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Livres électroniques: La France en retard sur les autres pays

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Parmi les segments de l’internet qui ont encore un fort potentiel de croissance, celui des livres électroniques fait parti des plus prisés. Dans un marché jusqu’à présent peu régulé, un accord sur un prix unique et une TVA reste toujours controversé.

Un fort décalage par rapport aux autres pays

Alors qu’aux états-unis, le marché des livres pdf représentent près de 8% du marché global, et 6% pour la Grande-Bretagne, celui-ci ne représente que 2% du marché en France. Outre l’aspect culturel français, et où bon nombre de lecteurs demeurent conservateurs du format papier, tout reste encore à faire en France pour continuer à exploiter et à promouvoir ce segment.

Les pionniers de la promotion en Europe

Créée en 1997 par la bibliothèque Nationale de France (BNF), Gallica regroupe aujourd’hui près de 1,6 millions de documents. En Europe, C’est Europeana qui a été lancée en 2008, par la commission de Bruxelles. Cette dernière regroupe la quantité colossale de 19 millions d’œuvres, en provenance de plus de 1500 bibliothèques et institutions Européennes. Un petit mot sur les États-Unis, où les procédures de numérisation des livres ont majoritairement été effectuées par Google.

Decitre Vs Amazon

Dans les luttes d’influence actuelles, on retrouve bien sûr l’acteur majeur du marché Amazon, créateur du nom moins célèbre support de lecture numérique Kindle. D’un autre coté, on retrouve Apple, avec son Ipad.

Afin de contrer ce quasi monopole, Guillaume Decitre vient d’annoncer le lancement de son projet « ebook alternative »: une plateforme qui permet aux auteurs de distribuer leur catalogue numérique, quelque soit le support utilisé. (est-ce une réponse Kindle Direct Publishing ?)

En conclusion, le marché de l’ebook semble toujours en quête de repères fiables, tant au niveau des prix, de l’aspect régulation du marché, mais aussi de la position des consommateurs. Je pense qu’il faut laisser passer encore quelques temps afin qu’il se clarifie…

Amicalement,

Yvan Dupuy

Insolite: Après Google Maps, Google se lance dans la cartographie sous-marine

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Vous connaissez pour la plupart d’entre vous le célèbre google maps, mais aussi Google Street View. Google souhaite aujourd’hui aller plus loin en proposant un service de cartographie des fonds sous-marins.

Un projet collaboratif

Google ne va pas porter ce projet seul. Il s’est en effet entouré de Catlin Group, une célèbre société d’assurances, et également de l’association à but non lucratif Undernwater Earth. Ce projet a pour but de final de pouvoir explorer les océans à partir d’un ordinateur, au même titre qu’il est possible aujourd’hui d’explorer les recoins de la planète avec Google Maps.

Le lancement du projet est prévu pour septembre 2012, et les premières prises de vue seront tout d’abord disponibles sur Google Earth et Google Maps. Une chaîne spéciale à également été créée sur Youtube.

Démonstration de force ?

Derrière ce formidable et ambitieux projet technologique, toute la question est de savoir ce que compte clairement démontrer Google . Indéniablement, les capacités en terme de gestion de projet, de mise à disposition des contenus sont clairement impressionnantes.

Même si l’on sait que Google dispose de moyens important pour ce genre de tour de force, la réelle question est, quelle sera l’utilité réelle pour l’internaute lambda ?

Seule une poignée de passionnés ou de professionnels travaillant dans ces milieux hostiles pourraient, potentiellement être intéressés…

La réponse semble, en réalité , être plutôt d’ordre écologique. Andrew Hurd, Responsable Marin au sein de l’union internationale pour la conservation de la nature, se satisfait de la mise à disposition de cette technologie. Lors d’une réunion à San Fransisco le 2 février dernier, il déclarait « lorsque Google vient vers vous avec un tel projet, vous ne pouvez pas dire non. Il n’existe que 4.500 zones protégées sur la surface des océans, soit 0,8% de la surface totale. C’est nettement insuffisant. Google nous permet de mieux faire connaître notre travail aux gouvernements, d’améliorer la collaboration entre nos membres et de sensibiliser le public ».

Finalement, ce cher google est à la fois écologiste et altruiste…

Amicalement,

Yvan Dupuy

Le télétravail peine à décoller en France, selon l’étude Maximiles

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Spécialisé dans la fidélisation des clients pour le compte de grandes marques, Maximiles vient de publier une étude pour le compte de Citrix Systems. Elle fournit des données très intéressante sur la situation du télétravail, en France.

Les données principales

Dans le panel de personnes interrogées, on apprend que 56% d’entre elles n’ont toujours pas la possibilité de télé-travailler, alors que plus de la moitié  le souhaiteraient. 72% des personnes interrogées considèrent le télé-travail comme un vecteur important de mobilité, et une nouvelle voie de travail qui s’offre à eux.

Un potentiel qui reste à exploiter

Étonnement,l’étude révèle que parmi les 44% de personnes ayant la possibilité de souscrire à l’option du télétravail, seulement 22% d’entre elles la choisisse. Parmi les principales raisons évoquées, le manque d’outils spécifiquement développés pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions ressort comme raison première.

42% ignorent également qu’une proposition de loi visant à favoriser le télétravail a été mise en place, lors d’une session du sénat datant du 09 juin 2009. Au niveau national, seulement 9% des salariés sont aujourd’hui des télétravailleurs, selon le Ministère de l’économie, des finances, et de l’industrie.

Afin de s’étalonner, la France reste largement en recul par rapport aux autres pays de la communauté européenne, ou le taux atteint 18%. Hors Europe, ce taux atteint même les 30% dans les pays Scandinaves, et aux États-Unis.

Il est cependant dommage que l’étude ne révèle pas quels sont les principaux freins pour les entreprises françaises, qui font qu’elles peinent encore à favoriser cette méthode de travail.

Une précédente étude (menée par le Telework Research Network), datant de 2010, avait dévoilée les avantages que le télétravail permet, aussi bien pour le travailleur, que pour l’employé:

- 27 % d’augmentation de productivité pour les salariés-réduction de l’absentéisme de 3,7 jours/an
- Économie de 362 $ /an/télétravailleur sur le carburant
- Entre 1 962 et 6 808 $/an/télétravailleur de dépenses liées au travail (vêtements, véhicule, repas, parking, etc.) économisées par  La réduction du temps passé dans l’entreprise
- Réduction de 17 % des émissions de CO2 par rapport aux émissions de 2005
- 23 milliards $/an de réduction des dépenses d’importation de pétrole
- 95 000 blessés et morts évités dans des accidents de la circulation…

Dommage que de tels avantages ne soient pas encore exploités par les entreprises, ce qui pourrait être réalisé par la mise en place d’outils spécifiques…

Amicalement,

Yvan Dupuy

E-Pub: Facebook lance une plateforme publicitaire pour mobiles

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Une actualité toujours riche actuellement du coté des réseaux sociaux. Je vous relatais tout récemment la dernière étude de Comscore concernant le bilant plus ou moins décevant au niveau de la fidélisation de Google Plus. Du coté de Facebook, l’introduction en bourse semble désormais imminente (elle est principalement destinée à la conquête de nouveaux pays). Stratégiquement, Facebook décide désormais de s’occuper du marché de la publicité mobile, en lançant une plateforme publicitaire spécifique.

425 millions de mobinautes

425 millions est le nombre de personnes se connectant de manière régulière via leur téléphone mobile. Le marché potentiel est donc énorme, aussi bien pour Facebook, les annonceurs, et bien sûr les clients. Cette nouvelle plateforme sera une source de revenus très importante, un signe plutôt positif et qui devrait bien être accueillie par les investisseurs, à l’approche de l’introduction. Aucune information financière n’a encore été communiquée à ce sujet, de manière officielle tout du moins.

Un contexte favorable pour le lancement

La stratégie de timing pour l’annonce de ce lancement a été bien pensée. Outre la proche introduction, tous les signaux sont au vert concernant le segment de l’e-pub, comme l’a indiqué le cabinet Strategy Analytics. Seule ombre au tableau, la plateforme de micro-blogging twitter vient elle aussi de lancer sa propre régie publicitaire sous forme de tweets sponsorisés. Une annonce faite par Twitter la veille de celle de Facebook. Plus surprenant encore, cette plateforme publicitaire est également destinée à la publicité pour téléphones mobiles.

Parallèlement, Facebook a également dévoilé le lancement de nouveaux services destinés aux entreprises, lors d’une présentation organisée au museau d’art moderne de New York: Facebook Pages, Reach Generator, ainsi que Premium.

Si Facebook Pages est connu, Reach Generator permet d’améliorer le ciblage des personnes, en affichant des liens publicitaires ciblés, en fonction du profil de l’internaute. La fonction Premium, quant à elle, rend ce ciblage possible, même si l’internaute ne suis pas spécialement la marque sur le réseau.

Une belle initiative de la part de Facebook, qui devrait générer un chiffre d’affaires conséquent…

Amicalement,

Yvan Dupuy

Réseaux Sociaux: Google Plus s’oriente-t-il vers un flop ?

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Voilà une étude intéressante qui vient d’être publiée par l’agence d’étude et de médiamétrie Comscore. Cette dernière compare le temps passé par les internautes sur Google Plus et Facebook. Un constat accablant…

Un écart abyssal entre les deux réseaux sociaux

Bien que le nombre d’inscrits sur le nouveau réseau social Google Plus atteigne les 100 millions, tout semble se compliquer au niveau du facteur fidélisation.

Comscore dévoile en effet que si les utilisateurs passent en effet près de 6H45 sur Facebook, le temps des utilisateurs de Google Plus ne cesse de se dégrader.

Novembre:5,1 minutes

Décembre:4,8 minutes

Janvier:environ 3 minutes

Google dément fermement les données de l’étude Comscore, clamant qu’elles demeurent largement sous estimées.

Difficile d’expliquer aujourd’hui pourquoi les membres du réseau social Google Plus ne semblent pas « accroc ». Habitude à Facebook, ou mauvais ergonomie du réseau social, la chute du temps passé sur le réseau semble s’accentuer.

Qualifié de « site fantôme » par certains grands acteurs de l’internet, le réseau social continue pourtant toujours à récolter des membres.

Le point de vue sévère de Steeve Yegge

Plusieurs points de vue récent ont été donné sur Google Plus. Parmi les plus pertinents, celui de Philippe Torres (Responsable de Cellule Veille Technologique Atelier):

« Google Plus n’est pas une réussite. Pour autant, je ne pense pas que Google+ s’arrête ». « Google ne s’interdit pas d’abandonner Google+ si l’échec est avéré, mais seulement pour un nouveau produit, à l’image du défunt Buzz. Mais pour l’heure, aucun autre produit n’est en développement », conclut-il.

Fait pour le moins surprenant, un ingénieur de chez Google, du nom de Steeve Yegge, critique sévèrement Google plus:

« Google+ n’est qu’une réaction réflexe, une étude pensée à court terme, fondée sur la notion erronée que Facebook est un succès car ils ont construit un grand produit. Google+ est un coup pathétique. »

Peut-on réellement penser que le nouveau Google Plus connaîtra le même sort que les anciennes tentatives que furent Google Wave et Google Buzz ?

Je pense que la jeunesse du réseau social fait que Google Plus va devoir prendre en considération les désidérata de ses membres, et savoir évoluer, faute de quoi, trop de fierté pourraient les mener à l’échec.

A méditer…

Amicalement,

Yvan Dupuy

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