“mourir, c’est laisser derrière soi une bombe de mousse à raser à moitié vide.” haruki murakami, la fin des temps

il aura fallu neuf mois et quelques drunk texts pour que je me décide enfin à effacer son numéro de mon téléphone.

j’aurais voulu faire l’été avec lui, faire l’amour l’été, faire les bières sur le canal, faire les terrasses la nuit, faire le dernier métro, le premier, faire la gueule les cheveux trempés de sueur, faire le chat la fenêtre ouverte, faire du vélo jusqu’aux buttes, faire des oeufs brouillés nue dans la cuisine, faire les cons dans l’herbe, dans l’eau, faire la sardaigne,

casser la lanière de ma sandale rue de clignancourt.

tout ce qu’elle a sorti, en boucle, depuis deux heures. en boucle. et tant pis si j’ai les yeux mouillés.

collecting names of the lovers that went wrong

via rod.

MERCI dumez.

je ne danse plus assez.

où va-t-on danser ?

cinq minutes de fou rire devant ce monologue de seinfeld (s03e04)

via ariane

de la lecture

in praise of binge tv consumption (wired)

pop will meet itself (L.A. review of books)

michelle williams: some like her hot (GQ)

louis c.k.: the man who loves to hate himself (rolling stone)

L.A. woman was the doors’ bluesy masterpiece (L.A. weekly)

haterade (believer)

the pitfalls of indie fame (grantland)

the rise of the new groupthink (NY times)

amazon’s hit man (bloomberg businessweek)

sans surprise, j’ai pas aimé la série animée napoleon dynamite (le film m’a profondément agacée), alcatraz est assez mal jouée et super boring, j’ai pas accroché à unsupervised, j’arrive pas à choper touch, j’ai pas eu le temps de mater bomb girls et ne vous infligez pas the LA complex.

8h15. fin de la soirée. chacun rentre se coucher.

- ahah, j’en connais un qui va pas niquer !
- pute !
- nan mais moi non plus, hein.
- … ben, on n’a qu’à baiser ensemble ?
- ah oui, bonne idée. faisons ça.

sex, 101.

et sinon y a quinze jours je suis allée à bruxelles. j’ai pécho le numéro de mon voisin dans le thalys en vingt minutes après avoir hésité à lui parler pendant une heure et le lendemain j’ai passé deux heures dans une voiture à rouler des pelles et tripoter un type parce qu’avoir un stérilet, c’est bien beau, mais au début, prévoir quand vont tomber tes règles c’est aussi facile que prévoir la météo à trois semaines. mais sinon, bon retour de mojo.

à bruxelles, vous pouvez aller au musée des sciences naturelles, bruncher à l’amour fou, boire de la blanche à 1,83 euro le demi à la brasserie de l’union et danser à la bodega. bon, vous ne ferez rien de tout ça avec les gens chouettes qui m’ont organisé un weekend génial alors que je les avais prévenus la veille que je serais là, mais vous connaissez sûrement des gens biens.

et puis à paris, allez acheter du vin aux domaines qui montent, boulevard voltaire. le saint joseph, raaah, le st joseph !

daniel rossen (grizzly bear), solo.

broken social scene – sweetest kill

HAN

je viens d’apprendre que le “that’s some bad hat harry” de la boîte de prod bad hat harry est une scène des dents de la mer.

/HAN

j’ai loupé deux raclettes mais je commence 2012 avec deux karaokés (et une robe à coeurs). on compense comme on peut.

jim m’a demandé de lui envoyer mes chansons préférées de 2011 pour la playlist de slate.fr, et j’ai choisi :

beirut – goshen
kim novak – nowhere to run
blouse – into black
M83 – midnight city
glee cast – rumor has it/someone like you
lana del rey – blue jeans (penguin prison remix)
wugazi – sleep rules everything around me
frank ocean – thinking about you
the drums – days
nurses – fever dreams

je vous conseille de l’écouter sur grooveshark, enjoy !