• Le consultant trouve une mission, en général par l’entremise d’une SSII (Société de Service en Ingénierie Informatique).

• Il fait appel à une société de portage salarial et commercial international que nous appellerons l’Intermédiaire, qui utilise elle-même les services d’une société française de portage salarial que nous appellerons le Factor (tout ce qu’il y a de plus légal) pour facturer les prestations du consultant à la SSII.

• Une fois la prestation encaissée, le factor reverse les fonds à l’Intermédiaire qui utilise un montage fiscalement intelligent et légal pour reverser les revenus du consultant en offshore sur un compte bancaire étranger basé dans un paradis fiscal (Secret bancaire absolut).

Conclusion :

De cette manière, les règles internes de facturation sont respectées car les SSII exigent la facturation des prestations depuis une entreprise française afin d’éviter toutes dérives causées par le passé avec la facturation depuis des sociétés offshore qui  entrainait des suspicions de complicité d’évasion fiscale de la part du fisc.

Une fois les revenus perçus sur le compte bancaire offshore du consultant ouvert par l’aide de l’intermédiaire, l’opération aura permis de réaliser une économie fiscale totale après une commission de 12% prélevé par le factor.

Exemple de portage informatique:

Pour une prestation à 10 000 € HT, le consultant perçoit 88% du montant HT donc 8 800 € Net de charges et d’impôts.

Il ne tient qu’à lui de le déclarer à l’administration de son pays de résidence s’il souhaite s’acquitter de ses obligations sociales et fiscales.