Libreville, le 1er mars 2012 – Les participants au 3ème Symposium Africain sur le Cycle de l’Eau, organisé par le GEO (Group on Earth Observation – organisme international regroupant des agences spatiales de nombreux pays) et accueilli par la République Gabonaise à Libreville du 27 au 29 février, appellent la Conférence des Nations Unis sur le Développement Durable (« Rio + 20 »), qui aura lieu au Brésil en juin 2012, à reconnaître le rôle primordial de l’observation de la Terre par satellite pour une gestion plus pertinente et intégrée des ressources en eau.
Plus largement, une utilisation globale et multidisciplinaire des technologies satellitaires d’observation de la Terre permettra d’assurer une transition plus efficace vers l’économie verte que la conférence des Nations Unies souhaite promouvoir. En favorisant une meilleure allocation des terres, une évaluation plus précise des services rendus par les écosystèmes, l’observation de la Terre par satellite combinée avec des données sociétales est nécessaire pour réconcilier la préservation de l’environnement et le développement économique.
Un accès sporadique à l’eau potable, des infrastructures inadaptées, une compétition pour l’utilisation de l’eau, une augmentation des dommages économiques engendrés par les sécheresses et les inondations, la dégradation des écosystèmes d’eau douce et les impacts des changements climatiques ne sont que quelques uns des défis liés à l’eau qu’affronte aujourd’hui l’Afrique. Le Conseil des Ministres Africains Chargés de l’Eau (AMCOW) a lancé un appel urgent pour que des réponses soient apportées à ces défis dans sa «Vision 2025 pour l’eau en Afrique » et dans sa déclaration ministérielle « Accélérer la sécurisation à l’accès à l’eau pour le développement socio-économique de l’Afrique ». Cette dernière souligne la nécessité pour les états membres de renforcer l’information, les connaissances et les capacités de surveillance.
L’Initiative Coordonnée sur le Cycle de l’Eau en Afrique du GEO met en place des projets intégrés sur le cycle de l’eau dans plusieurs basins fluviaux d’Afrique. Ces projets démontrent l’utilité de l’observation de la Terre par satellite, et des informations qu’elle recueille, et serviront de modèles pour des coopérations régionales, permettant aux scientifiques, praticiens, décideurs, citoyens et aux autres acteurs d’œuvrer ensemble pour le développement durable.
Les questions liées à la protection de la biodiversité étaient au menu de l’entretien que le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a accordé à l’épouse de M. Tony Blair, ancien Premier ministre britannique.