Faisant appel à une grande variété de disciplines, dans le but d’étudier l’ensemble des phénomènes liés au psychisme, afin de prouver l’existence d’interactions entre celui-ci et son environnement, la parapsychologie, fondée, au début des années 1930, par Joseph Banks Rhine, se présente comme l’héritière de la métapsychique et reste, aujourd’hui encore, qualifiée par les milieux scientifiques de pseudo-science, devant son incapacité à prouver l’existence de relations entre le psychisme et certains phénomènes observés.
S’attachant désormais plus particulièrement à l’étude de quelques grands champs d’investigations seulement, représentés par les phénomènes de perception extrasensorielle, tels que la clairvoyance ou encore la télépathie et la psychokinèse, la parapsychologie n’a toutefois pas réussi, jusqu’à présent, à prouver, de manière claire et irréfutable, l’existence d’une quelconque influence entre le psychisme et le milieu environnant, lui attirant ainsi les critiques d’une grande partie du milieu scientifique.
En quête de reconnaissance, la parapsychologie se heurte à de nombreuses difficultés, la première étant, bien entendu, représentée par les divers cas de fraude, constatés lors de différentes études, pratiquées aussi bien par les sujets eux-mêmes, qui se sont souvent révélés être des prestidigitateurs, que par les parapsychologues, contribuant à jeter le discrédit sur cette pseudo-science.
Confrontée également au problème de la reproductibilité, dans la mesure où un certain nombre de détracteurs de la parapsychologie soulignent les résultats, bien souvent, variables obtenus à la suite d’une même expérience menée par des personnes distinctes, ceci ne contribue pas non plus à faire entrer cette pseudo-science dans la catégorie des sciences.