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Tracker les clics sur les liens sortants avec Analytics

Publié le 15 novembre 2011 par eroan dans Outils | 4 commentaires »

Google Analytics est l’outil d’Analytics le plus répandu dans la sphère des webmasters, quel que soit leur niveau. L’outil permet en effet de multiples approches, depuis la simple consultation des données de fréquentation jusqu’à la création d’entonnoirs de conversion extrêmement détaillés. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir une fonctionnalité peu connue mais très intéressante de cet outil incontournable : le suivi des événements.

Grâce à cette « brique » de Google Analytics, vous allez être en mesure de réaliser un tracking des clics effectués sur les liens sortants de votre site. Ces données pourront ensuite être croisées avec d’autres, ce qui vous permettra par exemple de savoir quelles sources ou quelles requêtes de recherche génèrent le plus de clics sortants… Ces données peuvent s’avérer très précieuses, pour les sites d’affiliation notamment.

Pour réaliser le tracking des clics de façon transparente et sans bloquer ou ralentir le chargement des pages, je vous propose de réutiliser des techniques déjà expliquées sur mon blog précédemment, à savoir un mélange du loader head.js et de Jquery. Voici le code complet à insérer dans le header de votre page pour activer cette fonctionnalité, ce dernier étant à faire évoluer selon les besoins de votre propre site :

<script type="text/javascript" src="/img/spacer.gif"> <script type="text/javascript">
head.js("www.google-analytics.com/ga.js");
head.js("https://ajax.googleapis.com/ajax/libs/jquery/1.7/jquery.min.js");
head.ready(function(){
$("a[target="_blank"]").click(function(e){
_gaq.push(['_trackEvent','Clics sortants',this.href]);});
});
</script>
<script type="text/javascript">
var _gaq = _gaq || [];
_gaq.push(['_setAccount','UA-XXXXXX-X']);
_gaq.push(['_trackPageview']);
</script>

Nous commençons par appeler le loader head.js, auquel nous demandons ensuite de charger Google Analytics et Jquery en asynchrone. Une fois les 2 scripts chargés, nous activons le tracking sur les liens dont la cible est _blank (nouvelle fenêtre). Rien ne vous empêche d’activer le tracking sur une classe particulière, voire sur tous les liens de vos pages si vous voulez être certain de ne rien laisser passer… mais cela prendra également en compte vos lien internes.

La dernière portion de code est liée à Google Analytics, et doit être personnalisée avec votre propre identifiant (UA-XXXXXX-X). Maintenant, un clic sur un lien sortant de vos pages sera détecté automatiquement par l’outil, de façon totalement transparente. Pour consulter ces données dans l’interface de Google Analytics, rien de plus simple : ça se passe dans Contenu > Événements > Principaux événements.

Vous y retrouverez un tableau avec une ligne « Clics sortants », qui correspond au libellé donné dans notre exemple, et une courbe de suivi au jour le jour. Vous avez également la possibilité d’aller plus loin en créant des tableaux personnalisés sur votre tableau de bord. Dans notre cas, nous avons par exemple croisé les requêtes de recherche avec le nombre de clics, ce qui nous permet d’orienter notre référencement vers les termes les plus rémunérateurs.

Analytics offrant des possibilités quasiment illimitées, sachez qu’il est également possible d’attribuer une valeur à chaque événement en ajoutant un argument supplémentaire à l’appel du _trackEvent. En indiquant le CPC ou la rémunération au formulaire dans un attribut de vos liens (ex : value=“1.25”), il est possible de le retourner à l’outil pour effectuer un suivi encore plus pointu de vos transformations. Ca vous a plu ? Faites tourner svp ;)


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Réflexions sur la trottinette électrique

Publié le 27 octobre 2011 par eroan dans Personnel | 5 commentaires »

En tant qu’éditeur de Scooter System, cela fait plus de 10 ans que je m’intéresse au monde du deux-roues, avec un intérêt plus poussé pour l’univers du 50cm3. Durant ces nombreuses années, j’ai toujours beaucoup apprécié les découvertes de concept-scooters et autres prototypes, qui apportent un éclairage différent sur les problématiques de mobilité en ville. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à créer un guide du scooter électrique, avant d’organiser 3 années de suite des Journées du Scooter Électrique dans le cadre de la Semaine du développement durable.

Il y a 2 mois, je me suis retrouvé dans une situation qui a nécessité que je repense totalement ma façon de me déplacer en ville. De nouvelles contraintes d’emploi du temps ont fait que j’ai du choisir entre les transports en communs, souvent bondés et en retard ou l’automobile, avec le risque de me retrouver bloqué dans les embouteillages aux heures de pointe. Après une réflexion intense qui m’a conduit à envisager le scooter, le vélo, les rollers et même la marche à pieds (sur 5 kilomètres tout de même), j’ai finalement trouvé une solution : la trottinette électrique.

Ce petit engin, léger mais autonome et rapide, est apparu comme la seule réponse pertinente au puzzle face auquel je me trouvais. Je me suis donc décidé à en acheter une, débutant une phase de recherche intense sur Internet. Voulant ce qu’il se fait de mieux en la matière, je me suis lancé dans la consultation de forums et blogs à la recherche de la perle rare. Au terme de cette phase de documentation de quelques jours, on m’a dirigé vers un modèle de 500 Watts vendu 550€, que l’on retrouve sur certains sites de vente en ligne et sur eBay sous différentes marques.

Tous ces modèles proviennent d’une même usine chinoise, qui produit en masse une dizaine de modèles de 500W à 1200W, avec plusieurs types de châssis. À la réception de la trottinette électrique, quelle ne fut pas ma déception en découvrant que j’étais tombé dans le panneau en achetant de la basse qualité… Les matériaux, la finition et le soin apporté à la fixation des accessoires m’ont rappelé les scooters chinois que l’on croise par centaines sur les salons professionnels, et qui ne méritent même pas qu’on s’y intéresse…

Après quelques jours d’utilisation, ma première impression s’est confirmée avec une dégradation rapide de la peinture, des parties métalliques qui rouillent à la moindre goutte d’eau et des faux-contacts récurrents au niveau du faisceau électrique. Autant dire que ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. C’est en contactant le vendeur par téléphone que j’ai finalement découvert ce que je cherchais : « tout le monde n’est pas prêt à mettre 1500€ dans des Go-ped » m’a t-elle dit. « Peut-être », ai-je pensé, mais « merci pour le tuyau, je vais me renseigner sur cette marque ».

C’est ce que je me suis empressé de faire ! En découvrant la gamme de trottinettes électriques de la Patmont Motor Werks, j’ai immédiatement constaté le fossé qualitatif qui la sépare de mon premier achat. Certes, ces modèles sont 2 à 5 fois plus coûteux, mais je sais par expérience qu’il est toujours plus intéressant d’investir dans du matériel de qualité, surtout quand on cherche la fiabilité. Ne souhaitant pas rester sur un échec, je me suis lancé à la recherche d’un revendeur Go-Ped sérieux, mais cela ne s’est pas avéré facile.

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S’il existe en effet des sites commercialisant les trottinettes électriques ESR et I-Ped de la marque, la plupart sont avant tout tournés vers les modèles thermiques, et n’ont aucune expertise particulière vis-à-vis de cette technologie. C’est là que je me suis entré dans une nouvelle phase de réflexion, en me disant que d’autres citadins devaient certainement, comme moi, chercher des véhicules électriques légers pour circuler en ville et que, comme moi, ils avaient des chances d’être mal aiguillés. Après de nouvelles recherches, j’ai compris qu’il y avait quelque chose à faire.

Mes compétence en développement de sites, mes connaissances dans le marché du deux-roues et mon intérêt pour les technologies propres aidant, je me suis décidé à lancer une boutique en ligne spécialisée dans la vente de véhicules électriques légers pour adultes. C’est ainsi qu’est né Elec’store. Aujourd’hui, la boutique est fonctionnelle et permet d’acheter les trottinettes électriques Go-Ped et MyWay, qui offrent toutes une expérience de qualité pour se déplacer en milieu urbain. Je propose également des pièces détachées et équipements afin d’être vraiment complet.

En me lançant dans l’aventure Go-Ped, j’ai finalement fait l’acquisition de la trottinette de mes rêves, que j’utilise au quotidien pour mes déplacements, et dont je ne me passerai plus, même en hiver. J’ai investi dans une belle veste moto et une paire de gants chauds, qui me permettent de braver la pluie et le froid. J’utilise également les phares de vélo et le casque Limar 635 que je vends sur Elec’store pour sécuriser mes trajets. J’ai publié un essai de mon ESR 1000 Hoverboard sur Scooter System, et aborderai régulièrement le sujet dans les semaines et mois à venir ;)

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Boostez les perfs de vos sites avec un cdn « media server »

Publié le 23 septembre 2011 par eroan dans Développement | 8 commentaires »

Les « media servers » ont depuis longtemps été adoptés par les géants du web comme Amazon, Google ou Yahoo. Concrètement, ces derniers permettent de stocker l’ensemble des contenus statiques (images et/ou vidéos) sur un serveur différent de celui qui héberge les pages, scripts et tous les services qui vont va avec. Les conséquences d’une telle séparation sont nombreuses, mais surtout très intéressantes sur plusieurs plans :

Créer un domaine dédié aux médias sur votre serveur

Dans l’idéal et en imaginant que vous ayez beaucoup d’argent, il faudrait 2 serveurs. Le principal vous servirait à faire tourner Apache et MySQL afin d’afficher les pages de votre site en php tandis que le second n’hébergerait que vos contenus statiques, et n’aurait donc pas besoin de grand chose pour tourner. Oui mais voilà, avoir 2 serveurs n’est pas donné à tout le monde, et complique la gestion d’une bibliothèque d’images et de vidéos.

C’est pourquoi je vous propose une approche différente, basée sur l’association de votre domaine secondaire avec un répertoire de votre serveur. Concrètement, il s’agira d’accéder aux contenus de www.monsitedactu.fr/images/ via l’url msda.fr/. Sur un serveur tournant sous Linux, il vous suffira de créer un VirtualHost dans le fichier de configuration d’Apache httpd.conf (chemin : /etc/apache/httpd.conf). Voici à quoi ressemblent les quelques lignes à ajouter :

<VirtualHost IP.IP.IP.IP:80 >
ServerName msda.fr
ServerAlias www.msda.fr
ServerAdmin webmaster@monsitedactu.fr
DocumentRoot /home/user/domains/monsitedactu.fr/public_html/images/
SuexecUserGroup user user
</VirtualHost>

Comme vous le voyez, nous faisons simplement pointer le nom de domaine msda.fr vers notre répertoire d’images. Pour éviter que vos images et vidéos ne soient accessibles via différentes urls, il ne faut pas oublier de mettre en place une redirection 301 de l’url de base vers le nouveau nom de domaine. Cela se fait via le fichier .htaccess qui se trouve à la racine de votre site, dans lequel on va mettre en place une règle d’url rewriting (réécriture d’url) assez basique :

RewriteEngine on
RewriteRule ^/?images/(.*)$ msda.fr/$1 [R=301,L]

Choisir un nom de domaine pertinent

Le nom de domaine de votre media server doit être le plus court possible, et ne jamais avoir été utilisé pour héberger un site. C’est la garantie que lorsque vos visiteurs afficheront un contenu via cette url, leur navigateur n’enverra aucun cookie inutile. Essayez de trouver un nom qui reprenne les initiales ou le nom partiel de votre site, et n’hésitez pas à y ajouter des chiffres si vous ne trouvez pas de domaine disponible.

Après avoir réservé votre nouveau nom de domaine chez votre registrar (environ 6€ par an) et configuré un dns secondaire, faites-le pointer vers les dns de votre serveur. Notez que sur les noms de domaines en .fr, il faut patienter quelques heures pour que le changement de dns soit possible.

Optimiser les performances votre Media serveur

Avant toute chose, il est important de s’assurer que les images et vidéos accessibles sur msda.fr ne le soient que d’une façon. Pour ce faire, nous allons créer un fichier .htaccess à la racine du dossier /images/, dans lequel nous vérifierons que l’accès se fait correctement (sans les www notamment). Ce fichier va également nous servir à indiquer au navigateur que nous souhaitons qu’il conserve les contenus en cache un maximum de temps :

# Gestion du cache
Header unset Pragma
FileETag None
Header unset ETag
<FilesMatch "\.*$">
Header set Cache-Control "max-age=60000000, public"
Header unset Cookie
RequestHeader unset Cookie
</FilesMatch>
# Sans les www
RewriteEngine on
RewriteBase /
RewriteCond %{HTTP_HOST} !^msda.fr$
RewriteRule (.*) msda.fr/$1 [R=301,L]

Et enfin, mettre en place un véritable cdn

Avant de passer à cette dernière étape, il est primordial de vérifier que ce qui a été fait avant fonctionne correctement. Et pour cela, il faut bien sur que vous ayez remplacé tous les appels de vos images et vidéos avec la nouvelle url msda.fr. On ne doit plus trouver de lien vers www.monsitedactu.fr/images/ dans vos pages. N’hésitez pas à effectuer une recherche dans votre base de données via phpMyAdmin, et à effectuer des REPLACE en masse (à manier avec précaution).

Pour créer notre cdn, nous allons utiliser le service proposé par CloudFlare, disponible en version payante mais aussi gratuite. Cette dernière suffira d’ailleurs largement pour l’utilisation que nous allons en faire. Pour créer un profil, commencez par renseigner l’url de votre media serveur, puis suivez les étapes jusqu’à ce qu’on vous demande de changer les dns de votre nom de domaine par ceux de CloudFlare. N’ayez crainte, cela fait partie de la procédure…

Ceci étant fait, il va se passer entre quelques minutes et quelques heures pour que le basculement soit effectif. Quand ce sera le cas, il faudra vous rendre dans les options « CloudFlare Settings » pour y effectuer quelques changements. Notre cdn n’hébergeant que des images et vidéos, vous allez désactiver toutes les options, et baisser le niveau de sécurité au minimum. Et… c’est tout ! Vous n’aurez plus qu’à profiter des joies de votre nouveau media server ;)

Des résultats sans appel et des perfs en hausse

J’ai créé ce guide après avoir mis en place ce système sur mon site Scooter System. J’ai donc pu mesurer concrètement la différence entre l’hypothèse de départ et celle de l’utilisation d’un media server. Plutôt que de vous bourrer le crâne avec des chiffres, je vous propose 3 graphiques (obtenus avec l’outil Munin) illustrant les statistiques du serveur. On voit une nette évolution le 22, alors que la fréquentation est restée la même…

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Nombre de process Apache qui passe de 85 à 55 aux heures de pointe.

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Cela se ressent sur le nombre de process total.

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Trafic réseau en chute libre, les images étant chargées depuis le cdn.

Le gain en termes de réactivité se fait sentir sur les pages où sont présentes des images et vidéos, mais également sur toutes les autres. Car la diminution du nombre de process Apache soulage le processeur et la mémoire, qui sont plus disponibles pour générer les pages en php et effectuer les requêtes dans la base de données. Pour terminer sur les graphiques, voilà ce que cela donne du côté de CloudFlare après 24 heures…

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Une petite économie côté requêtes http et bande passante ;)


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Préchargez vos pages avec html5

Publié le 13 septembre 2011 par eroan dans Développement | 3 commentaires »

Longtemps réservé aux images, fichiers javascript et autres css, le préchargement, ou « prefetching » en anglais, est maintenant disponible pour des pages complètes. Cette avancée, on la doit à html5 qui, grâce à une simple balise meta, ordonne au navigateur de charger une page à l’avance. Là où c’est formidable, c’est que ce dernier ne se contente pas de télécharger les éléments de la page, mais en réalise un pré-rendu. Du coup, lorsqu’un visiteur clique sur un lien vers cette page, l’affichage est instantané.

Si le prefetching offre une expérience utilisateur incomparable, il est important de choisir avec précaution les pages que vous allez pré-charger. Il convient d’en limiter le nombre (à 2-3 selon moi) pour ne pas surcharger votre serveur avec des requêtes http inutiles. J’ai énormément réfléchi à la meilleure façon d’utiliser cet outil, et l’ai finalement implémenté sur Scooter System dans 3 cas de figures :

Tous les navigateurs ne gérant pas le préchargement html5 de la même façon, j’ai également développé une petite fonction php qui génère les balises meta selon le User agent. Pour le moment, seuls Mozilla Firefox et Google Chrome (v13) sont de la partie avec comme toujours un fonctionnement légèrement différent. Firefox respecte à la lettre les recommandations html5 et utilise une balise « prefetch », tandis que Chrome possède sa propre syntaxe baptisée « prerender ». Voici ce que donne ma fonction, à adapter selon votre CMS et vos besoins :

function prefetch($l){
if(false!==strpos($_SERVER['HTTP_USER_AGENT'],'Chrome/')){
return "\n".'<link rel="prerender" class="'.$l.'">';
} elseif(false!==strpos($_SERVER['HTTP_USER_AGENT'],'Firefox/')){
return "\n".'<link rel="prefetch" class="'.$l.'">';
}
}

Il suffit ensuite d’appeler votre fonction prefetch() dans le header de votre site ou blog autant de fois qu’il y a de pages à précharger, et elle renverra le code qui va bien. Notez qu’Internet Explorer, Opera et Safari ne gèrent pour le moment pas le pré-chargement, mais que cela viendra prochainement. Il vous suffira alors de modifer la fonction pour prendre en compte les évolutions. Voilà donc pour cette introduction à une nouveauté html5 pleine de promesses ! N’hésitez pas à publier un petit commentaire ci-dessous si cet article vous a intéressé !


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10 conseils pour rédiger des textes “SEO friendly”

Publié le 16 août 2011 par eroan dans Référencement | 7 commentaires »

S’il est une évidence dans le petit monde du SEO, c’est bien que le contenu est roi. Et plus les algorithmes des moteurs de recherche évoluent (cf. notamment la mise à jour Panda du 12 août 2011), plus les contenus semblent prendre du poids face aux autres critères de visibilité (backlinks, structure interne, Trustrank…). Ainsi, un texte bien rédigé a t-il toutes les chances de plaire à Google, et du même coup de vous offrir une belle visibilité dans les SERP.

Mais encore faut-il savoir ce qu’on entend par « bien rédigé ». Je vous propose ci-dessous une liste de 10 conseils de rédaction, issus de mes 7 années d’expérience en tant que rédacteur web sur le site Scooter System. Il s’agit de bonnes pratiques que j’ai l’habitude de suivre lorsque je rédige des actualités, dossiers ou tests… mais qui sont valables pour n’importe quel contenu textuel. On y va ?

  1. Rédigez des textes uniques. Il est inutile de paraphraser des communiqués de presse ou de « mixer » des phrases déjà existantes. Le but est de concevoir de nouvelles phrases, paragraphes et articles. N’hésitez pas à donner un nouveau sens au message en modifiant la structure, l’approche ou le point de vue. C’est la différence qui donnera à votre contenu une valeur ajoutée. Une approche unique est également un gage de réactivité (commentaires, retweets, +1…).
  2. Élargissez le champ lexical au maximum. Le but est de varier les tournures, synonymes et expressions clés pour faire baigner votre contenu dans une thématique donnée. Cela permettra à vos lecteurs et aux moteurs de comprendre plus rapidement le thème abordé. Les mots clés principaux doivent idéalement apparaître une à 2 fois par paragraphe. C’est également un excellent moyen de maximiser votre visibilité sur les requêtes dites de « longue traîne ».
  3. Ne faites pas de fautes (d’orthographe, grammaire et conjugaison). Si vous en faites, relisez-vous, faites-vous relire ou utilisez un correcteur orthographique. Il n’y a rien de plus décrédibilisant qu’un texte bourré de fautes. Si vous avez un doute sur une expression ou une tournure, un petit coup de Google le lèvera rapidement.
  4. Rédigez des phrases simples. Évitez les tournures à rallonge. Préférez les listes (à puces ou numérotées) plutôt que de longues énumérations. Pour articuler vos textes, utilisez les adverbes (toutefois, cependant, en revanche, seulement, par ailleurs, par conséquent, pourtant, etc.) et la ponctuation.
  5. Structurez vos textes en petits paragraphes logiques. Les internautes fuient les blocs de textes trop denses et préfèrent une présentation aérée, avec des paragraphes logiques de 4 ou 5 lignes et, si nécessaire, des titres intermédiaires (h2 et h3). Si vous avez du mal à trouver une trame logique, n’hésitez pas à vous aider de méthodes qui ont fait leurs preuves pour susciter l’intérêt. Il m’arrive personnellement d’utiliser AIDA:
    1. attirer l’Attention ;
    2. susciter l’Intérêt ;
    3. faire naître le Désir ;
    4. déclencher l’Action.
  6. Illustrez vos textes avec des images pertinentes. Cela permet non seulement de donner du poids à votre message, mais également d’aérer votre texte pour le rendre plus accessible. N’oubliez pas, pour le côté SEO, d’y associer des attributs « alt » et, pourquoi pas, des légendes textuelles.
  7. Faites des emphases sur les éléments clés de chaque paragraphe à l’aide des balises <strong> (gras) et <em> (italique). Pour un paragraphe de 4-5 lignes, je mets généralement en évidence 2 segments de 2 à 5 mots (en gras), tandis que je distingue les noms à l’aide de l’italique. Cela facilite la lecture en attirant l’oeil sur ce qui est le plus important, et permet de donner du sens à vos phrases.
  8. Faites des liens vers vos pages internes dans vos textes. Cela vous permettra de répartir votre Pagerank vers des pages de thématique proche, avec des ancres optimisées. C’est en outre un excellent moyen d’augmenter votre nombre moyen de pages vues, les visiteurs cliquant plus volontiers sur des liens ainsi présentés.
  9. Faites des liens vers vos sources, vers les sites de marques et vers des sites de référence. Ces informations apporteront de la valeur ajoutée à vos textes en permettant à vos lecteurs d’aller plus loin sur un sujet, et rendront votre contenu plus pertinent sur une thématique donnée.
  10. Associez une date de publication, un auteur et une catégorie pertinente à votre contenu. Ces éléments permettent à vos lecteurs comme aux moteurs de recherche de situer votre contenu dans son contexte. Comme pour toute création dite « intellectuelle » (dessin, sculpture), un article se date et se signe. C’est en outre un moyen simple d’acquérir les droits d’auteur.

Voilà donc la méthodologie que j’applique pour associer efficacement rédaction web et référencement. Je n’ai pas abordé la question des mots clés sous l’angle de l’indice de densité, qui est selon moi une aberration. En travaillant de cette façon, j’arrive à satisfaire à la fois mes lecteurs et les moteurs de recherche, qui me le rendent d’ailleurs bien. Si vous voyez d’autres points à ajouter, n’hésitez pas à publier un commentaire ci-dessous.


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Vos boutons Facebook, Twitter et Google +1 en asynchrone

Publié le 29 juin 2011 par eroan dans Développement | 8 commentaires »

Depuis quelques mois, les webmasters ont découvert que l’utilisation des boutons de partage social pouvait s’avérer bien plus intéressante qu’ils le pensaient. Non contents de permettre une diffusion rapide (de type virale) des contenus jugés intéressants ou pertinents, ces derniers constituent un signal d’appel pour les moteurs de recherche (Google pour le moment) qui utilisent les « votes » dans leur algorithme de classement. L’utilisation de ces gadgets ou widgets est ainsi devenue incontournable si on veut bien faire les choses.

Seulement avec la multiplication des services, c’est autant de scripts javascript qui viennent alourdir vos pages. J’ai donc cherché à réduire l’impact de l’utilisation des boutons de partage sur le temps de chargement des pages de Scooter System. Je me suis intéressé aux boutons Facebook J’aime, Tweeter et Google +1, les seuls qui soient vraiment pertinents pour un site 100% francophone. J’aurais pu intégrer également les boutons Wikio ou d’autres plus exotiques comme LinkedIn ou Viadeo, mais leur impact reste très limité…

Les différents services ont mis en ligne des générateurs de boutons permettant de personnaliser l’apparence, la langue ou le type d’appel du bouton. Javascript ou br, en synchrone ou asynchrone… Malheureusement , il n’existe aucune cohérence entre ces derniers, si bien qu’on finit par avoir un code lourd et indigeste. J’ai donc cherché à uniformiser le fonctionnement des services Facebook, Twitter et Google en appelant les javascript de façon asynchrone grâce à l’excellent Head.js, que je vous présentais il y a quelques mois.

L’intégration n’a pas été évidente mais j’ai réussi à faire fonctionner le tout comme il faut, sans qu’aucun bug ne soit à signaler, y compris sous les navigateurs les plus anciens. Tous les boutons sont configurés en français. Je vous livre ci-dessous les résultats de mes recherches, à adapter à votre site mais fonctionnel.

À insérer dans le header :

<script src="/img/spacer.gif"> <script>
window.___gcfg={lang:'fr'};
</script>
<script>
head.js("platform.twitter.com/widgets.js");
head.js("https://apis.google.com/js/plusone.js");
head.js("connect.facebook.net/fr_FR/all.js",function(){FB.init({appId:'APP_ID',status:false,cookie:true,xfbml:true});});
</script>

Ce code charge les 3 fichiers javascript en asynchrone, puis invite l’api Facebook à s’initialiser une fois le chargement effectué. Si vous utilisez Jquery ou Google Analytics, vous pouvez les chaîner dans la liste afin qu’ils soient eux aussi chargés en parallèle de la page (regardez le code source de Scooter System ou de la page sur laquelle vous vous trouvez pour plus de détails).

À insérer dans le corps à l’endroit des boutons :

<fb:like class="[votre_url]" send="false" layout="box_count" show_faces="false"></fb:like>
<a class="twitter.com/share" data-count="vertical" data-via="[votre_compte]" data-lang="fr">Tweeter</a>
<div data-size="tall" data-count="true" data-lang="fr" data-class="[votre_url]"></div>

Nous générons ici le code html qui sera utilisé par les 3 api pour afficher les boutons de partage. Les paramètres sont personnalisables facilement en consultant les aides fournies par Facebook, Twitter et Google. Les seules limites que j’ai rencontrées sont la non prise en charge du balisage de Facebook par html5 (code non valide W3C) et l’impossibilité de sélectionner la langue française pour le bouton Google +1 (solution trouvée et intégrée).

Voilà donc pour la petite astuce javascript du moment. Le tout permet un gain significatif en termes de temps de chargement des pages, et donc en confort de navigation. Vous n’aurez plus à choisir entre outils sociaux et confort pour vos visiteurs ;)


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SEO : de l’utilisation des pages de profil des forums

Publié le 25 mai 2011 par eroan dans Référencement | 3 commentaires »

Dans le cadre du concours Pandaranol qui secoue actuellement le petit monde du SEO français, j’ai découvert que nombre de spécialistes du référencement avaient recours à des pages de profil de forums pour améliorer leur visibilité. Si 90% des plateformes (telles Vbulletin, IPB ou phpBB) ajoutent du nofollow sur les liens, MyBB offre d’excellentes possibilités à ce niveau.

Le CMS permet en effet d’entrer une url en dur dans le champ « votre site », mais également de renseigner une « biographie » qui peut être extrêmement longue. Associé à un pseudo judicieusement choisi, il est possible d’obtenir une page pertinente sur une thématique donnée. Je me suis donc à mon tour essayé à l’exercice en créant 6 profils sur différents forums, avec à chaque fois un lien vers mon site Scooter System et un texte rédigé en quelques minutes autour de la thématique du deux-roues.

Voici la liste des liens ainsi obtenus, en espérant que les administrateurs et modérateurs ne s’amusent pas à les supprimer :

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