Un bref récapitulatif sur les étapes clés de votre alyah dans les débuts :

• La réflexion personnelle. Le pourquoi de votre alyah ? Dans quel projet de vie s’inscrit-elle ? Que pensez-vous trouver en Israël qui vous manque en France ? Ne faites l’impasse sur aucune question. L’alyah est une aventure certes, mais qui doit être précédée d’une vraie réflexion et qui nécessite une motivation sans faille !

•  Le rendez-vous à l’Agence Juive en France. Nous insistons sur l’importance de ce rendez-vous avec un délégué qui vous guidera dans votre projet. C’est le moment pour poser toutes vos questions sur les aspects qui vous tiennent à cœur : professionnel, éducation etc…

•  L’inscription à l’oulpan. Une fois arrivé en Israël, l’une de vos premières démarches concernera l’apprentissage de l’hébreu, incontournable pour pouvoir ensuite affronter la vie active avec un bagage linguistique suffisant. Etape importante aussi dans le processus de socialisation – opportunités de nouvelles rencontres, excursions pour découvrir Israël.

•  Les démarches administratives. Elles sont pénibles dans tous les pays du monde ! Mais pas le choix… vous serez bien obligé d’ouvrir un compte en banque, de choisir une caisse d’assurance maladie, d’obtenir une carte d’identité, de passer l’équivalence de votre permis de conduire, d’inscrire vos enfants dans des établissements scolaires, de recevoir vos allocations familiales etc… N’ayez crainte l’Agence Juive vous remettra un guide de ces démarches avec tous les contacts importants.

•  Le logement. A vous de décider si vous préférez intégrer un merkaz klita (centre d’intégration) les premiers mois ou trouver un appartement. Une décision personnelle qui dépendra aussi beaucoup de votre situation familiale et de vos projets professionnels quant au choix du lieu.

•  Rédaction / Traduction de votre CV. Avant de commencer à rechercher un emploi, vous devez établir un CV en hébreu et en anglais et, si vous avez des diplômes, il est préférable de les faire homologuer.

• Recherche d’emploi. Pour vous aider à faire le plongeon dans le marché de l’emploi, n’hésitez pas à prendre contact avec les associations qui viennent en aide aux francophones.

Ashdod
Ashdod et son port de marchandises (le deuxième plus grand après Haïfa) est une ville très prisée par les francophones. A juste 35 km de Tel Aviv et plutôt bien desservie par les transports en commun, Ashdod est une ville qui offre de nombreuses commodités. Pour des nouveaux immigrants de France, il peut être rassurant de savoir qu’il est possible de s’exprimer en français sans encombre et de trouver de nombreux commerces où l’on parle le français. On y trouve des quartiers résidentiels et l’immobilier connaît un véritable essor. Les prix y restent beaucoup plus abordables qu’à Tel Aviv. Ses plages et sa marina en font un pôle touristique animé. La municipalité a lancé de nombreuses initiatives ces dernières années pour développer des projets de construction dans cette ville très méditerranéenne.
Vous pourrez lire sur le site de la municipalité d’Ashdod quelques informations historiques en français sur les origines de cette cité antique, plusieurs fois mentionnée dans La Bible : www.ashdod.muni.il/Openning_fr.asp

Jérusalem
La capitale d’Israël, située sur les monts de Judée, à 745 m d’altitude, appelée souvent la « ville trois fois sainte », est un livre d’histoire à ciel ouvert, et a toujours déchaîné les passions. Cette ville incroyable, d’une grande beauté, où s’entremêlent de nombreuses religions, est sans aucun doute l’un des sites touristiques les plus visités en Israël, notamment la vieille ville et ses remparts, avec ses quartiers, juif, musulman, chrétien, arménien. Traditionnellement, Jérusalem accueille une population religieuse et de nombreux olim de France pratiquants s’y sont installés pour l’atmosphère propice à la vie juive qui s’y dégage. La ville compte aussi une population laïque et il existe de nombreux bars pour sortir. Il ne faut pas oublier que Jérusalem est aussi une ville universitaire avec des campus. L’Université hébraïque de Jérusalem est l’un des principaux établissements universitaires du pays. Enfin, rappelons qu’il existe un excellent oulpan à Jérusalem avec plusieurs niveaux, créé en 1949, reconnu pour son professionnalisme, qui s‘appelle l’oulpan Etzion. N’hésitez pas à demander plus d’informations sur ces cours d’hébreu intensif à votre shaliah (délégué) de l’Agence Juive.
Pour en savoir plus sur l’histoire passionnante de Jérusalem, un article de Wikipédia : fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9rusalem

Raanana
Raanana est une ville d’environ 80 000 habitants, située au nord-est de Tel Aviv, dans le sud de la région centre (HaSharon), voisine de Kfar Saba, reconnue pour la qualité de vie qu’elle offre à ses résidents. De nombreux nouveaux immigrants anglo-saxons (Américains, Sud-Africains, Britanniques) se sont installés dans cette cité résidentielle qui, depuis quelques années, accueille également de plus en plus d’olim de France et développe son parc immobilier. Raanana héberge d’ailleurs un merkaz klita (centre d’intégration) pour les nouveaux immigrants. Cette municipalité compte d’ailleurs une importante communauté de nouveaux immigrants, environ 20£ de la population locale, soit près de 80 000 personnes. Les écoles de la ville ont l’habitude d’insérer dans leurs classes des enfants venus de l’étranger : pas moins d’un millier de jeunes olim ont ainsi été intégrés dans les écoles depuis 2007. Enfin, la ville est connue aussi pour son parc très aéré où des concerts sont souvent organisés dans l’amphithéâtre !
Site de la municipalité (en anglais) www.raanana.muni.il/English

Tel Aviv
On ne présente plus la « ville qui ne dort jamais » ! Capitale économique d’Israël, centre d’affaires névralgique qui se distingue par son extraordinaire dynamisme, Tel Aviv est souvent appelée la Miami du Moyen-Orient. Avec sa constellation de petites banlieues qui lui sont rattachées, Tel Aviv et son agglomération constituent la plus grande agglomération juive du monde, juste devant New York ! Avec ses restaurants et ses bars «  trendy », Tel Aviv attire une population très jeune et cosmopolite. En constante évolution sur le plan urbain, la ville est connue aussi pour sa célèbre architecture Bauhaus, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Le seul aspect négatif de cette ville pleine de charme est sans aucun doute l’immobilier avec des prix très prohibitifs… Mais pour les amoureux de la culture avant tout, Tel Aviv reste un lieu incontournable.
Une petite vidéo qui vous donnera envie de vivre à Tel Aviv : www.youtube.com/watch?v=JCh_OSVosW4

Vous trouverez dans ce répertoire pratique quelques adresses utiles en France et en Israël ainsi que des liens Internet d’institutions importantes.

Ambassade d’Israël en France
3 rue Rabelais, 75008 Paris
Tel: (01) 40 76 55 00.
Site web: ambisrael.fr/

Ambassade de France en Israël
112 promenade Herbert Samuel, BP 3480, 63572 Tel Aviv, Israël
Tel: 03 520 83 00
Site web: www.ambafrance-il.org

Agence Juive Paris
140 Bd Malesherbes, 75017 Paris
Tel: (01) 44 15 23 23
Contact: ajpi@ajpi.org

Agence Juive  Marseille
146 rue Paradis13006 Marseille
Tel: (04) 91 81 22 01
Contact: ajpim@wanadoo.fr

Agence Juive Nice
29 rue Pastorelli, 06000 Nice
Tel: (04) 93 80 98 92

Agence Juive Lyon
6 Place des Terreaux,69001 Lyon,
Tel: (04) 78 39 50 54
Contact: ajpicentrest@wanadoo.fr

Agence Juive  Bruxelles
68 avenue Ducpétiaux, 1060 Bruxelles,
Tel: (32) 2 5370256
Contact: caroline@orgsion.be

Agence Juive Genève
2 rue Vallin, 1201 Genève 11
Tel : (41) 22 908 05 00
Contact: Stalmor@ebluewin.ch

Montréal – Centre d’Alyah pour Israël
1 Carré Cummings Square, Montréal, Québec, Canada H3W IM6
Tel: (514) 739 7300 ext.3102, Fax: (514) 739 9412 ;
Contact: Mtlaliya@jazo.org.il

Office national israélien du tourisme
94, rue Saint-Lazare, 75009 Paris.
Tel : 01-42-61-01-97.
Contact: infos@otisrael.com

Ministère de l’Intégration
Site Internet en français sur lequel vous trouverez des informations concernant les droits des nouveaux immigrants :

www.moia.gov.il/Moia_fr/HomePage.htm?SearchText=

Bitouah Leumi (sécurité sociale)
Page en français : www.btl.gov.il/French%20homepage/Pages/default.aspx
Tel : *6050 ou 04-8812345
Fondation Leavi
Aide aux anciens et nouveaux immigrants www.leavi.com/
AMI

Antenne emploi pour les olim de France
www.ami-emploi-israel.org/
CNEF (Centre national des étudiants francophones)
www.cnef.org/
Transports
Israel Airports Authority
www.iaa.gov.il/Rashat/en-US/Rashot

Egged (Compagnie d’autobus)
www.egged.co.il/Eng/
Israel Railway (Transport ferroviaire)
www.rail.co.il/EN/Pages/HomePage.aspx

N’allez surtout pas vous imaginer que le tapis rouge vous sera déployé à l’aéroport Ben Gourion ! Vous avez enfin réalisé votre alyah et sans doute accompli un rêve très cher mais le Père Noël ne vous attend pas avec sa hotte de cadeaux ! Plus sérieusement, en tant qu’ole hadash vous avez quelques droits qui dépendent souvent de votre situation personnelle – célibataire ou famille. Pour faire toute la lumière sur le sal klita (panier d’intégration) qui vous attend, le mieux est d’évoquer le sujet avec votre shaliah (délégué) de l’Agence Juive.
En voici un aperçu :
Général :
Pour commencer, votre billet d’avion (aller simple) pour Israël est pris en charge et vous aurez droit à une aide financière limitée pendant 7 mois la première année.
Vous pourrez étudier à l’Oulpan gratuitement pendant cinq mois et il vous sera possible de rempiler pour une somme modeste.
Si vous avez décidé, dans un premier temps, de loger dans un centre d’intégration vous pourrez y rester de 2 semaines à 6 mois.
Logement/aide au loyer :
Vous pouvez prétendre à une aide symbolique au loyer pendant 4 ans, à partir de la 2e année en Israël et à une réduction sur les impôts locaux (arnona) pendant 1 an.
Si vous décidez d’acheter un appartement, vous pourrez profiter de conditions avantageuses lors de l’octroi de votre machkenta (prêt hypothécaire) – valable pendant 10 ans.
Vous pouvez bénéficier d’une ristourne sur la taxe d’acquisition d’un appartement (mass rekhicha), valable pour une période de 7 ans, à compter de la date de votre alyah.
Taxes allégées :
En tant que nouvel immigrant, vous pouvez également bénéficier de certaines réductions sur les taxes douanières à l’importation, par exemple achat ou importation d’une voiture.
Si vous êtes entrepreneur, vous pourrez profiter de taxes à la baisse pour l’achat d’équipements – somme plafonnée à 36 000$.
Vous bénéficierez d’un allègement fiscal (mass hakhnassa) sur le revenu pendant 42 mois, à compter de la date de votre alyah.

Etudes :
Les enfants scolarisés auront droit à des cours de soutien à l’école pendant un an.
Les étudiants pourront compter sur une prise en charge de leurs études dans une université ou un institut reconnu par l’Etat pendant 3 ans.
Vous pouvez suivre un stage de formation professionnelle -  valable pendant une période de 10 ans.

Les familles qui choisissent de venir vivre en Israël se retrouvent confrontées de nombreuses questions concernant la scolarité des enfants. Quels établissements choisir ? Faut-il les maintenir dans une structure scolaire française ? Pourront-ils rattraper le niveau d’études dans une école israélienne ?

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Il importe de poser toutes ces questions à votre shaliah de l’Agence Juive qui, dans un premier temps, vous livrera un aperçu général du système scolaire israélien. N’oubliez jamais que les écoles ont l’habitude d’intégrer dans leurs classes des olim hadashim (nouveaux immigrants), qui bénéficient de cours de rattrapage et de l’indulgence des professeurs, qui tiennent compte de ce paramètre dans leur système de notation.  Mais tout dépend bien entendu de l’âge de vos enfants, de leur capacité d’adaptation à un nouveau cadre de vie, une nouvelle langue.
Il faut savoir qu’il existe trois courants différents dans le système éducatif israélien : l’école publique laïque avec un programme établi par le ministère de l’Education, l’école publique religieuse également supervisée par le ministère de l’Education, mais avec un enseignement religieux plus soutenu,  et l’école indépendante – religieuse ou non religieuse – souvent spécialisée ou orientée sur une discipline particulière (sport, musique etc.).
Nouveauté dans le système scolaire israélien : la gratuité dès l’âge de trois ans de l’école maternelle. Jusqu’à présent la loi israélienne garantissait l’éducation gratuite pour les enfants de 5 à 12 ans. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a annoncé qu’il comptait mettre en place la nouvelle loi pour la prochaine rentrée scolaire de 2012.
Concernant les crèches, il existe des crèches de jour pour les tous petits de trois mois à trois ans et de prématernelle de 3 à 5 ans. Certaines sont privées, d’autres sont chapeautées par des organisations féminines telles la Wizo, Naamat, ou encore des municipalités, des centres culturels ou religieux.
Pour ce qui concerne les études supérieures, nous vous proposons de vous référer au site de l’Agence Juive qui vous donne toutes les informations sur les différents parcours possibles : universités, instituts d’études supérieures etc. Vous trouverez également une section sur les examens psychométriques.
Lien : www.jewishagency.org/JewishAgency/French/Aliyah/Academic+and+Pre-Academic+Options/?WBCMODE=PresentationUnpublished

Il ne sert à rien de se voiler la face, la yerida (littéralement la « descente » par opposition à l’alyah) est en quelque sorte la conséquence d’un accident de parcours avec plusieurs facteurs déclencheurs.  S’il est difficile de chiffrer le nombre de personnes qui décident de ne pas poursuivre leur expérience de vie en Israël, il n’en reste pas moins que le phénomène est suffisamment fréquent pour inquiéter le ministère de l’Intégration israélien. Une commission parlementaire débat périodiquement de ce sujet longtemps tabou.

Par deux fois « tabou » pourrait-on dire, d’un côté par les autorités israéliennes qui, à une époque, se refusaient à considérer l’ampleur du phénomène, synonyme d’échec et de faillite de leur politique d’intégration, et par les yordim (par opposition aux olim)eux-mêmes, un peu honteux ou en colère, trop affectés dans tous les cas pour faire face à la déception de n’avoir pas su s‘adapter à la vie israélienne.

Tous les nouveaux immigrants sont touchés, pas seulement ceux de France ou des autres pays occidentaux. Le nombre de juifs russes, jeunes et adultes, qui reviennent vivre en Russie et en Ukraine est aussi en hausse.

Pour beaucoup d’olim de France, la raison principale d’un retour à la case départ est souvent d’ordre professionnel. Il n’est pas toujours facile de s’intégrer sur le marché de l’emploi, qui plus est, lorsque vous devez souvent remettre en question le statut salarial et les conditions sociales que vous aviez en France. L’amour du pays doit être très fort et très inscrit en vous pour trouver la motivation de braver les difficultés qui ne manqueront pas de se manifester au cours de votre parcours.

Mais les candidats sérieux à l’alyah, qui ont pesé le pour et le contre de leur décision, idéologique ou non, ne doivent pas se laisser envahir par le pessimisme. Israël est un pays bouillonnant, jeune, chaleureux, aventureux, qui saura vous communiquer le dynamisme nécessaire pour mettre en place votre nouveau plan de vie. Le secret d’une alyah réussie est de ne pas idéaliser excessivement Israël, tout en ne perdant jamais de vue le pourquoi de votre alyah, toutes les raisons qui vous ont poussées à passer le pas, et de se tenir à distance du cliché du « pays où coule le lait et le miel ». Israël est un pays dur, par son histoire, sa situation géopolitique, son obligation à se justifier d’exister en permanence aux yeux des autres nations, mais c’est un creuset multiculturel d’une grande richesse où vous vous sentirez vibrer et vous ressentirez cette excitation dès que vous aurez poussé la porte de l’Agence Juive…

On ne recommandera jamais assez la préparation à l’alyah en amont. S’il existe des antennes francophones qui peuvent guider les nouveaux immigrants sur place une fois installés, elles ne remplaceront jamais tout le travail de réflexion que vous devez accomplir en France avec votre shaliah de l’Agence Juive.
L’une de ces associations pionnières, l’Unifan (Union des immigrants de France et d’Afrique du Nord), créée en 1968, organe reconnue par l’Agence Juive pour son rôle dans l’intégration des olim, pourra vous assister sur un plan pratique, et ce dès votre arrivée à l’aéroport Ben Gourion où des bénévoles vous attendront.
Quelle koupat holim (caisse d’assurance maladie) choisir ? Quelles sont les premières démarches administratives que vous devrez accomplir ? L’Unifan peut vous remettre une sorte de carte de route pour guider vos premiers pas en Israël et vous donner des conseils salutaires pour faire face aux administrations israéliennes dont la bureaucratie, comme dans nombre de pays, peut s’avérer pénible, surtout pour les « débutants ».
L’association peut être aussi un lien social et culturel si vous participez aux colloques et excursions organisées qu’elle met en place. Elle peut aussi dans certains cas vous dispenser des conseils juridiques.
Il existe près d’une dizaine d’antennes de l’Unifan en Israël : Jérusalem, Tel Aviv, Netanya, Ashdod, Raanana, Ashkelon, Beersheva, Haïfa et Nazareth.

Site Internet de l’Unifan : unifan.org/

Prêt au grand virage, à affronter l’effervescence de la vie professionnelle en Israël ? Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous pouvez commencer déjà en France à vous lancer dans un premier repérage du marché de l’emploi  en Israël avec les conseils du shaliah (délégué) de l’Agence Juive en charge de votre dossier.
Tout le monde n’a pas la possibilité d’exercer un métier dans le domaine de l’Internet où la location géographique n’importe guère. Pour ceux qui ont déjà une expérience professionnelle et qui envisagent de poursuivre dans leur domaine de compétences, il vous faut vérifier avec l’Agence Juive les équivalences possibles (notamment pour les professions libérales : médecins, avocats etc.), les formations à compléter le cas échéant.
Pour d’autres, il faudra sans doute appréhender une reconversion professionnelle. La démarche n’est pas facile parce que l’alyah implique en elle-même de nombreux changements.  C’est pourquoi  vous devez y  réfléchir dès maintenant en listant vos compétences pour évaluer ensuite si celles-ci sont transférables en Israël. Rien ne vous empêche de recourir à l’aide utile du bilan de compétences en France pour faire ce point professionnel important.
Quoi qu’il en soit pour nombre d’olim hadashim (nouveaux immigrants), la première difficulté est l’apprentissage de la langue. Vous devez savoir que même si vous trouvez un emploi où le français est recherché, on vous demandera toujours un certain niveau d’hébreu. Au terme d’un oulpan mené à son terme de six mois, pouvant être reconduit s’il le faut, vous maîtriserez les bases qui vous donneront le bagage suffisant pour vous lancer dans la vie active.
Israël est un pays qui a l’habitude d’absorber des vagues de nouveaux immigrants et où chacun a sa chance. Mais personne ne vous attend sur le marché du travail. Un conseil dès votre arrivée en Israël : pensez à faire traduire votre CV en anglais et en hébreu. Vous devez penser aussi au choix du lieu de votre installation qui aura son rôle à jouer dans votre recherche de travail.
Un lien utile avec des informations pratiques : www.aliyahjobcenter.org/
Il existe à Tel Aviv une antenne Emploi  à destination des olim français, qui brasse un certain nombre d’annonces, régulièrement actualisées, en fonction des besoins des recruteurs. Elle fonctionne comme un « chasseur de têtes » faisant le lien entre l’offre et la demande. Une responsable peut vous recevoir et vous aider dans vos recherches. Vous trouverez toutes les informations sur le site : www.ami-emploi-israel.org/
Vous devez aussi ne jamais hésiter à communiquer avec des olim installés de longue date, qui peuvent vous faire gagner un temps précieux par leurs témoignages et leurs expériences. Mais, méfiez-vous tout de même, chaque histoire de vie est personnelle…

L’alyah c’est sympa mais ça se prépare ! Vous êtes peut-être à l’aube de réaliser un rêve en décidant de venir vivre en Israël, mais vous devez bien prendre conscience que c’est une démarche qui exige une certaine préparation pour parer aux mésaventures et aux désillusions. Gardez donc les pieds sur terre et pensez plutôt à ce rêve en termes de projet à mener pour aboutir à une alyah réussie!
Même s’il ne manque pas de jeunes en Israël qui, au détour de vacances prolongées, décident de s’installer sur un coup de tête, il est recommandé de s’informer au maximum et de prendre rendez-vous avec un shaliah (délégué) de l’Agence Juive en France. Première étape.
Comme dit le slogan de l’Agence Juive « En Israël tout est possible », il n’en demeure pas moins que vous devez songer aux meilleures options concernant votre immersion première dans la société israélienne, et ce, quels que soient votre âge, votre situation familiale, votre background professionnel. Oulpan ou mercaz klita (centre d’intégration) ? Quelle orientation professionnelle ? Le shaliah est un premier interlocuteur privilégié, à votre écoute, pour vous guider pas à pas.
Il existe plusieurs antennes de l’Agence juive en France. Vous trouverez certaines informations importantes sur leur site Internet : www.jafi.org.il/JewishAgency/French/Delegations/Alyah-accueil-delegation-France/
L’Agence juive est présente également sur les réseaux sociaux avec une page Facebook actualisée, des témoignages d’olim qui peuvent vous être précieux : www.facebook.com/agencejuive
Bref, une interaction effervescente riche d’enseignements et toute l’actualité concernant des salons professionnels de l’alyah, des programmes en Israël pour lycéens, étudiants et jeunes professionnels. Ces points de rencontre sont incontournables car ce sont des opportunités uniques de concentrer dans une même journée des rendez-vous avec les principaux représentants israéliens des programmes en question. Sur ce lien, vous trouverez les prochains salons organisés par l’Agence Juive pour l’année en cours dans différentes villes de France : www.jewishagency.org/JewishAgency/French/Delegations/Alyah-accueil-delegation-France/Grand+Salon

A moins d’avoir hiberné l’été dernier, vous avez forcément suivi le mouvement de protestation sociale qui a éclaté en Israël, avec au centre des revendications une baisse des prix de l’immobilier ! De nombreux jeunes ont investi le très huppé boulevard Rothschild à Tel Aviv en s’installant dans des tentes pour protester contre la cherté de la vie et la difficulté de se loger. Initiative reprise ensuite dans tout le pays.
Il est vrai que les prix de l’immobilier ont connu un véritable boom ces dernières années, contraignant l’Israélien moyen à se retrancher de plus en plus dans la périphérie.  Bien-sûr, il existe encore de grands écarts de prix entre l’achat d’un appartement à Tel Aviv ou à Netanya ou encore Ashdod.  Même chose pour la location.
Alors Jérusalem, Tel Aviv, Raanana, Ashdod ? A vous de choisir en fonction de votre budget et de vos desiderata personnels. Il existe de nombreux sites spécialisés sur l’immobilier en Israël en français pour vous aider à acquérir un appartement avec les prix indiqués en shekels et en euros. Si vous êtes encore en France, vous pouvez commencer à prospecter et faire une étude de marché en consultant leurs annonces.
Voici quelques liens :
www.immobilier.co.il/
www.israelimmo.net/
www.immoel101.com/
Une fois, sur place, vous pourrez entrer en contact directement avec des agents immobiliers.  Dans les grandes villes, certains sont francophones et vous n’aurez pas de problème de langue. L’alyah de France étant en perpétuelle expansion, nombre de Français d’origine se sont reconvertis avec succès dans l’immobilier.
Au cours de votre démarche, une fois sûr de vouloir conclure une transaction, vous devrez faire appel à un avocat qui, en Israël, joue aussi le rôle de notaire. Il se chargera d’effectuer de multiples vérifications, notamment auprès du cadastre israélien. L’achat d’un appartement vous mènera également à prospecter auprès des banques pour trouver le prêt le plus avantageux, appelé en hébreu mashkanta.
Vous trouverez sur ce site une mine d’informations utiles et éclairantes sur les démarches qui vous attendent : www.kaspi.fr/index.php

Une rencontre à ne pas manquer pour vous faire une idée précise sur l’état des lieux de l’immobilier en Israël, les programmes de constructions en cours, les nouveautés, les démarches qui vous attendent : le salon Icube en France icube.co.il/ dont la philosophie se résume en quelques lignes : « Permettre à tous ceux qui désirent investir en Israël, s’y installer ou y passer des vacances, d’obtenir des réponses concrètes, du conseil et des informations concernant des biens immobiliers en Israël en leur permettant de rencontrer, lors des différents salons Icube organisés tout au long de l’année, le plus grand nombre de promoteurs et de constructeurs israéliens ainsi que des organismes financiers ».