter une bande dessinée. Puis, au tournant, de glisser dans un roman de science-fiction. Avant de tomber dans un polar… Surenchère, juxtaposition des contraires, jaillissement de l’inattendu, explosion de l’imaginaire : ça prend ces allures-là. Ça s’amuse ferme, ça rit, ça folâtre et ça virevolte, mais dessous il y a toutes sortes de questions. Des questions laissées sans réponse. Des questions pêle-mêle. Sur le sens de la vie, la place du hasard dans nos vies. Sur la finitude, nécessairement. Et sur cette propension à la destruction, à l’autodestruction. Sur le lien qui nous unit aux autres, aussi. L’amour, bien sûr. Et l’entraide. Tout ça. »
Danielle Laurin, Le Devoir

« À lire. Deux fois. »
Monique Roy, Châtelaine

« C’est brillant. Cela s’appelle, osons le mot : virtuosité. »
Elle Québec

« On retrouve ici ce qui avait fait le charme de Nikolski : une histoire insolite qui nous accroche dès le premier chapitre, une imagination fertile, une écriture diablement efficace et une bonne dose de douce ironie. »
Coup de Pouce

« Ce livre, écrit sous la forme de petites capsules, témoigne encore une fois du grand talent de l’auteur. »
Star Système

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